lundi 10 janvier 2011

La démocratie à la québécoise

Quand je réfléchi à ce qui se dit dans les médias concernant les gaz de schiste, ce qui se dit entre-nous, citoyens intéressés, j'en viens tout hérissé tellement j'ai l'impression qu'on se fou de notre gueule et qu'on est en train de s'en faire passer toute une. Et ce n'est pas comme si on ne résistait pas (on étant les citoyens habitant le territoire concerné). Quand je réfléchi sur les solutions possibles pour arrêter ce cirque... J'ai des idées. Premièrement, j'aimerais rappeler à mes nombreux lecteurs (sic) qu'il vous reste encore un mois pour destituer Jean Charest. Les raisons sont multiples de vouloir sa destitution. Vous pouvez lire les plus importantes sur le site même de la pétition. Cette solution qui ne fonctionnera pas, a au moins le mérite d'être démocratique. Je disais donc que tout cela fait émerger des idées... Je me rappelle d'un livre fascinant que j'ai lu qui s'appelait "La guerre de guérilla" d'Ernesto "Che" Guevara. Dans ce livre, Che précise que c'est lorsque toutes les options légales ont échouées qu'on peut envisager la lutte armée. Je réalise fort bien que nous n'aurons jamais à nous rendre jusque là. Pourquoi ? Parce que c'est l'apathie, le désintérêt et la mauvaise foi du peuple qui nous arrêteront. Non, je regardais il y a quelques minutes, à combien de signature la pétition avait accumulée : 246875. On est très loin du compte. Je ne sais pas combien ça prend pour destituer un premier ministre mais présentement, on a environ 3% de la population. En fait je crois qu'il n'existe aucune loi encadrant la destitution d'un premier ministre (i.e. c'est impossible). Il faut soit attendre la prochaine élection, soit compter sur le bon sens du premier ministre en question : si le nombre est suffisamment élevé, il comprend le message et démissionne. Toute cela est évidemment ridicule. Jean Charest n'a pas besoin d'aide pour rester en poste, je constate à même mon entourage qu'un certain pourcentage de la population lui donne encore le bénéfice du doute et lui font suffisamment confiance pour ne pas s'intéresser réellement à toutes ses frasques. Ce qui m'amène à parler du véritable problème... La suite, prochain post.

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