jeudi 13 juin 2013

La France, c'est différent

J'ai beau avoir passé pas mal de temps dans ce pays, il y a encore des choses que je ne comprends pas.  

Les choses moins biens

Pourquoi est-ce que dans plein d'endroits publics, il n'y a pas de siège sur les toilettes !? Si la raison c'est qu'ils ont peur de se les faire voler, la question naturelle qui émerge c'est qui voudrait voler un siège de toilette ?! Ou alors, est-ce parce que c'est trop de trouble à laver parce que les hommes pissent toujours dessus.  Alors comment expliquer que les sièges soient manquants aussi dans les toilettes des femmes. Mystère...

Ou encore on nous répond en anglais quand on parle.  5 fois dans tous le voyage.  Va savoir, il parait que quand on parle on a un accent anglais... américain peut-être, je ne sais pas mais c'est quand même un peu vexant ! La réponse :  "Vous pouvez parler français, on est québécois !"

Les choses mieux

Bon moi je n'en raffole pas mais les gants de toilette, c'est introuvable ici et c'est pourtant très bien, ça reste mieux dans la main qu'une débarbouillette ! Ou alors, les autoroutes... ils ont des haltes routières à tous les 5 km (sans exagérer).  Pour les voyages avec bébés c'est formidable.  Pourquoi on n'a pas ça ? Ou encore les salles à langer ! Il y en avait pratiquement partout et elles étaient super bien aménagées, avec des rouleaux de papier comme chez le médecin pour la salubrité.  Ça s'était génial !

Sur la route encore, j'ai bien apprécié avoir une Hyundai i40 diesel manuelle 6 vitesses, voiture non disponible au Canada.  D'abord, je ne connais pas les spécifications parce que ça ne m'intéresse pas beaucoup, mais j'ai trouvé que l'accélération était vraiment folle, je ne me rappelle pas d'avoir conduit une voiture aussi performante (bon, il faut dire que j'ai seulement chauffé une Tercel, une Corolla et une Sentra).  Ensuite, je faisais environ 900 km avec une tank.  Je trouvais ça vraiment économique au début mais finalement ya quand même une tank de 70 litres donc ça ferait un ratio de quasiment 8 litres / 100 km ce qui est pas si impressionant que ça.  Mais peut-être que c'est à cause d'une autre chose que je trouve vraiment mieux qu'au Canada... La vitesse max est de 130 km/h ! Mais gare à celui qui veut faire de la vitesse.  Il n'y a pas pratiquement plus de police sur les routes mais c'est truffé de radars ! Grrrr



Et la nourriture, c'est vraiment ce qu'il y a de mieux ! Ahhhh, c'est formidable la nourriture ! Les milliers de sortes de fromages, des allées complètes de saucisson et de vin.  Tout à un prix ridiculement bas ! Mais il y a aussi, les maquereaux à la moutarde, le cassoulet en conserve et autres petits plats préparés de toutes sortes, le chocolat Côte d'or, le foie gras, la brandade de Morue et j'en passe ! 

mardi 11 juin 2013

La France, Gruissan et fin du congé de paternité

Malheureusement, c'est la fin de mon 2e congé parental et nous venons tout juste de revenir à la maison et nous retombons maintenant sur nos pieds.  Les valises sont défaites, le courrier presque traité et l'épicerie complétée (dont 2 visites au Marché Jean-Talon déjà !).  

J'ai passé un mois formidable en famille et j'ai pu voir évoluer ma petite puce de près ! Nous avons pu réaliser un de nos rêve que nous avions de partir à l'étranger avec notre bébé pendant notre congé parental.  Nous avons découvert et explorer dans le détail (ou redécouvert pour Émilie) le village de Gruissan (c'est beau Gruissan) et passé en coup de vent à La Rochelle, Ézanville (Paris), Clisson (Nantes), Narbonne, Collioure, Llança et ... Barcelone ! Nous avons mangé comme des porcs de la nourriture de qualité comme du fromage, du saucisson, du pain, des pâtisserie (figues et autres tartes aux pignons).  Personnellement j'ai bu beaucoup de vin en plus mais comme j'ai fait du jogging, j'ai réussi à ne pas prendre une livre !!! J'ai même pu prendre mon cours d'initiation à la voile (hourra!) et loué une planche à voile (criss que c'est dur).

Ci-bas, quelques photos du voyage...




Martin qui fait du voilier

Fromage fort qui pue en criss !




Saucisson à la cèpe à 20 euros (!!!)


Port de Barcelone

Villa de Gruissan 
Maintenant, ne me reste plus qu'à profiter de mon été au Québec que j'espère chaud, ensoleillé et plein de picnics !


2e journée á Barcelone

Post rétroactif en date du 31 mai, étant donné l'accès médiocre à internet...

Bon, comme rien n'est jamais parfait, je dois rectifier certains points dans mon dernier post.  Tout d'abord, nous ne sommes pas dans une hotel mais bien une auberge (hostal et non hostel).  Il y a donc des aires communes et malheureusement parfois bruyantes.  De plus, comme notre fille (que nous appellerons M) ne fait pas encore tout a fait ses nuits, il faut gérer comme on peut ses pleurs la nuit. On essaie de les faire cesser le plus vite possible question de ne pas trop déranger les autres chambreurs mais ce n'est pas toujours facile ou possible.  Finalement, notre porte du balcon craquait avec le vent et nous réveillait souvent... Ca fait qu'on n'a pas tres bien dormi la nuit derniere.

Mais ca fait partie du voyage, le bon comme le moins bon.  Du bon inconnu par exemple, c'est d'avoir rencontré des gens lors des Festéjades à Gruissan qui nous ont suggéré de passer par Collioure pour aller a Barcelone.


Aujourdhui, nous avons pris le Bus touristique, comme on le fait souvent dans les grandes villes qu'on ne connait pas.  Cétait bien, quand même.  Nous n'avons pas pu l'utiliser autant que nous aurions voulu mais la formule avec bébé était bonne.  Comparé au taxi c'est beaucoup moins compliqué.  Par contre, ca aurait plus valu la peine si on l'avait pris pour 2 jours.  A Barcelone il y avait des ascenseurs pour toutes les stations de métro que nous avons faites, ce qui en fait définitivement le moyen de transport le plus efficace.


Encore une fois M a super bien fait ca.  Je sais que c'est également le bon age pour faire voyager mais je suis certain que ca aurait pu être pire.  On touche du bois pour les prochains voyages.  M mange maintenant régulierement des céréales et elle en redemande (malgré une pose de quelques jours ou elle ne voulait plus rien savoir) ! En revenant a Gruissan nous allons essayer les patates douces, je sens qu'elle va aimer ca (confirmation en date du 11 juin : oui elle adore ça). 

Cétait vraiment une grosse journée aujourdhui.  Nous avons entrevue la Sagrada Familia.  J'en dirai plus une autre fois car nous n'avons pas pu la visiter aujourdhui, il fallait réserver nos billets d'avance sinon il y a une file d'attente de 2 heures.  Disons seulement que c'est beaucoup plus gros que la Cathédrale Notre-Dame a Paris.  Aussi, nous avons vu 2 batiments résidentiels concus par Gaudi mais nous ne sommes pas entrés pour des raisons de temps et de logistique.  Nous avons passé une grande partie de notre temps au parke Guell, une autre conception Gaudi.  C'est encore une fois grandiose mais c'est fou comme on n'est pas tout seul a penser ca ! Il y avait tellement de monde, jamais je n'aurais pensé qu'à ce temps-ci de l'année il y aurait autant de touristes, je ne veux même pas imaginer en août !).  

Parke Guell

Finalement, nous avons tenté notre chance avec M au bar à Tapas 24 Tapas propriété du chef Carles Abellan, également propriétaire du resto Comerç 24 (1 étoile Michelin).  Ça s'est passé pas trop mal mais les tapas arrivaient trop vites et souvent tous en même temps et comme nous avions M a faire manger, ça plus été le bordel qu'autre chose.  Mais c'était vraiment bon, pour ça on n'est pas déçu.






jeudi 30 mai 2013

3 jours á Barcelone

Nous sommes finalement arrivé á Barcelone aujourdhui.  Wow ! Quelle ville magnifique du peu que j'en sais jusqu'á maintenant.  Nous sommes arrivé en voiture par l'autoroute.  Apres, il a fallut se débrouiller pour naviguer les rues du centre-ville... pas facile avec toutes ces voies réservés, pour cyclistes, pour bus, pour taxi ! Ensuite se garer en double pour débarquer tout le stock avec M qui pleurait et monter plein de marche jusqu'á l'ascenseur (wtf), puis aller se garer dans un stationnement sous-terrain ou tout est minuscule.  M a quand meme dormi presque tout le voyage, mais a ce stade, elle etait juste vraiment fatiguée d'etre assise lá et avait faim.  Habituellement, quand elle a faim, ya pas grand chose qui peut lui changer les idées.

Par contre, malgré les quelques difficultés, je ne peux que lancer des fleurs a ma bible, le Lonely Planet (maintenant le livre le plus vendu dans le monde ( plus que la bible parait-il )), parce que l'hotel qu'on a choisi au centre-ville, Hostal Goya, est vraiment impeccable et les services, exactement ce qu'on avait besoin.  Tout est neuf, propre et les employés super accueillants. Ils avaient meme un parc d'installé pour M ! Et j'ai enfin Internet a porté de main (pour 3 jours)!

Quand on sort, par exemple pour un premier diner, tous mes sens sont éveillés par la nouveauté : les odeurs surtout.  Pour résumé le bouquet, je dirais un mélange de Lima et de Paris.  Ca semble plus peuplé et achalandé que Montréal et les chiffres le confirme sur Wikipedia.  Tous les batiments sont assez élevés comme á Paris (genre 6 étages en moyenne).  Par contre, ce qui est troublant, malgré qu'on le sache á l'avance, cest l'omniprésence de la langue Catalane.  Bien que tout le monde parle espagnol, on peut se faire aborder en catalan et on beaucoup d'écrits sont en catalan également.  C'est peut etre l'effet que ca fait quand on est touriste á Montréal... 

Demain, nous prendrons le bus touristique pour faire le tour de la ville.  Je pourrai enfin voir les oeuvres de Gaudi, dont la fameuse Sagrada Familia, le parc Guell et la maison de Gaudi.  J'ai tres hàte !

Hasta luego pour peut-etre d'autres histoires...



En direction de Barcelone

J'écris rétroactivement comme si jétais hier...

Ce matin, nous avons quitté Gruissan pour 3 nuits en direction de Barcelone.  Nous avons choisi de prendre le long chemin sur le bord de la Méditerrannée en passant par Collioure parce qu'il parait que c'est tres beau.  En effet, je confirme, c'est vraiment magnifique.  Nous sommes arretés pour diner lá et avons visité un peu le centre du village.  Cétait jour de marché alors c'était tres animé.  Bien que tout petit, il y a une forteresse a coté du port qui rappelle un peu celle de La Rochelle.  Enclavée entre les montagne, cest vraiment beau.  Cest touristique mais quand meme de bon gout.  Nous avons super bien mangé dans un resto avec une vue superbe sur le port, juste a temps pour s'abriter de l'orage dans l'auto.  Ne restait plus qu'á conduire jusquá notre hotel de l'autre coté de la frontiere, á Llança, en passant par plusieurs petits villages enclavés dans les montagnes, tous tres semblables á Collioure.  En passant par la pas de douane en Espagne, nous avons pris quelques belles photos sur l'eau d'une couleur particulierement attrayante, probablement a cause des nuages. 

Notre hotel est super.  Recommandé par le petit futé, trouvé sur Internet par Émilie, nous n'en revenons toujours pas comment on a eu beaucoup pour pas cher.  L'hotel est entouré de superbes jardins, une fermette, une super grande piscine extérieure, un restaurant et des chambres sobres mais tres propres.  Pour le meme prix qu'un motel a chier au Québec. 

Demain, nous partons pour Barcelone pour de vrai.  A date on est chanceux et/ou prévoyants, M fait toujours sa sieste quand on fait des longs stretchs de route.     

Hasta pronto

samedi 27 avril 2013

Citation du jour

Citation du jour pour mon ami Mathieu : You manage what you measure.

Tiré de http://www.happiness-project.com/happiness_project/2009/09/secrets-of-adulthood/

lundi 4 mars 2013

Revue de film : Argo

Comme toujours, j'adore les films au contexte exotique.  J'ai donc choisi de voir un film en lien avec l'Iran : Argo.  Je n'ai pas la patience d'entrer dans les détails ce soir mais juste pour dire que j'ai beaucoup aimé.  Ma conjointe et moi on était tellement captivé, on était stressé comme si c'était nous qui devait sortir d'Iran avec de faux passeports. J'exagère, mais c'était vraiment bon.  Et pas aussi Hollywood que je l'aurais imaginé.  À voir.

mardi 26 février 2013

L'informatique : une formidable aventure humaine

Si on nous avait dit ça au secondaire... Si on nous avait expliqué les défis du développement des gros logiciels, peut-être que plus de femmes se seraient inscrites au DEC ou au BACC en informatique.  Oui, bien entendu, si tous les développeurs passent leur temps reclus dans leur cubicule, à ne parler à personne d'autre qu'à leur machine, c'est évident qu'aucune femme bien dans sa tête ne voudra choisir cette discipline.  Mais comme c'est quelque chose qui tend à changer, avec les méthodes agiles, la programmation en paires, l'ATDD, etc, on pourrait penser que le temps est venu de faire la promotion de notre beau métier auprès de l'autre sexe.  En particulier, à cause de l'ATDD (Acceptance Test Driven Development) où le contact et l'encadrement du client est essentiel.  Je m'imagine très bien faire une tournée des écoles secondaires et aller faire la promotion du développement logiciel.  J'aime cette discipline et c'est exactement ce que ça prend à des jeunes à la recherche du métier qu'ils feront plus tard : il leur faut un modèle convainquant !


vendredi 15 février 2013

Revue de film : Serge Gainsbourg, vie héroïque

Un de mes idôles, Serge Gainsbourg, cette bête de la chanson française et ce séducteur pas très beau ! Ça fait tellement longtemps que je voulais voir ce film !

Le format est très original.  Une sorte de personnage qui pourrait être sa conscience ou sa deuxième personnalité apparait fréquemment tout le long du récit.  Ça pourrait agacer mais j'ai trouvé cela plutôt intéressant.  J'ai beaucoup apprécié tous les petits détails accordés à faire revivre les différentes époques qu'il a traversé.

J'ai probablement trouvé le film particulièrement bon parce que j'avais hâte de me faire raconter en détails tout ce qu'on m'avait dit de manière décousu à son sujet à travers les années.  Je ne fut pas déçu et j'y ai cru.  Quand je vois les cigarettes passer et les nuages de fumée omniprésents, je me suis dis : "c'est vraiment dégueulasse".

mardi 12 février 2013

Revue de film : Trishna

Entre deux boires, ma conjointe et moi adorons se faire des soirées thématique : regarder des films du monde et se faire livrer de la bouffe qui va avec.  La dernière en liste, une soirée indienne avec à l'affiche le film Trishna.  C'est un drame, qui se construit tranquillement et subtilement et c'est une histoire d'amour d'une tristesse infinie.  Très bien joué.  La ravissante Freida Pinto (Slumdog Millionnaire) est tout à fait à sa place dans ce film où le thème de la liberté des femmes indienne revient une fois de plus nous faire réfléchir sur les conflits de valeurs entre la culture occidentale et la culture traditionnelle indienne (voir post précédant).




Revue de film : La source des femmes


Excellent film, une histoire d'amour, dont l'intrigue se passe quelque part au Maghreb, ça pourrait se passer n'importe où... C'est le choc entre la tradition et la modernité.  Parfois, cela peut avoir de violentes répercussions, comme partout où l'on essaie de changer l'ordre établi.  J'ai de la difficulté a rester neutre quand on me propose ce confli

t.  J'ai tendance a prendre la parti de l'opprimé : ici les femmes.  Mais tout n'est pas noir ou blanc, jamais.  Autrefois, il y avait une plus grande équité.  Les hommes du village qui aujourd'hui semble ne plus rien faire de leurs journées ont autrefois été des guerriers et des chasseurs.  Mais aujourd'hui, c'est la paix et il n'y a plus de gibier, alors les hommes ont perdu leur utilité dans leurs rôles traditionnels.  Combien de temps encore vont-ils attendre avant de changer leur rôle de leur plein gré.  Parfois, il les choses vont un peu plus vite quand on les bouge un peu...

Dans un autre ordre d'idée, j'entendais un reportage à Radio-Canada hier à l'émission de Catherine Perrin, sur des touristes qui sont allé vivre une expérience rurale en Inde, à travers une ONG bienfaisante.  Les gens racontaient comment lors de leur visite, une femme, leur hôtesse, s'est immolée par le feu un soir.  La femme n'est pas morte mais fut gravement brûlée.  Selon eux, cette femme en est venue à un tel acte à cause de la venue des touristes.  Ces touristes procurent à la familles des revenus supplémentaires permettant à la famille de rehausser leur niveau de vie.  Toutefois, une très grande partie du travail supplémentaire engendré par la réceptions de ces gens imcombe à la femme de la maison, celle-ci étant traditionnellement responsable de ces tâches.  Celle-ci, mariée de force à un très jeune âge, se retrouve dans une sorte de prison de laquelle elle peut difficilement sortir.  Confronté à d'autres gens et surtout d'autres femmes, de cultures très différentes, souvent très libérales et libérées, cette femme indienne a pu prendre conscience de sa propre prison et n'a trouvé d'autre solution que le suicide comme porte de sortie.  C'est extrêmement triste. Doit-on continuer ce type de tourisme ? Les touristes en question croient que oui, car si la génération actuelle est difficile à changer, les enfants eux, on le pouvoir de changer les choses.  À force de voir des exemples d'une plus grande justice, les traditions pourront changer.  Même si souvent, cela peut avoir de violentes répercussions...


Un psychologue comme scrum master

Vendredi passé, nous avons eu une formation d'équipe : L'efficacité professionnelle, collaboration efficace et proactive.  C'était excellent, je crois, en grande partie parce que l'animatrice était une psychologue de formation.  On dit souvent que le Scrum Master a comme rôle de débloquer les obstacles qui bloquent l'équipe.  Je crois que dans bien des cas, ces obstacles sont d'ordre émotifs et relationnels.  Donc dans cet même perspective, je me demande si avoir un Scrum Master psychologue de formation ne serait pas une bonne idée.  D'ailleurs, la formation de SM est tellement courte qu'on peut finalement imaginer n'importe quelle formation préalable pour ce rôle, dans la mesure où cette personne est intéressée.

vendredi 25 janvier 2013

lol... Dernière citation de programmeur lue


Always code as if the guy maintaining your code would be a violent psychopath and he knows 
where you live.

jeudi 24 janvier 2013

Le concept de la métaphore d'Extreme Programming est également un vieux concept

(...)We all know that the only mental tool by means of which a very finite piece of reasoning can cover a myriad cases is called “abstraction”; as a result the effective exploitation of his powers of abstraction must be regarded as one of the most vital activities of a competent programmer. In this connection it might be worth-while to point out that the purpose of abstracting is not to be vague, but to create a new semantic level in which one can be absolutely precise. (...)

Et oui, les 2 derniers post sont tirés de l'article The Humble programmer écrit par Edsger W. Dijkstra en 1972.  C'est fou comme un invente rien...

 

Quiz : qui a écrit ça ?

But: program testing can be a very effective way to show the presence of bugs, but is hopelessly inadequate for showing their absence. The only effective way to raise the confidence level of a program significantly is to give a convincing proof of its correctness. But one should not first make the program and then prove its correctness, because then the requirement of providing the proof would only increase the poor programmer’s burden. On the contrary: the programmer should let correctness proof and program grow hand in hand.

On est pas loin du concept de TDD...

Mise à jour (4 février 2014)

Je viens de lire ceci dans un article sur le TDD :

An early reference to the use of TDD is the NASA Project Mercury in the 1960's (Larman and
Basili 2003).  Je ne suis pas allé vérifier.  Je suis quand même conscient que l'état d'esprit à l'époque était tellement différente que ça n'a probablement rien à voir mais je trouvais ça intéressant de le mentionner.

dimanche 22 juillet 2012

Le patron de conception "Dependency injection"

Samedi, ou quelques jours avant en fait, j'ai eu une conversation avec Alex sur l'utilité du framework Spring.  Pour moi, mon souvenir de Spring c'est essentiellement son mécanisme pour implémenter le patron de conception Dependency Injection et la configuration des classes dans un fichier xml.  Je repensais à notre utilisation de Unity.  Au bureau, je pense, qu'on est 2 ou 3 sur une équipe de 7 programmeurs à vraiment comprendre pourquoi nous utilisons ce pattern.  Je faisais remarquer à la blague à un autre ami consultant que dans la plupars des équipes, il devait y avoir seulement 2-3 personnes qui savaient pourquoi il fallait utiliser le patron "Dependency Injection".  Il n'a pas nier qu'effectivement, ce n'est pas la majorité qui sait pourquoi on utilise ce patron. Mais comment peut-on produire du bon code avec un bon design si la majorité ne sait pas pourquoi on doit configurer les classes dans le fichier xml.  Expérience à l'appuie : on ne peut pas.

Je suis toujours surpris de constater jusqu'à quel point avoir une discussion sur un sujet peut m'aider à clarifier ma pensée et ma compréhension de celui-ci.    

Management 3.0

Je suis encore en train de lire Management 3.0 (de Jurgen Appelo) et à mesure que j'avance, je découvre de très beaux extraits.  En voici quelques-uns qui me touchent particulièrement :

Laozi, 2600 ans av. J-C
Intelligent control appears as uncontrol or freedom.  And for that reason it is genuinely intelligent control.  Unintelligent control appears as external domination.  And for that reason it is really unintelligent control.  Intelligent control exerts influence without appearing to do so.  Unintelligent control tries to influence by making a show of force.
Jurgen Appelo


What you are less aware of is that micromanagement - even if you intend it to be temporary - often prevents the workers from being able to self manage or otherwise show that they could handle more authority.  So they continue to work in a dependent way (...)

Jurgen Appelo expliquant "The hidden Power of Social Networks"


They found that people's expertise is not the most important indicator of their performance.  Instead, what actually makes a difference is their connectivity in the organization.


Cockburn


Given that much of the knowlege used in projects is tacit knowledge (undocumented and hard to transfert), the people in an organization need to share it through "osmotic communication" and working together.  And therefore it is imperative that our software teams consist of people who want to share and work together.


dimanche 15 juillet 2012

Acheter de l'art

Ceux qui me connaissent savent que j'ai toujours été intéressé par l'art.  Récemment, je passais dans une galerie dans le Vieux-Montréal et j'ai pu admirer la dernière collection d'Arcade Latour.  La dame responsable de la galerie m'a expliqué brièvement qui est le monsieur et je lui ai parlé de cette idée récente de se servir de l'art comme investissement long terme.  Parait-il, me dit-elle, qu'on peut obtenir des déductions d'impôt pour acheter de l'art au Canada. Vraiment ? J'ai vérifié.  Sans rentrer dans les détails qui me sont vites apparus compliqués, si l'on est une entreprise et qu'on achète une oeuvre d'art dans le but d'obtenir des revenus, alors la dite oeuvre peut faire l'objet d'une déduction fiscale amortie sur plusieurs années.  Acheter une oeuvre d'art dans le but d'obtenir des revenus ? Ça signifie que l'oeuvre doit être placée dans un endroit où les clients pourront la voir et celle-ci pourra alors augmenter le prestige de la compagnie et donc, contribuer à convaincre des clients d'acheter dans notre entreprise.  Donc pas question de demander une déduction si l'oeuvre d'art n'est pas en vue des clients.  C'est intéressant, mais comme je n'ai pas d'entreprise, cette déduction ne m'est d'aucune utilité.  C'est vraiment dommage. 

Par contre, j'ai entendu parlé d'une idée qui me parait vraiment utile cette fois.  Plusieurs amateurs d'art, ayant les mêmes goûts, peuvent se mettre ensemble et partager leurs oeuvres.  De cette manière, on peut sans frais supplémentaires changer le décor et ne pas se lasser de l'oeuvre.  J'aime bien.  À investiguer.

mercredi 11 juillet 2012

La théorie de la complexité et la société

J'ai commencé à lire le livre Management 3.0. À date, c'est très intéressant. Je suis à la section expliquant la théorie de la complexité et les nuances entre quelque chose de complexe, compliqué, simple et simplifié. Vraiment, je vois un peu où ça s'en va et j'adore.

Cela m'a fait faire le lien avec une autre information que j'entendais ce matin à Radio-Canada. Un bon nombre de scientifiques nous informent qu'une catastrophe écologique planétaire est imminente si l'on ne change pas nos habitudes de vie radicalement. Cela fait longtemps que nous le savons mais oui, le temps passe et cela commence à se faire de plus en plus pressant, c'est évident. Je faisais donc le lien entre la théorie de la complexité dans les organisations, corporations et autres dont il est question dans le livre. Je me suis dit qu'au fond, les humains vivant sur cette planète, doivent certainement se comporter globalement comme un immense système complexe.

Ce qui m'amène à penser qu'il y a un problème de taille à l'horizon si l'on veut changer les comportements et les habitudes en place. Il faut gérer cette complexité mais malheureusement, ceux qui gèrent n'ont pas clairement établi qu'ils mettaient leurs efforts dans la direction qui pourraient nous aider. De plus, ceux qui nous gèrent, n'ont pas un gestionnaire central qui établi la vision. Finalement, on peut imposer des lois, mais cela ne changera pas la manière de penser des gens et ceux-ci tenteront de les contourner ou finiront par se révolter. Il faut plutôt une combinaison de lois et des campagnes de sensibilisation à l'échelle de la planète. Ce qui m'amène à la conclusion suivante. Étant donné qu'une grande majorité de gens ne voit pas la nécessité de changer radicalement ses habitudes de vie (moins d'auto, moins d'avion, moins de consommation, etc), ils n'éliront pas de politiciens qui changeront significativement les choses (ex: de grandes campagnes de sensibilisation verte, adaptation des programmes des d'éducation). De plus, étant donné que les lobbies anti-changement et capitalistes sont très influent, les choses risquent encore moins de changer puisque les politiciens auront déjà un mandat faible de changer les choses.

J'en profites au passage pour rappeler que l'actuel gouvernement canadien est un des pires qu'on puisse avoir pour changer les choses, il nous fait même régresser. On aurait pu croire qu'en cette période sombre, il y aurait une tendance généralisée vers le vert, mais non, les lobbies anti-environnementaux doivent être trop fort. Pour balancer, je tiens à souligner tout de même que seulement environ 30% de la population canadienne a voté pour le parti qui est au pouvoir, le système britannique parlementaire à 1 tour de scrutin permettant ce genre d'abbérrations.

Tout cela étant dit, avec des gouvernements et des pays aussi peu alignés dans la direction souhaitable, et pas les moindre (les États-Unis en tête de file), il me parait loin le jour ou l'on va éviter la catastrophe. En fait, je ne crois pas qu'on va l'éviter. Nos enfants vivront sur une planète bien différente de celle que nous avons connue au début de notre vie. C'est malheureux mais il faut l'accepter. Je ne dis pas qu'il faut baisser les bras, au contraire, chaque geste compte toujours et chaque mot que l'on dit peut avoir une influence sur les autres, il ne faut jamais l'oublier. Et comme le dit si bien Laure Warridel d'Équiterre, acheter, c'est voter ! Donc continuons d'acheter de manière consciente et d'en parler autour de nous. Mais je ne crois pas que parce qu'on a pris conscience du problème, qu'il faille moralement se consacrer à une vie d'activisme ou de politique. On peut lutter toute sa vie pour tenter de convaincre les gens de changer leurs habitudes sans réussir. On ne peut pas forcer les gens à changer, il faut laisser la plante pousser et cela peut prendre du temps. Les activistes sont des impatients qui n'acceptent pas et ne respectent pas le rythme des autres. Ils pourraient même nuire à la cause en tentant de brusquer des gens à changer leurs croyances. Malheureusement pour nous, la seule solution, je crois, réside dans l'acceptation de la situation, c'est à dire, que la catastrophe écologique arrivera. Mais il faut continuer d'agir consciemment dans la bonne direction lorsqu'on peut influencer les gens et le pouvoir. Et il faut également garder espoir. Tant qu'il y aura des enfants, il y aura de l'espoir.

mardi 10 juillet 2012

Se sentir connecté

Ce midi, je me sentais déconnecté.  Curieusement, ce n'était pas un sentiment de coupure par rapport aux relations humaines, c'était plus profond.  J'ai décidé d'aller  marcher dans le champ de mais en face de ma job.  J'étais au soleil, seul, à marcher dans la terre sèche, entouré de végétation et j'entends le vent dans les feuilles des arbres. Là, j'ai resenti quelque chose que je n'avais pas senti depuis très longtemps : je ressentais l'existence.  J'ai presque cesser de penser.  J'ai compris que ce qui me manquait, c'était cette connexion.  Cette conscience de ce qui est plus grand que nous.  Il est si facile de se perdre dans les détails de notre vie et d'oublier qui l'on est et où l'on se trouve.  J'ai également fait du yoga avec Émilie hier, cela m'a fait également un effet similaire. Je suis résolu à présent, je ne veux plus perdre de vue ces choses là, je le conscientise dès aujourd'hui, maintenant !

mardi 17 avril 2012

La ligne du cycle de vie

Je me suis réintéressé à la fameuse ligne du cycle de vie du logiciel. Celle de Boehm, c'est celle montrant que la correction d'une erreur dans le logiciel coûte exponentiellement plus cher à mesure qu'on avance dans le projet. Celle de Beck, c'est la ligne montrant qu'en gardant le code toujours propre, toujours flexible, toujours bien entretenu, le coût n'augmente pas avec l'avancement du projet. Je ne sais pas si c'est mon abattement devant la vision d'un chemin encore long à parcourir mais je suis en train de douter que la ligne de Beck existe ! A-t-on seulement déjà mesuré cette fameuse ligne horizontale dans de véritables projets ? Y-a-il des programmeurs qui ont déjà eu la sensation que tout le code de leur projet permettait cela? Je gagerais que non. Bon, peut-être que j'ai mal compris la théorie. Peut-être que ce que Beck dit c'est que SI le code était toujours impeccable partout, ALORS une modification à n'importe quel moment ne coûterait jamais plus cher. Question suivante ? Qu'est-ce que du code impeccable ? Comment ça se mesure (si ça se mesure) ?

Supposons que c'était possible de mesurer parfaitement tout le travail de plusieurs équipes, peut-être pourrions-nous définir ce qu'est du code impeccable, en faisant du "data mining" sur l'ensemble des différents codes source et en en extrayant les particularités communes. Je réfléchi tout haut. Je crois que nous connaissons déjà les caractéristiques générales du "beau" code. Bon. À approfondir...

vendredi 13 avril 2012

Toute l'histoire du monde

Je viens de recommencer à lire le livre "Toute l'histoire du monde, de la préhistoire à nos jours". Il s'agit d'un livre de poche écrit par Jean-Claude Barreau et Guillaume Bigot à l'intention de ceux qui n'ont pas eu la chance d'étudier un ouvrage complet et chronologique de l'histoire du monde. C'est complètement mon cas, j'ai l'impression d'avoir toujours reçu des cours d'histoire en pièces détachées. Oui j'ai bien dessiné une ligne du temps en secondaire 2 mais ça fait longtemps et ce n'était tellement pas la même chose que de lire un livre d'histoire écrit chronologiquement. Mais bref, ça doit être la 4e fois que j'entreprends la lecture de la plus belle histoire, celle du monde. Il y a à chaque fois des détails que j'oublie et que j'espère me rappeler cette fois-ci...

Il y a dans ce livre, de petits bijoux de phrase que j'adore comme :

Qu'est-ce que l'homme ? Un être qui sait qu'il va mourir et qui a besoin de se raconter des histoires. Se raconter des histoires pour supporter cette idée insupportable de la finitude, pour conjurer la nécessité inéluctable de la mort. Se raconter des histoire pour se rapprocher de ses semblables, se réchauffer de leurs paroles, former avec eux une humanité.

Je trouve cela magnifique. L'auteur en vient à parler de ça parce qu'il était à expliquer les conséquences de l'invention du langage : la névrose de l'avenir. Parce que pouvant anticiper le futur, l'homme peut anticiper sa propre mort et celui-ci développe l'angoisse de mourir. C'est que, toujours selon l'auteur, la névrose humaine est originelle.

dimanche 8 avril 2012

Nouveaux blogs stimulants

Je viens d'ajouter deux liens à la liste de blogs que je recommande : A developer life et Épicurien du logiciel. Ce sont deux blogs écrits par des programmeurs super stimulés et stimulants, dont les idées sont au niveau dont j'ai besoin pour progresser. Ce n'est pas toujours évident de trouver des gens qui sont exactement au bon niveau pour avoir une conversation intéressante. J'aime m'entourer de gens qui ont une culture générale similaire à la mienne car cela nous permet d'avoir des conversations stimulantes et variées. En ce qui concerne les discussions en rapport avec ma spécialité, j'aime pouvoir discuter sans pour autant avoir à tout justifier. Avoir à justifier la base a ses bienfaits (par exemple, lorsqu'on encadre un jeune ou un débutant) mais cela ne me comble pas. Pour revenir aux nouveaux blogs, je terminerais en disant que ceux-ci sont un heureux complément à mes discussions de travail et me permettent de rester focalisé et informé sur d'autres pratiques qui évoluent dans l'industrie.

mercredi 15 février 2012

L'absolu

C'est troublant. Être submergé par des idées et une manière de penser complètement différente de celle à laquelle je suis habitué ? Sortir de sa zone de confort pendant toute une semaine ! Wow, ça c'est la vie comme je l'aime. Une formation d'équipe temps plein, c'est la meilleure façon d'apprendre. Je ressens un peu cette sensation étrange de confusion que j'avais quand j'étais à Cuba, en pleine immersion. Tout était un peu étrange, je ne comprenais pas grand chose de l'espagnol et j'étais forcé de parler anglais à tous les autres étudiants. En plus, le formateur est super brillant, il comprend merveilleusement bien la psychologie humaine ET le développement logiciel. Certaines choses dont il faudra que je me rappelle après la formation : parler au JE, porter une attention particulière au sens des mots et éviter de parler en terme d'absolu. L'absolu est faux. L'absolu simplifie, généralise, modélise. C'est pour ça qu'il est faux. Le réel est beaucoup plus complexe.

mercredi 14 décembre 2011

Classique : Le manifeste du Parti Communiste

Un extrait tiré du manifeste du Parti Communiste de Karl Marx qui semble encore vrai aujourd'hui :
[...] la bourgeoisie depuis l'établissement de la grande industrie et du marché mondial, s'est finalement emparée de la souveraineté politique exclusive dans l'état représentatif moderne. Le gouvernement moderne n'est qu'un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière.
J'ai presqu'une larme...

mardi 6 septembre 2011

Mr. Nobody

Un film à revoir et dont il faut me souvenir... Je n'en dis pas plus.

mercredi 31 août 2011

T'es pas game...

T'es pas game de te mettre un bas de nylon sur la tête, d'entrer dans une banque et de faire un retrait. T'es pas game d'invoquer ta liberté de religion si l'on exige que tu retires le dit bas de nylon.

vendredi 26 août 2011

Fast, Cheap, Good - Choose any two

J'avais lu cette phrase dans un livre de Craig Larman a l'université. Elle peut etre interprétée comme suit : dans un projet de développement, étant donnée les ressources limités, il faut continuellement choisir de négliger (de sacrifier) un aspect du développement : le cout, la qualité ou le temps de livraison. J'ai retrouvé une équivalence moins élégante mais certainement plus vraie concernant les sliders avec lesquels peut jouer le gestionnaire de projet : le cout, la qualité, le temps et le nombre de fonctions. C'est ce que j'ai appris en travaillant avec Scrum. On peut confronter le client et lui demander de choisir quelles sont les fonctions dont on peut se passer.

dimanche 14 août 2011

Les langages spécialisés ou "niche languages"

Réflection intéressante inspirée de la lecture de mon dernier livre, Brooks parle de la tendance à la création de "niche languages", des languages voyant le jours pour la résolution de problèmes spécifiques. Celui-ci met en opposition les langages "tout-usage" classiques tels que C++ ou Ada à des langages plus spécialisés. Je ne peux pas m'empêcher de faire le lien avec la "nouvelle" passion, pas si nouvelle que ça, de Martin Fowler pour les langages spécialisés. Je fais également le lien avec le langage F#, un langage fonctionnel qui me rappelle que d'autres paradigmes existent pour solutionner des problèmes. Je dois approndir le sujet.

The mythical man-month

J'ai terminé la lecture de ce classique de la gestion de projets informatiques. Il est étonnant de constater jusqu'à quel point les problèmes essentiels du développement logiciel sont restés, à peu de choses près, les mêmes, depuis les tous débuts. Ce qu'il faut retenir : en développement logiciel, on n'augmente pas la productivité selon un ratio 1:1 en ajoutant un programmeur au projet. En particulier pour les gros projets. La manière la plus optimale de développer est une petite équipe. La petite équipe la plus efficace est la paire. Malheureusement, la plupart des gros projets logiciels sont trop grand et prendraient trop de temps à être réalisés par une si petite équipe. C'est pourquoi, pour bien planifier les plus gros projets informatiques, il faut tenir compte du facteur de la communication. L'auteur mentionne également que pour un maximum de cohérence et d'uniformité, (celui-ci appelle ça l'intégrité conceptuelle), il faut qu'une personne, un architecte ait une vision globale du projet, et possiblement plusieurs sous-architectes, coordonnés par un architecte-chef pour les plus gros projets. Un dernier point intéressant amené par l'auteur : la maintenance. Selon lui, toute réparation tend a détruire la structure et de ce fait, augmente l'entropie et le désordre du systeme. Meme les réparations les plus habiles ne font que retarder l'inévitable chute du logiciel dans un chaos irréparable, a partir duquel, il faut reconcevoir depuis le début. (traduction adlib).

En conclusion, ce livre est une sorte d'essai, réfléchissant et faisant le point sur la profession. Il m'a éclairé et montré une perspective très intéressante qui est, je crois, incontournable lorsqu'on s'intéresse au génie logiciel en 2011.

jeudi 11 août 2011

De la complexité des logiciels

Dans son livre "The mythical man-month", Brooks attaque le problème de gérer le développement de systèmes de grande taille. On y trouve une citation incroyable qui m'a frappée par sa vérité :

In my experience most of the complexities which are encountered in systems work are symptoms of organizational malfunctions. Trying to model this reality with equally complex programs is actually to conserve the mess instead of solving the problems.
Fascinant ! Probablement qu'un partie de la complexité que je rencontre dans mon travail vient d'une lacune de programmation de l'équipe mais il y a surement une partie qui pourrait être attribuable à un processus d'affaire mal optimisé.

mercredi 10 août 2011

Code kata

How do you get to be a great musician? It helps to know the theory, and to understand the mechanics of your instrument. It helps to have talent. But ultimately, greatness comes from practicing; applying the theory over and over again, using feedback to get better every time.

How do you get to be an All-Star sports person? Obviously fitness and talent help. But the great athletes spend hours and hours every day, practicing.

But in the software industry we take developers trained in the theory and throw them straight in to the deep-end, working on a project. It’s like taking a group of fit kids and telling them that they have four quarters to beat the Redskins (hey, we manage by objectives, right?). In software we do our practicing on the job, and that’s why we make mistakes on the job. We need to find ways of splitting the practice from the profession. We need practice sessions. source


Je trouve l'idée de faire des "code kata" absolument géniale. Seulement, ça prend beaucoup de motivation pour se perfectionner en dehors des heures de travail.

Combien ça coûte mourir ?

Sujet que personne n'aime vraiment aborder. Je regardais le prix des cercueils : on parle d'environ 1500$ pour un cercueil en bois; les prix varient beaucoup. Une urne : entre 150 et 200$. J'ai également trouvé en France une entreprise qui vend des cercueils en carton : beaucoup plus léger et moins cher (entre 100 et 600 euros).

Question du jour. Tout le monde sait que l'industrie funéraire ira probablement bien dans les prochaines années à cause de la courbe démographique que l'on connait. Étrangement, un peu comme pour l'industrie du mariage, les prix semblent uniformément et artificiellement gonflés. Imaginons que de nouveaux joueurs entraient dans ce marché et faisaient baisser les prix, croyez-vous que cela se passerait sans représailles ?

mardi 26 juillet 2011

Drogue : la guerre chimérique

Je viens de terminer la lecture du livre "Drogue : la guerre chimérique" de Roch Coté, journaliste au journal Le Devoir. Ce fut une lecture tres intéressante parce qu'elle m'a ouvert les yeux sur une perspective nouvelle. Habituellement, c'est une caractéristique que j'apprécie beaucoup. Je regrette que l'auteur n'ait pas vraiment abordé la problématique politique. Quelle est la faisabilité d'une telle législation ? Est-ce qu'on peut prévoir du chantage de la part des États-Unis si notre politique sur la drogue va a l'encontre de la leur ? Mais dans l'ensemble tres instructif.

vendredi 22 juillet 2011

Le choc de la décroissance

Je viens de terminer la lecture du livre "Le choc de la décroissance" de Vincent Cheynet. Excellente introduction à la pensée des objecteurs de croissance. L'auteur, un ancien spécialiste de la pub, tente de démolir tous les arguments des pro-croissance, avec à l'appuie beaucoup de références en bas de page. L'auteur, réaliste, admet à la fin qu'il ne croit pas vraiment que nous réussirons à décroître de manière civilisée. Je ne peux qu'abonder dans son sens, la tendance actuelle est complètement à l'opposée et l'inertie est grande.

En commentaires, j'ajouterais qu'il passe malheureusement très rapidement sur la problématique de la guerre. Il évoque que la rareté des ressources conduira fort probablement à des guerres mais il n'aborde pas comment une nation pourrait décroître tout en soutenant une armée suffisamment puissante pour tenir tête à une nation opposant l'idéologie de la décroissance. Pour décroître, il faut un changement de conscience collectif planétaire simultané, ce qui, selon ce que j'en sais, n'arrivera pas. Fait intéressant, qui n'est pas un problème en soit, mais qui mérite d'être relevé : Vincent Cheynet fait remarquer que la modernité élève en dogme la science, la croissance et la liberté individuelle (le droit de tout faire). L'homme ne peut pas croire en rien, et il mérite, je crois, de relever que dans le cas de l'auteur, c'est la démocratie qu'il élève en dogme, non négociable. Personnellement, je n'ai rien contre, mais je trouvais cela intéressant.

Finalement, après la lecture de ce livre, la décroissance m'apparait comme impossible à réaliser. La croissance à l'infinie également. La morale de l'histoire : comme des enfants qui doivent se planter pour apprendre les limites du réel, nous nous planterons. Je te parie un 20$ là-dessus Mathieu ;) En attendant, je vais placer le mien, peut-être qu'il aura pris un peu de valeur d'ici là grace à la croissance...

(23-juillet) Je viens de commencer à lire "Le développement a-t-il un avenir." Jusqu'à maintenant, c'est beaucoup plus scientifique et rigoureux. En comparaison, Vincent Cheynet parait plutôt démagogue et excité. Compte-rendu à venir.



lundi 11 juillet 2011

Revue de film : The tree of life

Vendredi, j'ai vu le film "The tree of life" de Terrence Malick. Ce film, tres difficile a classer est en fait un conte philosophique juxtaposant l'histoire d'une famille texane des années 50 et l'histoire de la création de l'univers. Assez spécial. Si on ne me l'avait pas dit a l'avance, je ne suis pas sur que j'aurais compris. Comme dans tout conte philosophique, l'objectif premier est de faire réfléchir et en cela, je dirais que l'auteur atteint son objectif. Il invite l'auditoire a remettre ne perspective sa vie, la place qu'il occupe dans l'univers, le sens qu'il donne a sa vie et invite a se questionner sur Dieu. Personnellement, il m'en est resté une forte impression que l'existence est sacrée et qu'il faut la chérir. J'aimerais que tout le monde ressente autant de plaisir a le voir que j'en ai eu. Malheureusement, je n'ai pas l'impression que cette sensation fut partagée (C'tu moi ça? dixit Émilie).

lundi 13 juin 2011

Les coopératives

Un projet que je murie depuis longtemps est de me partir un jour en affaire. Une condition qui me parait absolument indispensable à la réalisation d'un tel projet est la passion pour le projet et la certitude que le projet est socialement porteur. C'est pourquoi j'ai repensé aujourd'hui à l'idée de la coopérative.

mercredi 8 juin 2011

L'évolution

Un autre thème qui me tient particulièrement à coeur ces temps-ci : l'évolution. Au travail, je suis quotidiennement confronté à mes propres limites et aux limites des autres. C'est extrêmement difficile. Nous avons chacun des limites différentes et je crois que de bonne foi, nous avons tous la capacité de travailler sur nos limites pour nous dépasser et nous améliorer. Mais qu'arrive-t-il lorsqu'on ne veut pas s'améliorer sur un point. Qu'arrive-t-il lorsqu'un collègue (ou pourquoi pas un partenaire de vie) ne veut pas s'améliorer? Par expérience personnelle, j'affirme que la croyance en notre propre incapacité à surmonter l'obstacle est le problème. Il s'agit d'un problème de la même famille que celui de "Je n'ai pas le goût d'entreprendre ceci car c'est trop gros ou parce que je ne sais pas par où commencer". Il n'y a qu'une façon de changer cette croyance : l'expérience que c'est possible ! Mais avant de pouvoir créer les conditions idéales pour vivre ou faire vivre cette expérience positive, il faut d'abord admettre qu'on a un problème et ça, c'est tout un problème. J'ai donc trouvé une solution qui me permettra d'obtenir deux résultats importants : ma propre évolution et, si tout se passe bien, l'évolution de mes collègues. Je vais publiquement révéler une faiblesse/difficulté/défaut que j'admet avoir et m'engager à travailler dessus pendant les 2 prochaines semaines. Je demanderai également à mes collègues s'ils veulent s'engager à m'aider à me faire voir lorsque se manifeste le dit problème. Au bout de deux semaines, je vais faire le point sur ma progression. À chaque deux semaines, je vais ajouter un trait de ma personnalité qui me nuit dans mon travail et ce jusqu'à ce que je n'aie plus rien d'important à ajouter, et je recommencerai lorsque pertinent. Je crois fermement que cette démarche portera fruit pour moi et je crois qu'il pourra démontrer à ceux qui ne croient pas qu'on peut changer, que c'est possible.

mercredi 4 mai 2011

Revue de film : Inside Job

Vendredi passé, j'ai visionné le film Inside Job, un documentaire qui analyse de plus près les causes de la dernière crise économique. Un documentaire passionnant, sans complaisance et relativement peu démagogique. En fait, on constate à mesure que le film avance qu'il n'y a pas vraiment de place pour la démogogie : les faits parlent d'eux-même. On y apprend qu'aux États-Unis, cela fait maintenant plusieurs décénies que les gouvernements votent des lois pour "dérèglementer" les marchés financiers. Ce qui a mené à la dernière crise économique est tout simplement l'aboutissement logique de ces décisions passées. Bien qu'il s'agissait déjà d'un sujet que je connaissais, j'en ai gardé une forte impression de révolte. J'aimerais que tout le monde se fasse injecter de force dans le cerveau les informations contenues dans ce film. Peut-être que les choses bougeraient un peu...

mardi 12 avril 2011

La démocratie, la méritons-nous ?

Ca fait quelques jours que l'idée travaille dans ma tête. Je trouve que nous sommes vraiment privilégiés de bénéficier d'un système politique démocratique et de droit tel que le nôtre. Il n'est certainement pas parfait mais l'outil est là. Il faut seulement s'en servir avec intelligence. Cela m'enrage de constater jusqu'à quel point les gouvernements, provinciaux et fédéral, négligent d'enseigner l'outil a ses (futurs) citoyens. Ils négligent d'accorder de l'importance a cela. C'est déplorable car il m'apparait clair que la démocratie ne peut pas fonctionner sans une participation active de la majorité de ses citoyens. Je me rappelle très clairement la citation d'un certain Ernesto Guevara : "Un peuple qui ne sait pas lire est manipulable." J'adapterais cette citation à nous : "Un peuple qui ne s'intéresse pas à la manière dont est géré son pays est manipulable". J'ai également appris un fait intéressant en m'intéressant au système de la monarchie constitutionnelle à l'anglaise (système dont le nôtre est directement inspiré de) : le sénat est une institution législative qui se voulait un rempart contre les aléats d'opinion de la population qui, par définition ne connait rien aux affaires de l'état. J'ai perdu ma référence mais le lecteur réalisera bien que cela est tout à fait logique et cohérent. Le sénat sert de véto advenant le cas où la chambre des communes tenterait de faire passer une loi qui irait à l'encontre de certains "intérêts"... Mais j'avoue des fois, que je comprends pourquoi une telle institution existe. Il m'arrive parfois sincèrement de penser que nous ne sommes pas suffisamment mature pour nous occuper de nos affaires, de manière responsable. Je dis nous en parlant des citoyens, des électeurs, de tous les pays démocratiques de ce monde. J'observe des niaiseries comme la déroute de l'Islande, de la Grèce, du Portugal et tous les autres pays qui sont sur le bord de la faillite, et je me demande comment dans des pays riches et occidentaux, les gens ont pu amener leur propre pays - et leur vie - dans une pareille situation. J'ai lu concernant la déroute de l'Islande. J'ai entendu les nouvelles concernant la Grèce. Les Islandais ont vraiment manqué de s'occuper de leurs affaires. Ils ont laisser des hommes d'affaire sans scrupule mener le pays. Ils en payent aujourd'hui le prix puisque le niveau de vie des islandais a chuté dramatiquement. Je vois bien dans quel état sont nos finances au Québec et je ne puis que nous trouver bien chanceux d'avoir une économie beaucoup plus grande et un vaste pays abondant en ressources naturelles. Le Canada en entier, soit disant bien géré financièrement par le gouvernement sortant, devrait dire merci à la vie de contrôler une quantité de ressources naturelles aussi honteusement disproportionnée par rapport à la majorité des autres pays du monde. Nous vivons présentement une relative prospérité économique artificiellement gonflée par l'accès facile à toutes ces ressources - en particulier le pétrole - mais oui, également en ressources minières, hydroélectriques, forestières, agricoles et j'en passe. Nous croyons mériter le niveau de vie que nous avons présentement mais nous oublions de nous comparer. En asie, que ce soit en Corée du Sud ou au Japon, ou même dans des pays émergeants comme la Chine, l'Inde, le Brésil, etc, les gens travaillent BEAUCOUP plus que nous. Ils n'ont pas le choix. Alors pour revenir à la manière dont nous nous occupons de nos affaires, j'ai très peur que nous soyons en danger. Tout gouvernement qui essaierait présentement d'assainir les finances publiques en coupant, risquerait de ne pas se faire ré-élire. Parce que tout le monde proteste à chaque fois qu'on essaie de couper quelque part. Une lueur d'espoir à l'horizon : j'étais ravis de constater que la majorité des experts de divers domaines s'accordaient pour dire qu'il fallait hausser les frais de scolarité pour les étudiants du collégial et de l'université. Seul le Président de la Fédération étudiante collégiale du Québec s'y opposait, signe selon moi qu'il n'est pas au courant d'un certain nombre de choses. Je me sens capable d'affirmer cela, étant désormais un peu plus âgé et instruit. Il fut un temps où j'aurais protester. Et pour finir, je ne fais pas confiance au sénat. Je ne sais pas si je peux faire confiance en quelque forme de pouvoir que ce soit.

mercredi 9 mars 2011

Construire des ponts

Aujourd'hui, en lisant les nouvelles sur Linkedin, je suis tombé sur une idée qui me paraît très bonne; littéralement traduit : "Comment vaincre les résistances en construisant des ponts". Voici l'extrait :

When your good idea meets resistance, you may be tempted to push your agenda harder, convinced you can enlighten your ignorant audience. But, telling everyone you have the perfect answer rarely makes believers out of them. Don't despair. Instead, ask people to participate in shaping your idea, rather than expecting their unconditional buy in. Connect with them on their terms. Tell them what your vision is and then invite them to critique and add to it. You'll need to be open to other solutions and let go of your certainty that you've got it right. Chances are it will become a better idea and you'll have more people on board to help you make it a reality.

Ça fait un bout de temps que je me demande comment faire pour améliorer ma capacité à convaincre les gens. C'est tellement vrai qu'il ne suffit pas d'avoir une bonne idée : il faut surtout savoir se mettre dans la peau de l'autre lorsqu'on essaie de la vendre. Je suis persuadé qu'une idée est mieux reçu lorsqu'on ne se sent pas bousculé ou en compétition.



lundi 7 mars 2011

De l'enseignement

Je tiens fermement a présenter des cours intéressants, qui parlent aux étudiants. Toute la matière qui est présentée dans un cours est importante, mais il faut la présenter d'une manière telle que les étudiants en percoivent véritablement l'importance. La seule véritable manière de transmettre l'intéret et l'importance d'un sujet à des étudiants c'est de leur montrer un leader positif. Le rôle de l'enseignant, ce n'est pas seulement d'expliquer la matière, parce cela pourrait facilement être remplacé par un enregistrement, ou un livre. Non, le véritable rôle de l'enseignant, celui qui est irremplacable, c'est l'interraction entre une personne passionnée et expérimentée et une autre, réceptive a l'attitude du mentor.

samedi 5 mars 2011

Citation de Winston Churchill

You have enemies? Good. That means you've stood up for something, sometime in your life. (Winston Churchill)

mercredi 2 mars 2011

Ode a la programmation

Je sais pourquoi j'aime le métier de programmeur. J'aime ce métier parce que, au-dela du génie et de la science appliquée, il y a un art. L'art d'écrire du code, c'est surtout l'art de se faire comprendre, l'art de véhiculer l'intention. On peut le faire avec style ou avec simplicité. On peut le faire d'un premier jet, ou on peut le faire lentement, par révisions successives, jusqu'a froler la perfection. Pour bien programmer, l'artisan se doit de bien maitriser les langues : le langage de programmation et le langage courant. Parce que la nuance entre un mot et un autre peut faire toute la différence dans la réussite a communiquer l'intention de l'auteur. Il y a toutes sortes de programmeurs : des Céline et des Proust mais aussi des Simenon, des Higgins-Clark ou des Nothomb. Tous n'ont pas la meme intention et n'écrivent pas dans le meme objectif. Chacun doit trouver sa place.

lundi 21 février 2011

Le meilleur environnement de développement

Hier, j'essayais d'installer chez moi un environnement efficace pour programmer. Au bureau, j'ai atteint un niveau de confort jusqu'à ce jour inégalé pour me permettre d'être efficace et créatif. Il y a quelques années, j'aurais probablement crié à l'hérésie mais aujourd'hui je suis très heureux de travailler avec les produits Microsoft. Tout d'abord, Visual Studio est un environnement de développement très intuitif à utiliser. De plus, nous utilisons le langage C# qui est le langage le plus moderne (récent) avec le lequel j'ai travaillé. Finalement, nous utilisons un outil de refactoring extrêmement puissant du nom de Resharper. C'est parfait pour le bureau car, petit problème, les coûts de ces joujoux sont astronomiques. Visual Studio 2010 Professional : 1000$, Resharper 350$, sans compter notre environnement Team System dont je ne connais pas réellement le coût mais que je n'utiliserais pas à la maison de toute façon. Il est clair que je ne paierai pas une telle somme pour programmer pour le plaisir à la maison et j'aimerais être legit et ne pas pirater VS. J'ai donc essayé d'installer Resharper version personnelle sur la version gratuite de VS. Malheureusement, ces crapules avaient prévu le coût. Il n'est pas possible d'installer d'outils de Refactoring sur la version Express de VS. Il me restait donc une autre solution. Retourner voir ce que le monde Java a maintenant à m'offrir. Et je fus surpris. J'ai downloadé Eclipse (99Mb) et je l'ai testé. Tous les outils de refactoring auxquels j'étais habitués étaient présents. Gratuitement ! C'est comme magique. Je suis tout excité à l'idée de recommencer à coder en Java. Il y a certes quelques différences entre C# et Java mais ils s'équivalent. J'ai maintenant hâte de tester les environnements de travail en équipe gratuits ! Le monde m'appartient :)

Gérer, c'est coacher de Dany Dubé

J'ai pratiquement terminé de lire le petit fascicule Gérer, c'est coacher du l'analyste et ex-entraineur Dany Dubé. J'en suis encore renversé ! C'est le premier ouvrage que je lis sur le leadership, mais certainement pas le dernier. J'ai vraiment découvert un monde, une nouvelle perspective aux relations humaines, avec les gens qui m'entourent. Un nouveau paradigme de relations humaines, devrais-je dire ! Aller chercher le meilleur des gens qui nous entoure, partout, dans notre vie, être généreux, être magnanime et prêcher par l'exemple, voilà une façon brillante de Vivre.

Il va de soi que je le recommande chaudement à tous et j'espère qu'il vous touchera autant qu'il m'a touché moi.

samedi 19 février 2011

La démocratie détournée ?

Tel est le titre d'un article de Louis-Gilles Francoeur paru aurjoud'hui dans Le Devoir. Cet article m'a beaucoup fait réfléchir car il touche à la notion de liberté et à la démocratie, sujets qui me tenaient déjà beaucoup à coeur. Ce n'est certes pas la première fois que j'entends ou lis des trucs de la sorte : les chefs d'état sont des pantins, c'est l'argent qui mène le monde, la politique c'est du théatre, etc. Les exemples n'en finissent plus et à raison. Comme le dit si bien Francoeur : Si le citoyen se sent dépossédé de sa démocratie, c'est qu'il l'est, conclut l'analyse. Je cherche, à tord ou à raison, quel serait le moyen le plus efficace d'investir mon énergie pour changer le monde. Et évidemment, je n'ai toujours pas trouvé d'approche qui en vaille la peine. Alors je ne fais rien. et je rêve à la prochaine bouteille de vin que je boirai, au prochain magret de canard que nous ferons cuir. Comme le disait un de mes amis : "Tu es de la gauche caviar". Presque touché. Pas si sûr que je sois à gauche...

Mon nouveau mantra

  1. Écrire un test
  2. Écrire du code
  3. Exécuter les tests
  4. Refactorer
  5. Recommencer à l'étape 1

The King's speech de Tom Hooper

Mon temps est trop précieux pour que je me déplace voir des films médiocres ou ordinaires. Aussi, quand je vais au cinéma, cela relève de plus en plus de l'événement, aussi, j'en profites pour me gâter avec un popcorn trop cher. Ceci étant dit, lorsque j'entends dire qu'un film en vaut vraiment le détour, je m'excite et j'y vais. Ce fut le cas pour The King's speech qui ne m'a pas déçu. Tout comme Incendie, il est nominé pour un Oscar. C'est tout à fait compréhensible car tous les aspects du film sont de qualité : le sujet, l'histoire, les scénario, le jeu des acteurs, les décors. Tout était bien et j'ai vraiment passé un bon moment en compagnie de ma douce. J'en ai évidemment appris un peu plus sur cette époque et sur la monarchie anglaise, chose qui me concerne quand même un peu. J'en ai même profité pour parfaire mes connaissances au sujet de la monarchie constitutionnelle à l'anglaise. Vraiment fascinant...

Nouvelle citation

Any fool can write code that a computer can understand. Good programmers write code that humans can understand. (Martin Fowler)

lundi 31 janvier 2011

Valeurs et principes de programmation

Principes SOLID selon Robert C. Martin
  • Single responsibility
  • Open-closed
  • Liskov substitution
  • Interface segregation
  • Dependency inversion
(note) Liskov Substition et Single responsibility sont assez difficile à utiliser correctement.

Selon Kent Beck

Valeurs :
  • Communication
  • Simplicity
  • Flexibility
Principes :
  • Local consequences
  • Minimize Repetition
  • Logic and Data Together
  • Symmetry
  • Declarative Expression
  • Rate of Change

dimanche 30 janvier 2011

Les années-lumière : Le volcan de fin du monde

Ce reportage dont le sujet portait sur l'extinction massive qui eut lieu il y a 250 millions d'années m'a beaucoup fait réfléchir. Ce n'est pas tant à cause de la nouveauté du sujet mais plutôt parce que le moment était opportun. J'était mûr pour faire cette synthèse. Il faut savoir que j'ai lu le livre "Collapse" de Jared Diamond, qui est selon moi un incontournable, tout comme un autre de ses livres : "Guns, Germs and Steel". Ensemble, ces deux livres ont jeté les bases de ma compréhension de la société aujourd'hui.

La catastrophe

Dans ce reportage donc, on y mentionne qu'il y a 250 millions d'années, 95% des espèces marines et 70% des vertébrés sont disparus de la Terre. Cette extinction massive serait due à l'explosion d'un important volcan en Sibérie, et à la combustion d'une énorme quantité de charbon qui était présent en quantité dans cette région à l'époque. On croit que cette extinction aurait duré plus de 500 000 ans (suivant l'irruption du volcan). Le charbon et le volcan combinés auraient répandu d'immenses quantités de CO2 et autres gaz toxiques que la mer aurait lentement absorbé et qui aurait acidifié les océans jusqu'à en tuer la majorité des espèces qui y pullulaient. C'est quelque chose qui semble plausible de se reproduire puisque les humains sont maintenant si nombreux à brûler des combustibles fossiles, et cela, en si peu de temps.

Nos valeurs désuètes

Quand je regarde autour de moi, quand je discute, je réalise que les enjeux planétaires sont bien loins dans nos priorités personnelles, incluant les miennes. Il est étonnant de constater tout le chemin parcouru depuis l'aube de l'humanité. Les états, les gens, la liberté, la technologie... tout cela a beaucoup changé. Les technologies nous permettent maintenant de communiquer avec une quantité phénoménale de gens en même temps, pourtant, il est plus difficile que jamais d'arriver à s'entendre alors que certaines ressources commencent à se faire rare compte tenu de la population actuelle. Autant, il peut sembler vertueux et grand de valoriser la liberté individuelle, et je serai le premier à admettre que j'en bénéficie, et pourtant, cela causera probablement notre perte. À travers cette quête incessante de profit (de survie?) individuel, cette compétition finira par nous faire tous nous entre-tuer pour les terres encore fertiles, pour l'eau encore potable et toutes les autres ressources d'une quelconque rareté.

Voyez-vous, ce n'est pas tant que nos valeurs ne sont pas les bonnes, elles sont seulement rendue plus ou moins inapropriées pour le contexte. Malheureusement, les valeurs qui autrefois nous ont sauvées la vie, peuvent maintenant nous la faire perdre. L'inertie de l'attachement non fondé à des valeurs désuètes est considérable et rend toute société aussi rigide et adaptable qu'un kiwi de Nouvelle-Zélande. On persiste à dire qu'il faut travailler fort, qu'il faut être compétitif (nos entreprises notamment). Moi, j'en arrive au seul constat possible : la compétition nous tuera tous au bout du compte. Réalisons-nous pourquoi il faut travailler fort ? Deux raisons, de prime abord. Premièrement, les gouvernements, c'est-à-dire, tout le monde, est endetté jusqu'au cou à cause des générations précédantes, de la non-prévoyance et, oui, de l'individualisme collectif des générations passées (et présentes). Maintenant, on travaille donc aussi fort que les "boomers" mais on a moins en retour. En second lieu, nous voulons conserver notre niveau de vie tout en étant en compétition avec le monde entier, qui en majorité, vie bien en dessous de notre seuil de la pauvreté. Tout ce beau monde nous regarde aller et veulent eux aussi vivre comme nous. Et c'est le cercle vicieux de la compétition... Et c'est pathétiquement comique de réaliser que nos gouvernements occidentaux sont endettés des milliers de milliards (!) de dollars. À qui ? Qui prête cet argent ? Mais qui donc s'en met à ce point plein les poches en intérêts ? Les banques, et quelques autres pays qui vont biens ... comme la Chine.

Comment cuire une grenouille... Ainsi que la conscience et le devoir moral

J'ai longtemps crû que d'être conscient de quelque chose me coinçait dans un espèce de devoir moral d'agir et le conflit m'a habité un bon moment. Aujourd'hui, j'admets que je n'y peux rien, il y a des forces qui nous dépassent et je ne crois plus qu'on peut éviter la catastrophe. Par contre, je trouve cela extrêmement triste. Ce constat désolant que nous allons inéluctablement, petit à petit, détruire notre unique lieu de vie possible connu, ou pire, nous achever en même temps, me rend triste. De la même façon que je suis face à la mort. Je me sens impuissant. J'anthropomorphie (si le verbe existait) la planète, comme si c'était un être humain qui allait mourir et je vis les mêmes émotions. Même si c'est probablement pour dans encore très très longtemps...

Incendie de Denis Villeneuve


Ce soir, je suis allé voir le film "Incendies" de Denis Villeneuve. J'ai passé un moment de cinéma extraordinaire ! Le film m'a transporté, fait vivre des émotions intenses et finalement, laissé complètement abasourdi lorsque le générique est arrivé. Franchement, je ne crois pas avoir vu un film aussi bon depuis très longtemps. C'est un film dit "de répertoire", avec en arrière-plan le Liban durant la guerre de la fin des années 70. On y voit également quelques scènes du Liban d'aujourd'hui et au Québec. L'histoire est basée sur la pièce "Littoral" de Wadji Mouawad.

vendredi 28 janvier 2011

Message à mes coéquipiers concernant la qualité de notre code

J'ai adressé cette lettre à mes coéquipiers dans l'espoir de faire monter d'un cran le niveau de qualité du code que nous écrivons. Pour le contexte, cette lettre est la réponse à un problème d'engagement que notre patron soulevait par rapports à nos meeting de scrum (un processus de gestion de projet) mais qui avait des ramifications plus profondes, comme on peut le constater plus bas. Je suis fier de cette lettre car je trouve qu'elle résume bien la situation, et que par celle-ci, je fais preuve de leadership.

On ne peut pas être contre la vertue. C'est évident que je suis d'accord avec toutes les propositions pour le scrum.

Toute cette réflexion par rapport à notre identité et notre rôle d'ingénieur logiciel m'a fait réfléchir sur notre travail. Je dois vous admettre que quelque chose me dérange dans notre façon de travailler. Ce n'est pas un blâme, parce que, d'abord, je suis le premier à admettre que j'ai besoin d'aide pour produire du code de qualité. Ceci étant dit, je trouve que la qualité du code qu'on livre, en général, laisse beaucoup à désirer. Le premier indice (bad smell) qui nous indique nous avons un problème, c'est la clarté, la lisibilité et la maintenabilité de notre code. Les métriques de qualité comme la maintenabilité et la clarté sont très difficile à mesurer. Mais pensez seulement aux nombre de fois, qu'on se demande qu'est-ce que fait une méthode, qu'est-ce que fait tel test, pourquoi est-ce que telle variable existe, pourquoi avoir choisi ce design... pourquoi les tests sont aussi difficiles à maintenir. Je pense qu'il faut avoir l'honnêteté intellectuelle d'admettre qu'on a de la difficulté. C'est seulement une fois que nous aurons admis cela que nous pourrons avancer. Ceci étant dit, j'ai quelques solutions à proposer :

Ownership du code et responsabilisation

Nous devons tous avoir l'impression que le code nous appartient. Nous devons nous sentir responsable de ce qu'on fait ET de ce que les autres font. Quand quelqu'un constate qu'une partie du code n'est pas à la hauteur, il faut que ça nous fasse quelque chose. Est-ce que ça ne vous choque pas de voir du code tout croche ? N'avez-vous pas l'impression que c'est intolérable de produire du code tout neuf qui est déjà indéchiffrable et mal conçu ? Il nous faut tous ressentir ça. C'est la conséquence directe de la possession de quelque chose. Quand ce quelque chose nous appartient, on veut en être fier et on veut l'entretenir. Excuse-moi Hugues, je sais que tu n'aimes pas être en vedette mais je vais te prendre en exemple. Tout comme Hugues, il faut qu'on ait tous la rage de rentrer dedans et refactorer sans pitié. Je le sens que Hugues a autant à coeur l'entretient du code que l'entretient de sa maison, parce que, pour lui le code est sien.

Ce qui m'amène à mon second point.

Peer pressure

Je crois que nous sommes beaucoup trop complaisants envers les erreurs. Pas les nôtres ! Celles des autres. Nous n'avons aucune difficulté à admettre nos erreurs , mais encore faut-il être capable de les identifier. Pour cela, le regard des autres est très utile. Par contre, il semble que nous ayons beaucoup plus difficulté à parler des erreurs des autres que des nôtres ! Comment peut-on apprendre si on ne se corrige pas mutuellement. Les collègues doivent absolument pouvoir servir de miroir, pour que l'image qu'ils nous renvoient de nous-mêmes et de notre travail, soit juste. Ce n'est pas notre boss qui va nous corriger sur le code, il ne code pas. Je vais citer un article que je viens de lire concernant les builds pétés:

One of the best solutions to the problem of people not checking their code before they check it in is peer pressure. Anyone who checks in code without compiling it first ought to feel embarrassed by such a mistake, and if not, the other people around them should strongly encourage them to feel embarrassed. Shame, it turns out, is a strong motivator for avoiding antisocial behavior. Like many—or perhaps all—of KV's suggestions, shaming can be taken too far, but I suggest you try it and see how it works.

Depending on Mommy to tell off the misbehaving kids becomes tiresome both for you and the project management after a while. What you want to see is a good working culture develop, one in which people know that breaking the build is like taking a dump in the middle of the break room; funny once, but usually unacceptable.

Je pense que ceci s'applique également à nous. Si on ne réagit pas lorsqu'on voit des conneries, on ne sera pas émotivement affecté et on cela ne nous poussera pas à changer nos mauvaises habitudes. Je crois franchement que s'il est vrai qu'on est une équipe, il faut être solidaire et être engagé et ça passe par le peer pressure. Mais pour avoir envie d'appliquer le peer pressure, il faut avoir à coeur la qualité du code qu'on produit donc l'étape 1 (ownership du code) est un prérequis. Pour favoriser le ownership du code, il faut touchez à toutes les parties du code et participer aux refactor des parties qui nécessitent d'être améliorées.

Ce qui m'amène à ma dernière suggestion.

Pair programming

L'expérience que j'ai gagnée à programmer en paire (en jumelage?) est incalculable et cela s'est confirmé en le faisant avec Hugues depuis 2 jours. Je propose donc que nous pair programmions à tour de rôle en rotation ET/OU qu'Hugues pair programme à tour de rôle avec chacun d'entre-nous. Parce que je crois que grâce à son expérience, il peut apporter beaucoup à l'équipe en nous montrant étroitement comment il pense/travaille.

Voilà,

C'était ma montée de lait. Merci Pascal pour ton rappel à l'ordre. J'ai saisi l'opportunité au vol parce que tout ce dont je viens de parler, c'est aussi ça le professionnalisme et c'est aussi ça, être ingénieur logiciel.

Merci

Martin