
mardi 26 juillet 2011
Drogue : la guerre chimérique

vendredi 22 juillet 2011
Le choc de la décroissance

(23-juillet) Je viens de commencer à lire "Le développement a-t-il un avenir." Jusqu'à maintenant, c'est beaucoup plus scientifique et rigoureux. En comparaison, Vincent Cheynet parait plutôt démagogue et excité. Compte-rendu à venir.
lundi 11 juillet 2011
Revue de film : The tree of life

lundi 13 juin 2011
Les coopératives
mercredi 8 juin 2011
L'évolution
mercredi 4 mai 2011
Revue de film : Inside Job
mardi 12 avril 2011
La démocratie, la méritons-nous ?
mercredi 9 mars 2011
Construire des ponts
When your good idea meets resistance, you may be tempted to push your agenda harder, convinced you can enlighten your ignorant audience. But, telling everyone you have the perfect answer rarely makes believers out of them. Don't despair. Instead, ask people to participate in shaping your idea, rather than expecting their unconditional buy in. Connect with them on their terms. Tell them what your vision is and then invite them to critique and add to it. You'll need to be open to other solutions and let go of your certainty that you've got it right. Chances are it will become a better idea and you'll have more people on board to help you make it a reality.
Ça fait un bout de temps que je me demande comment faire pour améliorer ma capacité à convaincre les gens. C'est tellement vrai qu'il ne suffit pas d'avoir une bonne idée : il faut surtout savoir se mettre dans la peau de l'autre lorsqu'on essaie de la vendre. Je suis persuadé qu'une idée est mieux reçu lorsqu'on ne se sent pas bousculé ou en compétition.
lundi 7 mars 2011
De l'enseignement
samedi 5 mars 2011
Citation de Winston Churchill
mercredi 2 mars 2011
Ode a la programmation
lundi 21 février 2011
Le meilleur environnement de développement
Gérer, c'est coacher de Dany Dubé

Il va de soi que je le recommande chaudement à tous et j'espère qu'il vous touchera autant qu'il m'a touché moi.
samedi 19 février 2011
La démocratie détournée ?
The King's speech de Tom Hooper

Nouvelle citation
lundi 31 janvier 2011
Valeurs et principes de programmation
- Single responsibility
- Open-closed
- Liskov substitution
- Interface segregation
- Dependency inversion
Selon Kent Beck
Valeurs :
- Communication
- Simplicity
- Flexibility
- Local consequences
- Minimize Repetition
- Logic and Data Together
- Symmetry
- Declarative Expression
- Rate of Change
dimanche 30 janvier 2011
Les années-lumière : Le volcan de fin du monde
La catastrophe
Dans ce reportage donc, on y mentionne qu'il y a 250 millions d'années, 95% des espèces marines et 70% des vertébrés sont disparus de la Terre. Cette extinction massive serait due à l'explosion d'un important volcan en Sibérie, et à la combustion d'une énorme quantité de charbon qui était présent en quantité dans cette région à l'époque. On croit que cette extinction aurait duré plus de 500 000 ans (suivant l'irruption du volcan). Le charbon et le volcan combinés auraient répandu d'immenses quantités de CO2 et autres gaz toxiques que la mer aurait lentement absorbé et qui aurait acidifié les océans jusqu'à en tuer la majorité des espèces qui y pullulaient. C'est quelque chose qui semble plausible de se reproduire puisque les humains sont maintenant si nombreux à brûler des combustibles fossiles, et cela, en si peu de temps.
Nos valeurs désuètes
Quand je regarde autour de moi, quand je discute, je réalise que les enjeux planétaires sont bien loins dans nos priorités personnelles, incluant les miennes. Il est étonnant de constater tout le chemin parcouru depuis l'aube de l'humanité. Les états, les gens, la liberté, la technologie... tout cela a beaucoup changé. Les technologies nous permettent maintenant de communiquer avec une quantité phénoménale de gens en même temps, pourtant, il est plus difficile que jamais d'arriver à s'entendre alors que certaines ressources commencent à se faire rare compte tenu de la population actuelle. Autant, il peut sembler vertueux et grand de valoriser la liberté individuelle, et je serai le premier à admettre que j'en bénéficie, et pourtant, cela causera probablement notre perte. À travers cette quête incessante de profit (de survie?) individuel, cette compétition finira par nous faire tous nous entre-tuer pour les terres encore fertiles, pour l'eau encore potable et toutes les autres ressources d'une quelconque rareté.
Voyez-vous, ce n'est pas tant que nos valeurs ne sont pas les bonnes, elles sont seulement rendue plus ou moins inapropriées pour le contexte. Malheureusement, les valeurs qui autrefois nous ont sauvées la vie, peuvent maintenant nous la faire perdre. L'inertie de l'attachement non fondé à des valeurs désuètes est considérable et rend toute société aussi rigide et adaptable qu'un kiwi de Nouvelle-Zélande. On persiste à dire qu'il faut travailler fort, qu'il faut être compétitif (nos entreprises notamment). Moi, j'en arrive au seul constat possible : la compétition nous tuera tous au bout du compte. Réalisons-nous pourquoi il faut travailler fort ? Deux raisons, de prime abord. Premièrement, les gouvernements, c'est-à-dire, tout le monde, est endetté jusqu'au cou à cause des générations précédantes, de la non-prévoyance et, oui, de l'individualisme collectif des générations passées (et présentes). Maintenant, on travaille donc aussi fort que les "boomers" mais on a moins en retour. En second lieu, nous voulons conserver notre niveau de vie tout en étant en compétition avec le monde entier, qui en majorité, vie bien en dessous de notre seuil de la pauvreté. Tout ce beau monde nous regarde aller et veulent eux aussi vivre comme nous. Et c'est le cercle vicieux de la compétition... Et c'est pathétiquement comique de réaliser que nos gouvernements occidentaux sont endettés des milliers de milliards (!) de dollars. À qui ? Qui prête cet argent ? Mais qui donc s'en met à ce point plein les poches en intérêts ? Les banques, et quelques autres pays qui vont biens ... comme la Chine.
Comment cuire une grenouille... Ainsi que la conscience et le devoir moral
J'ai longtemps crû que d'être conscient de quelque chose me coinçait dans un espèce de devoir moral d'agir et le conflit m'a habité un bon moment. Aujourd'hui, j'admets que je n'y peux rien, il y a des forces qui nous dépassent et je ne crois plus qu'on peut éviter la catastrophe. Par contre, je trouve cela extrêmement triste. Ce constat désolant que nous allons inéluctablement, petit à petit, détruire notre unique lieu de vie possible connu, ou pire, nous achever en même temps, me rend triste. De la même façon que je suis face à la mort. Je me sens impuissant. J'anthropomorphie (si le verbe existait) la planète, comme si c'était un être humain qui allait mourir et je vis les mêmes émotions. Même si c'est probablement pour dans encore très très longtemps...
Incendie de Denis Villeneuve

vendredi 28 janvier 2011
Message à mes coéquipiers concernant la qualité de notre code
J'ai adressé cette lettre à mes coéquipiers dans l'espoir de faire monter d'un cran le niveau de qualité du code que nous écrivons. Pour le contexte, cette lettre est la réponse à un problème d'engagement que notre patron soulevait par rapports à nos meeting de scrum (un processus de gestion de projet) mais qui avait des ramifications plus profondes, comme on peut le constater plus bas. Je suis fier de cette lettre car je trouve qu'elle résume bien la situation, et que par celle-ci, je fais preuve de leadership.
On ne peut pas être contre la vertue. C'est évident que je suis d'accord avec toutes les propositions pour le scrum.
Toute cette réflexion par rapport à notre identité et notre rôle d'ingénieur logiciel m'a fait réfléchir sur notre travail. Je dois vous admettre que quelque chose me dérange dans notre façon de travailler. Ce n'est pas un blâme, parce que, d'abord, je suis le premier à admettre que j'ai besoin d'aide pour produire du code de qualité. Ceci étant dit, je trouve que la qualité du code qu'on livre, en général, laisse beaucoup à désirer. Le premier indice (bad smell) qui nous indique nous avons un problème, c'est la clarté, la lisibilité et la maintenabilité de notre code. Les métriques de qualité comme la maintenabilité et la clarté sont très difficile à mesurer. Mais pensez seulement aux nombre de fois, qu'on se demande qu'est-ce que fait une méthode, qu'est-ce que fait tel test, pourquoi est-ce que telle variable existe, pourquoi avoir choisi ce design... pourquoi les tests sont aussi difficiles à maintenir. Je pense qu'il faut avoir l'honnêteté intellectuelle d'admettre qu'on a de la difficulté. C'est seulement une fois que nous aurons admis cela que nous pourrons avancer. Ceci étant dit, j'ai quelques solutions à proposer :
Ownership du code et responsabilisation
Nous devons tous avoir l'impression que le code nous appartient. Nous devons nous sentir responsable de ce qu'on fait ET de ce que les autres font. Quand quelqu'un constate qu'une partie du code n'est pas à la hauteur, il faut que ça nous fasse quelque chose. Est-ce que ça ne vous choque pas de voir du code tout croche ? N'avez-vous pas l'impression que c'est intolérable de produire du code tout neuf qui est déjà indéchiffrable et mal conçu ? Il nous faut tous ressentir ça. C'est la conséquence directe de la possession de quelque chose. Quand ce quelque chose nous appartient, on veut en être fier et on veut l'entretenir. Excuse-moi Hugues, je sais que tu n'aimes pas être en vedette mais je vais te prendre en exemple. Tout comme Hugues, il faut qu'on ait tous la rage de rentrer dedans et refactorer sans pitié. Je le sens que Hugues a autant à coeur l'entretient du code que l'entretient de sa maison, parce que, pour lui le code est sien.
Ce qui m'amène à mon second point.
Peer pressure
Je crois que nous sommes beaucoup trop complaisants envers les erreurs. Pas les nôtres ! Celles des autres. Nous n'avons aucune difficulté à admettre nos erreurs , mais encore faut-il être capable de les identifier. Pour cela, le regard des autres est très utile. Par contre, il semble que nous ayons beaucoup plus difficulté à parler des erreurs des autres que des nôtres ! Comment peut-on apprendre si on ne se corrige pas mutuellement. Les collègues doivent absolument pouvoir servir de miroir, pour que l'image qu'ils nous renvoient de nous-mêmes et de notre travail, soit juste. Ce n'est pas notre boss qui va nous corriger sur le code, il ne code pas. Je vais citer un article que je viens de lire concernant les builds pétés:
One of the best solutions to the problem of people not checking their code before they check it in is peer pressure. Anyone who checks in code without compiling it first ought to feel embarrassed by such a mistake, and if not, the other people around them should strongly encourage them to feel embarrassed. Shame, it turns out, is a strong motivator for avoiding antisocial behavior. Like many—or perhaps all—of KV's suggestions, shaming can be taken too far, but I suggest you try it and see how it works.
Depending on Mommy to tell off the misbehaving kids becomes tiresome both for you and the project management after a while. What you want to see is a good working culture develop, one in which people know that breaking the build is like taking a dump in the middle of the break room; funny once, but usually unacceptable.
Je pense que ceci s'applique également à nous. Si on ne réagit pas lorsqu'on voit des conneries, on ne sera pas émotivement affecté et on cela ne nous poussera pas à changer nos mauvaises habitudes. Je crois franchement que s'il est vrai qu'on est une équipe, il faut être solidaire et être engagé et ça passe par le peer pressure. Mais pour avoir envie d'appliquer le peer pressure, il faut avoir à coeur la qualité du code qu'on produit donc l'étape 1 (ownership du code) est un prérequis. Pour favoriser le ownership du code, il faut touchez à toutes les parties du code et participer aux refactor des parties qui nécessitent d'être améliorées.
Ce qui m'amène à ma dernière suggestion.
Pair programming
L'expérience que j'ai gagnée à programmer en paire (en jumelage?) est incalculable et cela s'est confirmé en le faisant avec Hugues depuis 2 jours. Je propose donc que nous pair programmions à tour de rôle en rotation ET/OU qu'Hugues pair programme à tour de rôle avec chacun d'entre-nous. Parce que je crois que grâce à son expérience, il peut apporter beaucoup à l'équipe en nous montrant étroitement comment il pense/travaille.
Voilà,
C'était ma montée de lait. Merci Pascal pour ton rappel à l'ordre. J'ai saisi l'opportunité au vol parce que tout ce dont je viens de parler, c'est aussi ça le professionnalisme et c'est aussi ça, être ingénieur logiciel.
Merci
Martin
mercredi 26 janvier 2011
La programmation
Dans un autre ordre d'idée, je suis fasciné par ce revirement qui s'est opéré chez moi cette semaine. La programmation devient tout à coup très intéressante ! Comme on dit en anglais, j'ai eu un "Aha! moment" récemment qui m'a soudainement rendu mon propre travail passionnant alors qu'il était jusqu'alors simplement intéressant. De plus, je sens que mon estime de moi a grandi. J'espère que cela durera, c'est très enthousiasmant en tout cas et me donne encore plus d'espoir quant à l'avenir concernant ma carrière. Cela confirme une chose importante : pour progresser dans sa carrière, il faut y investir du temps à l'extérieur de celle-ci.
De l'application des design patterns
Gregg Irwin said this about pattern adoption :
"For me, many concepts, like patterns, are learned in stages :
1. You use it without being aware that you are using it
2. You hear about it, read up on it, and tinker a bit
3. You learn more and start using it explicitly, if naïvely
4. You get the fire and evangelize (optional)
5. Something "clicks"
6. You learn more and apply it "less naïvely" and more implicitly
7. Time passes and you see flaws
8. You question the concept (often because you misapplied it)
9. You either forget about it or add knowledge and experience (Repeat 5-9 as necessary)
10. You use it without being aware that you're using it"
Ce que j'aime dans cet extrait c'est la généralisation qu'on peut en tirer par rapport à la manière d'apprendre et au fonctionnement de notre cerveau. J'ai certaintement appliqué ces étapes pour une panoplie de passions dans ma vie.
jeudi 13 janvier 2011
De l'importance de la langue en développement de logiciels
mardi 11 janvier 2011
La déséducation
Gândhî ou l'éveil des humiliés de Jacques Attali
Gândhî, s'il était chrétien serait probablement un saint (l'histoire ne dit pas s'il a fait des miracles). Je le place au panthéon des hommes les plus grands que je connaisse, avec Benjamin Franklin et Nelson Mandela.
lundi 10 janvier 2011
Le parti Québécois et philosophie
Nous vivons présentement une époque très importante : la nôtre ! Nous avançons inexorablement vers une destinée des moins brillantes. Du moins, c'est ce que m'amène à conclure l'ensemble des connaissances que j'accumule. Non, le présent et le passé n'est pas garant de l'avenir. Vendredi dernier, je disais de manière tout à fait anodine à une dame que je respecte beaucoup que tant qu'il y aura des jeunes, il y aura de l'espoir. Et elle s'est instantanément allumée : "OUI! Exactement !". Cela m'a renforcé dans ma conviction. Cela dit, je disais cela parce que, je vois un tel désintérêt des adultes pour ce qui, à mon sens, devrait nous concerner prioritairement, qu'il n'y aucun autre espoir. Ce n'est pas tant parce que j'ai la "foi" en la jeunesse. Je ne crois pas que notre système d'éducation rend les jeunes de meilleurs citoyens, au contraire. Je déplore ce système éducatif, qui cherche à former des travailleurs en fonction des besoins du marché du travail. Je suis pessimiste par rapport à l'avenir. C'est un jugement. La terre sera peut-être plus polluée, plus chaude, plus chaotique, les ressources moins diversifiées. Elle n'en restera pas moins habitée par des humains, façonnée par des humains, pour des humains. La terre demain sera belle, mais elle ne sera plus ce qu'elle était. C'est de la nostalgie.
La démocratie à la québécoise
dimanche 9 janvier 2011
La république, la politique et la liberté
Des fois, je préfère même les titres à l'article parce que c'est parfois difficile d'expliquer tout ce que peut évoquer quelques mots.
Déséducation, globalisation, etc
Reconnaître l'impasse et en analyser précisément les origines permet de dessiner des voies. Après cette mise en perspective, Michel Freitag réfléchit-il, dans un deuxième temps, aux formes que devrait prendre un réaménagement post-capitaliste des conditions sociales de notre vie sur terre. Il propose une nouvelle manière de penser le rapport entre économie, individus, sociétés et civilisations et montre la nécessité de repenser et de recréer le politique par-delà les cadres de l'État-nation. Mais notre capacité d'action n'est rien si nous ne définissons pas, au préalable, individuellement et collectivement ce que nous souhaitons réellement préserver et redonner ainsi un sens à la vie autre qu'utilitaire.
Personnellement, je trouve que ça l'air trop intéressant et je met ça immédiatement dans ma liste de livres à lire. Je dois néanmoins dire une chose avant de changer de sujet. Le malheur par rapport au capitalisme, c'est que ses effets pervers sont difficiles à admettre car ceux-ci nous dépassent. Quand on regarde le capitalisme à l'échelle humaine, on voit bien qu'investir notre argent dynamise l'économie. Une économie sans investissement est bien moribonde (ex: Cuba). On comprend également qu'investir notre argent permet à ceux qui l'investissent de la faire fructifier par retour sur l'investissement. Par contre, il est plus difficile de saisir toute la portée de la globalisation/mondialisation. L'envergure des grandes multi-nationales est parfois telle, qu'on ne peut pas voir les effets néfastes qu'elles engendrent. On le voit pourtant de plus en plus. Les petites économies (et parfois pas si petites) sont aujourd'hui acculées au bord de la faillite. Le Portugal, l'Espagne, l'Islande, l'Irlande, l'Écosse et finalement, la Grèce, pour ne nommer que celles-là, sont dans une situation si grave qu'ils vont éventuellement atteindre le niveau de vie des actuels pays émergents. Comment en sont-ils arrivées là? La dette de tous ces pays est si grande, qu'il faudra taxer de manière démesurée ses citoyens pour en venir à bout. Le Québec n'est pourtant pas si loin d'un tel scénario. Heureusement pour nous, nous possédons un vaste territoire et des ressources naturelles qui font l'envie de tous. Il est d'ailleurs étonnant que la Chine ne nous ait pas encore attaquée... Il doit y avoir un peu des États-Unis là-dessous. Mais revenons à la globalisation... Une des raisons importante expliquant pourquoi ses pays vont aujourd'hui si mal (alors que d'autres vont si bien). Les multi-nationales exportent les emplois dans les pays émergents, là où la main d'oeuvre coûte encore, pour l'instant, moins cher. C'est exactement pour cette raison que des pays comme l'Espagne finissent par atteindre des taux de chômage de 20%. Bien que la théorie économique prédise que la mondialisation va engendrer plus de richesse (ce qui semble vrai), elle va surtout faire deux choses. Premièrement redistribuer les richesses sur la planète. On doit convenir que la richesse était injustement distribuée entre les pays. Par contre, ce qu'on doit surtout noter c'est que les super-riches vont s'enrichir encore plus alors que les classes moyennes et pauvres des pays riches va s'appauvrir. Il est très intéressant de constater qu'à travers notre recherche du prix toujours plus bas, sans conscience sur les conséquences de nos achat (n'oublions jamais qu'acheter c'est voter!), nous encourageons ces déplacements d'emplois vers les pays émergents. Encore une fois, je ne peux pas être contre la vertue et je trouve cela tant mieux pour les habitants des pays émergents. Par contre, je trouve cela plutôt ironique que nous nous soyons nous-même en train de nous envoyer dans la pauvreté en oubliant de planifier l'avenir. Oh, ça doit être parce que je suis trop occupé à essayer d'accumuler l'argent nécessaire pour un "cash down" sur ma première maison. *soupir*
mardi 4 janvier 2011
Civilization
Je vais créer ici une catégorie toute spéciale : les citations de Civilization. Je viens d'en retrouver une que j'avais entendue pour la première fois dans le jeu Civilization 4. Je vais l'inscrire ici et mettre à jour la liste à mesure que j'en retrouverai d'autres (probablement en jouant) =)
- Everything in life is somewhere else, and you get there in a car...
- Corporation. An ingenious device for obtaining individual profit without individual responsibility. Ambrose Bierce
- Those who would give up essential liberty to purchase a little temporary safety deserve neither liberty nor safety (and loose both). Benjamin Franklin
mardi 28 décembre 2010
Amir Khadir vs Les ultra-sensibles
Amir Khadir vs Lysiane Gagnon : chroniqueuse ?
La réplique de Mme Gagnon à M. Khadir me confirme tout simplement que son souçi premier est, et je cite :
"il passe complètement à côté du sujet de ma chronique, qui était la participation d'un député à une opération de boycottage d'un petit commerce de son propre comté."
Mais qu'est-ce qu'on s'en fou !!! Et depuis quand s'agit-il d'une opération de boycottage d'un petit commerce ? Il s'agissait une opération de boycottage des produits Israéliens. De plus, s'il y a vraiment du monde qui trouvent ça grave, qu'ils ne votent pas pour lui lors des prochaines élections. Fin de la question. Pourquoi tenir à ce point à le discréditer. C'est peut-être discutable, mais quand on s'attaque au contenant, je crains que c'est parce qu'on n'a pas compris le contenu. Peut-être que notre chroniqueuse devrait étudier un peu mieux l'individu sur lequel elle écrit la prochaine fois. J'ajouterais que le patron de Mme Gagnon aurait peut-être dû commissionner ce sujet à quelqu'un d'autre. En fait, je suis content que celle-ci n'ait pas tenté un article plus en profondeur sur le sujet, elle se serait probablement cassé les dents. Tant de qualificatifs gratuits sans explication ne peut s'expliquer que par une vision très sommaire de l'individu. Un radical ? Un fanatique ? Antisioniste ? Wow. Un révolutionnaire tant qu'à faire ? Comment serait-il possible qu'un député élu démocratiquement, dans une des circonscription supposément habitée par des milliers d'intellectuels et de gens instruits, puisse être un radical fanatique. Un radical fanatique qui fait selon à peu près tout le monde, y compris Mme Gagnon elle-même, très bien son travail à l'Assemblée Nationale. Comment peut-on commencer une chronique dans un journal par une phrase en caractère gras comme celle-ci : "Amir Khadir s'est distingué à l'Assemblée nationale par quelques interventions pertinentes et bien documentées. Hélas, sa vraie nature - celle du radical fanatique qui voyait un complot américain dans les attentats du 11 septembre - vient une fois de plus de remonter à la surface". Eille, plus je me documente, plus c'est faible. Peut-être que Mme Gagnon devrait aller lire ce qu'Amir Khadir a dit exactement au sujet de la théorie du complot sur le 11 septembre. C'est légèrement plus nuancé. Et tant qu'à y être, on pourrait peut-être se demander qu'elle est la responsabilité d'un journaliste quant à l'explication et la nuance du propos.
mardi 21 décembre 2010
L'art de maîtriser
J'ai moi-même décidé d'en faire une pour plusieurs raisons qui, après coup, me semblent plutôt mauvaises, mais qui pourtant, à l'époque, avaient une signification. Aujourd'hui travailleur, plus mature de quelques entrevues et plus expérimenté de la rencontre de mes semblables, je puis affirmer sans trop me tromper que 95% des gens ignorent ce qu'apporte réellement une maîtrise. J'ai d'ailleurs eu droit aux tristement célèbres : "Vous êtes trop qualifié" et "Vous êtes trop spécialisé". Quelle tristesse, en effet, quand on réalise en terminant sa maîtrise que, bien loin d'être sur-qualifié, on est plutôt sous-qualifié par rapport à ceux qui travaillent depuis 2 ans. L'apprentissage d'un étudiant de maîtrise est si théorique qu'on se demande bien ce qu'on va pouvoir faire de toutes ces notions. Alors, à quoi ça sert de faire une maîtrise (si ce n'est pas pour continuer au doctorat) ? La réponse est simple : apprendre à prendre du recul. Faire une maîtrise c'est bénéficier de deux années supplémentaires dont on peut se servir pour prendre de la maturité par rapport à sa profession. Ce sont deux années de réflexions supplémentaires sans la pression d'un employeur ou de la clientèle. Quand le tourbillon du marché du travail nous prend d'assaut, on n'a plus vraiment le temps de prendre son temps. On n'a pas vraiment le temps de prendre des décisions éclairées et mûries. Pourtant, c'est souvent nécessaire. Le maître se doit d'encourager cette idéologie autour de lui et de donner l'exemple. Non, le finissant en maîtrise n'est pas plus spécialisé que son collègue depuis deux ans sur le marché du travail. Le finissant en maîtrise doit lui aussi recevoir un encadrement et de la formation pour exercer son métier comme les autres. La seule responsabilité supplémentaire qui lui incombe, c'est celle de faire mûrir les réflexions jusqu'à l'autre niveau, celui qu'on laisse souvent tomber, faute de temps.
lundi 20 décembre 2010
Amir Khadir versus le reste du monde
Résumons. Amir Khadir, député de la circonscription de Mercier (Plateau Mont-Royal) est allé manifester devant un commerce de chaussures vendant un certain nombre de souliers importés d'Israel. Si j'ai bien compris, le commercant est également juif. La cause : dénoncer les abus de l'état d'Israel contre le peuple palestinien.
En toute modestie, je crois avoir constaté une lacune dans l'analyse journalistique des derniers jours de la situation Khadir vs le reste du monde. Tout n'a pas été dit encore...
J'ai trouvé qu'Amir avait vraiment la réplique facile. J'ai trouvé que l'explication qu'il donnait pour justifier sa sortie contre "l'appartheid d'Israel" à l'endroit des palestiniens très logique (allons, un peu d'humilité, vous verrez pourquoi plus loin). Ensuite, j'ai cherché sur Twitter et j'ai trouvé beaucoup de "tweets" négatifs à son endroit alors j'ai décidé d'investiguer un peu plus loin. Les articles que j'ai trouvé m'ont surpris pour deux raisons. D'abord, j'ai été surpris de constater jusqu'à quel point il est vrai que le discours d'Amir était démagogique. Une très grande quantité de failles et de sophismes ont été relevés par les anti-partisans de M. Khadir, qui semblent nombreux d'ailleurs. Par contre, j'ai crû également relever de la partisanerie et de la démagogie, dans l'autre sens, sur le premier. On montre clairement l'incohérence du discours de Khadir mais on omet volontairement de parler de toutes les bonnes raisons que pourraient avoir des manifestants pro-palestiniens de manifester contre Israel.
Deuxièmement, l'analyse de Joseph Facal sur l'événement est nettement plus tranchante et bien ficelée. J'ai néanmoins relevé là-aussi une certaines partisanerie et de la démagogie. Sauf votre respect, M. Facal, vous commencez votre texte par une raillerie de deux longs paragraphes sur les positions de gauche anti-capitaliste de M. Khadir. Pardonnez-moi si je me trompe sur le terme exact mais il me semble que tenter de discréditer quelqu'un à propos de quelque chose qui n'a aucun rapport avec le sujet, ça se rapproche du sophisme. Heureusement, l'article a de la profondeur et vous mettez en évidence, vous aussi, les incohérences du discours de M. Khadir.
Nous avons donc maintenant les deux côtés de la médaille : je pense qu'on peut maintenant se faire notre propre opinion. J'observe qu'on a ici un beau cas de deux camps qui ne s'écoutent pas. La dernière fois que j'ai vérifié, il me semblait qu'on avait le droit de choisir ses causes. La dernière fois que j'ai vérifié même, il n'y avait pas de mauvaise cause. Il y a une évidence qui saute aux yeux pour quiconque s'intéresse le moindrement à la politique internationale : Amir Khadir est iranien d'origine: l'état d'Iran a peu de sympathie pour l'état d'Israel. En fait, quel état du moyen-orient a de la sympathie pour Israel ? Pas besoin de Wikileaks pour savoir cela. Personnellement, j'ai de bonnes raison de croire que culturellement, Amir Khadir a des affinités pour cette cause. Plus pour cette cause que pour la cause des tibétains, du Darfour, ou du Timor Oriental, ou des inuits, ou des iraniens... on s'entend. Je trouve vraiment déplorable que ce soit un petit commercant de chaussure (sur qui je n'ai aucune information, remarquez-bien) qui fasse les frais de cette manifestation qui n'aura pas plus d'impact qu'une manifestation d'étudiants qui découvrent l'activisme (scusez pour la référence cynique à ma grève d'un mois en 1998). Il n'y a pas à dire, Amir Khadir est un méchant personnage. Malgré ses frasques, ses sorties mal choisies, je suis prêt à subir encore plus de Khadir. Il nous manque d'hommes de sa trempe en politique. De l'énergie, du charisme, des idées... C'est exactement ce que ça nous prend pour faire bouger les choses. À quand un retour en politique M. Facal.
mercredi 20 janvier 2010
Une game de "Trou d'cul"
Nous avons donc en réalité de multiples questions à répondre. Traitez-moi de conspirationiste si vous le voulez, je me réclame tout simplement du droit de réfléchir et de remettre en question les présupposés établis.
Il y a un principe fondamental, un présupposé sur lequel je ne reviendrai pas, pour l'instant, c'est à dire, la liberté d'expression. C'est l'outil le plus essentiel, le plus indispensable pour lutter contre les institutions en place, contre l'ordre établi.
Premier constat alarmant : le désintérêt de la population pour les questions politiques qui la concerne. Il est dramatique de constater que même lorsqu'on lui donne les outils pour lutter, et pour choisir ce qui est bon pour elle, la population ne s'en sert pas. La population ne veut plus jouer. Je devrais immédiatement changer de vocabulaire : chaque individu de cette société semble de plus en plus désintéressé par ce qu'il advient de notre propre sort. Qu'est-ce qui l'intéresse alors ? Son divertissement. Son bonheur. Son propre sort ? Et encore, ça reste parfois dans le très court terme. Sa petite personne prime. MA petite personne prime. Et on a de plus en plus l'impression que la réponse à notre bonheur personnel, ne passera pas par le bien être collectif. Soit. Alors quelle direction prendront les dirigeants que nous élisons les yeux fermés ? Prions pour que ce soit celle qui nous avantages...
Les inéquités sociales entre les pays riches et les pays pauvres sont aussi abhérantes que les inéquités entre les riches et les pauvre au sein de mon propre pays. Dans un cas comme dans l'autre, j'ai vaguement l'impression que grace à un système sophistiqué dont toutes les ramifications sont paraissent encore difficiles à saisir, les pauvres travaillent pour les riches. Les pays comme les individus. Les gens sont captifs d'un mode de vie, d'un ordre établi selon lequel, les gens bien établis, font travailler pour eux les gens qui doivent échanger un service pour subvenir à leurs besoins, quels qu'ils soient.