lundi 9 juillet 2018

Comment les touristes détruisent la planète

Ce titre est évidemment inspiré par l'excellent ouvrage d'Hervé Kempf "Comment les riches détruisent la planète".  Ça aurait pu s'appeler "comment on se fait vendre un style de vie qui détruit la planète" ou quelque chose du genre.  L'idée que j'essaie d'avancer, ou la perspective, c'est que certains comportements que nous avons, qui peuvent sembler inoffensifs, sont parfois nocifs.  Les voyages en avion en particulier, de quelque type que ce soit (tout inclus, visite organisé ou sac à dos) dès qu'ils sont en avion.  Lisez d'ailleurs ce qui suit, tiré de cet article du Devoir : 

"Grosso modo, un déplacement intercontinental génère de deux à trois tonnes de GES par passager, soit l'équivalent des émissions d'une voiture intermédiaire pendant un an.". 

C'est énorme! S'il y a une chose que j'ai retenu de mon passage d'une demi session au bacc en philo c'est l'éthique de Kant. Le principe est relativement simple, j'en ai tiré une règle du pouce pour savoir si une action est moral ou non (bien ou mal) : si tu ne peux pas appliquer un comportement à l'ensemble de l'humanité, parce que ça n'aurait pas de sens ou que ce serait auto-destructeur, alors ce comportement n'est pas moral.  Donc si j'applique cela aux voyages en avion, je pense qu'on peut affirmer pas mal sans peur de se tromper que si tous les humains voyageaient en avion comme le font les touristes des pays riches, cela mènerait à la création d'une pollution si grande que nous serions incapable de contrôler les gaz à effet de serre et la température de la planète augmenterait bien au delà du seuil considéré gérable.  De plus, la répartition de la richesse étant ce qu'elle est, il se trouve que les occidentaux, nous vivons en moyenne comme si nous avions 4 planètes terre de ressources disponibles. C'est ce mode de vie et cette richesse qui est nécessaire pour faire du tourisme en avion tous les ans.  Encore une fois, est-ce que c'est moral que nous vivions tous à l'occidental? Évidemment non, il faudra inévitablement aller vers la décroissance un jour, par choix ou par la force.  Mais ceci est un autre sujet.  

Revenons à mon titre et mon lien avec l'ouvrage d'Hervé Kempf.  Il y a un autre problème avec le tourisme, problème très clairement mis en évidence dans le livre.  Le tourisme, les voyages, c'est également le mode de vie, le plaisir, la découverte, et tout ce qui va avec.  Quand un de ces innombrables blogueurs-voyageurs me parle de ces pays qu'il visite et des plaisirs de la découverte, des autres cultures, des autres langues, il me convainc de quelque chose.  Il me parle de ce qu'il aime et cela, ça me parle et je peux faire des rapprochements avec ma propre vie et alors, ça me donne le goût d'en faire autant.  Vous voyez ou je veux en venir?  Quand je lis la section Voyages dans LaPresse+, on me vend l'idée que tel ou tel endroit mérite d'être visité, et que plein de gens le font déjà.  Quand je lis la section Habitation de LaPresse+, on nous présente chaque samedi des maisons de riche qui ont fait des rénovations exceptionnelles et tout est moderne, au goût du jour, avec la vision d'un architecte raffiné ou que sais-je encore.  Ma maison me parait bien terne quand je lis cette section.  C'est à ce point vrai que si j'essayais de la vendre, on reprocherait sûrement à ma maison, son manque de "rénovations", qu'elle n'est pas au goût du jour.  Tout fonctionne pourtant très bien... Je ne sais pas pour vous mais je trouve que de voir toujours toutes ces choses que je n'ai pas, crée insidieusement l'étrange sensation que ce que j'ai n'est pas suffisant.  Tous ces gens qui quittent leur boulot, font le tour du monde, on les met sur un piédestal et tout et c'est vrai que ce sont des gens qui ont du guts et j'admire leur capacité à organiser leur vie pour réaliser leurs rêves, et c'est ben correct.  Si je déplore quelque chose c'est que partout on voit ceux qui l'ont, peu importe ce que c'est, et ça donne le goût aux autres de l'avoir, et ça crée un momentum d'envie, qui fait en sorte que tout le monde en veut plus.  Il n'y a pas que les médias qui sont responsables, il y a sûrement une portion toute naturelle de psychologie humaine élémentaire qui soit en cause.  Dans son livre Kempf parle des gens qui sont situés dans une couche sociale et qui veulent essayer de faire partie de la couche en haut d'eux.  À la tête de la pyramide sociale, le fameux 1%, présente le syndrome du "mon bateau est plus gros que le tien".  On ne peut pas que blâmer le 1% non plus, nous devrions tous et sommes tous capables d'être conscients de ce qui se passe, mais il est probablement un fait que ce sont eux qui tirent vers le haut la consommation, avec leur vie de "jetset", qui fait rêver tout le monde.  Est-ce qu'on peut blâmer les blogueurs qui voyagent en avion et qui partagent leur expérience? Pas plus, pas moins.  Nous qui voyageons, qui sommes des touristes, sommes tous, selon moi, dans l'immoralité.



Est-ce que j'arrêterai de voyager? Non.  Peut-être raconterai-je un jour pourquoi... Allez savoir

vendredi 27 novembre 2015

La stratégie boursière naïve de la rotation des banques

Je viens de lire un article intéressant dans le journal Les Affaires concernant la "Ubérisation" des banques :
La concurrence d’une entreprise technologique innovante pourrait être désastreuse pour l’industrie bancaire traditionnelle, prévient Antony Jenkins, l’ancien pdg de Barclay’s. Dans un discours prononcé à Londres, l’homme d’affaires dit craindre que les services financiers connaissent leur « moment Uber ». Cela fait référence à la société californienne qui a bouleversé l’industrie du taxi avec son service de covoiturage payant. M. Jenkins note l’arrivée d’une nouvelle vague d’entreprises technologiques. Celles-ci sont capables d'offrir de meilleurs services à moindre coût que les grandes institutions financières. Avec cette perturbation, le nombre d’employés des grandes banques pourrait fondre de 50% et leur rentabilité pourrait s’effondrer de 60%, prévient M. Jenkins.
Ce que j'appelle la stratégie boursière naïve de la rotation des banques consistait à présumer que le marché des banques canadiennes est une valeur sûre pour faire des profits, années après années, et qu'une meilleure croissance est forcément à venir pour celle qui a le moins bien performé pendant une année (chacune s'échangeant la palme de la meilleure et de la moins bonne performance à chaque année), et donc, qu'il suffit d'acheter des actions de la banque qui a le moins bien performer pour s'assurer un bon rendement l'année suivante tout en ne prenant qu'un risque minimal, en plus des généreux dividendes.  

Et donc, cette "Ubérisation" des banques viendrait rendre cette stratégie extrêmement risqué.   En fait, toute placement à long terme dans les banques devient subitement plus risqué.

samedi 21 mars 2015

Mesurer le bonheur

Pas toujours facile de savoir si on est heureux... surtout si on ne s'arrête pas pour se le demander.  Mais encore faut-il se poser les bonnes questions.  En lisant un reportage à Radio-Canada, j'ai trouvé que les questions de leur sondage pour connaître le niveau de bonheur de divers pays du monde était déjà un bon début pour savoir quelles questions se poser.  Voilà donc les questions à se poser, si l'on se fit au sondage :

  1. Vous sentiez-vous reposé?
  2. Vous a-t-on traité avec respect?
  3. Avez-vous ri ou souri beaucoup?
  4. Avez-vous appris quelque chose d'intéressant?
  5. Avez-vous ressenti ces émotions durant une bonne partie de la journée? Avez-vous ressenti du plaisir?

mercredi 4 mars 2015

Citations qui me tiennent à coeur ces temps-ci

Certaines sont de moi, d'autres, je ne me rappelle plus...

Exister c'est se battre pour se qui nous tient à coeur

"He's unsure of what he wants, and this puts him in a state of constant fear.

Vivre c'est essayer des nouvelles choses, pas répéter constamment les choses qu'on aime du passé.

Si tu as peur de quelque chose, imagine le pire scénario en lien avec cette peur et accepte que ça va arriver et ta peur disparaitra.

mardi 11 novembre 2014

Les phrases du jours...

Extrait lu dans un ... Coup de Pouce : Titre : "Je démarre mon entreprise !" Étape 1 : Vérifier si on a ce qu'il faut.

"Finalement, la passion est un ingrédient indispensable à la réalisation de notre projet (...) Démarrer une entreprise, c'est stimulant, passionnant et valorisant, mais c'est aussi épuisant et ça nous remet en question (...) Si notre désir vient seulement de la tête, on manquera de courage pour tout affronter (...) Notre projet doit être le rêve pour lequel on se lève tous les matin (...) Démarrer une entreprise peut être ardu.  Si bien qu'on se dit souvent qu'on ne passera pas au travers.   Mais quand on est guidé par la passion, on y parvient."

Lu dans le livre de "The Bull of Heaven" the Nawar Alsaadi

"It is such a shame to see people constructing artificial walls around their heads - wall that artificially hold them within imaginary boundaries setting out what they could and could not achieve.  Those who build these imaginary prisons have a harder time escaping them the longer they confine themselves.  Some say the easiest person to fool is yourself; I believe the easiest person to imprison is yourself."

dimanche 26 octobre 2014

Du rôle du gouvernement... ça fait réfléchir

Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l’épargne.
Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.
Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.
Vous ne pouvez pas encourager la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.
Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.
Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous gagnez.
Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l’indépendance.
Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant à leur place ce qu’ils devraient faire eux-mêmes.

Abraham Lincoln, 1860, devant le congrès.

jeudi 25 septembre 2014

La peur de se lancer en affaire quand on est jeune


"Les gens pensent que créer une entreprise est difficile et éprouvant.  C'est pourquoi on entend souvent : je vais me trouver un emploi stable pour apprendre et après je lancerai mon entreprise.  Le problème, c'est que vous ne serez jamais jeune à nouveau.  Quand vous aurez l'impression que vous aurez appris, vous aurez 35 ans, vous aurez une famille... Quand on est jeune, on a tellement plus de propension à prendre des risque, alors, prenez-les ! Faites quelque chose; essayez de faire de grandes choses."
Helge Seetzen

mercredi 10 septembre 2014

Étude intéressante...

L'intranet encore peu utilisé au Québec
C'est notamment le cas chez les PME, révèle une étude du CEFRIO obtenue par LesAffaires

mardi 13 mai 2014

Les clichés

Entendu au bureau aujourd'hui : Les clichés... quand t'as rien à dire, c'est ça que tu dis.  Tellement vrai.

jeudi 20 mars 2014

Un coach d'équipe

Salut Boss,

L'autre jour, lors d'un retour sur l'activité Le tao d'une équipe, je te disais que ça nous prendrais un coach d'équipe pour s'améliorer.  Tu ne semblais pas convaincu mais je pense que c'est à cause d'un malentendu (si tu comprenais, tu serais d'accord...).  Quand je dis qu'on a besoin d'un coach d'équipe, ça ne veut pas dire, qu'on a un problème.  Ça veut dire qu'on peut s'améliorer.  Ça veut dire qu'on a atteint un plateau et que si l'on veut progresser, il nous faut de l'aide extérieure, parce qu'on est trop proche du sujet qu'on étudie. Nous sommes une équipe Agile, et nous croyons que nous pouvons tous nous améliorer sur le plan individuel et que sur le plan collectif. Un individu ou une équipe, c'est comme un jardin, ça prend de l'entretient et ça pousse lentement et ça demande fréquemment des correctifs.  Tu peux laisser aller et ça va pousser pareil (la nature s'occupe très bien d'elle-même), mais si tu veux en augmenter le rendement, ça peut prendre un peu d'aide.

Je reviens sur la prémisse de base que je crois la plus problématique pour qu'on se comprenne.  Tu trouvais que j'étais négatif, que je voyais des problèmes (ou tu n'en voyais pas)... Je n'est jamais dit qu'on avait un problème : j'ai dit qu'on n'était pas parfait.  Je suis d'accord avec toi que tout est une question de budget ou plutôt de priorité.  Maintenant que tu comprends que je ne suis pas négatif, il nous reste juste à se demander jusqu'à quel point c'est prioritaire pour toi de faire progresser l'équipe en tant qu'équipe, sur le plan de la connaissance d'elle-même, de la compréhension de l'autre, du respect, de l'intelligence émotionnelle.  On peut bien se donner des connaissances extérieures technologiques ou autre autant qu'on voudra, ça ne couvre qu'une partie du spectre des connaissances qu'il nous faut acquérir.  L'autre partie du spectre c'est envoyer tes employés suivre une formation sur l'intelligence émotionnelle, c'est les inviter à aller à un colloque sur le leadership collaboratif.  Mais pour intégrer toutes ses connaissances qu'on a acquise sur soi, par introspection, rien de mieux qu'un bon coach pour passer de la théorie à la pratique ;) Enfin... ce n'est pas tout qui doit être amélioré à tout prix, il y a aussi des choses qu'on peut très bien trouver satisfaisantes comme elles sont, ça s'appelle accepter.  C'est juste que dans le cas présent, j'ai l'impression qu'on peut faire tellement de choses avant d'en être rendu au point d'accepter.  

Parlant d'accepter, sur une note plus personnelle, j'ai compris quelque chose récemment. J'étais beaucoup sujet au tourment, je perdais une énergie folle parfois à me repenser à des problèmes passés ou à venir.  J'ai découvert une solution simple à ce problème.  Le tourment, qui est par définition intolérable, c'est le statu quo.  Il faut donc passer à l'action quand on se tourmente.  Deux seules options existent : soit j'accepte la situation telle qu'elle est, soit je prends une action concrète pour régler la situation.  Le statu quo n'est plus une option, il tout simplement complètement une perte de temps et d'énergie, et ça, je n'en ai plus à perdre.

dimanche 9 février 2014

Les jeux olympiques

Les jeux olympiques sont-ils pour les pays une compétition pour savoir qui pisse le plus loin ? Depuis toujours j'ai l'impression qu'il y a là l'expression d'un nationalisme malsain mais qui, oui, je l'admet, permet aussi d'être une vitrine exceptionnelle pour la renommée internationale de la ville et du pays hôte.  C'est évidemment pour les compétiteurs qui participent aux jeux, l'ultime gloire, l'ultime compétition, celle qui consacre des années d'efforts.  Et c'est parait-il un événement aux retombées économiques importantes. Mais quand les jeux coûtent 50 milliards de dollars, est-ce que les retombées économiques sont suffisantes pour justifier un tel investissement.  Clairement, il y doit y avoir d'autres raisons. 

Comme l’île de Pâques
Personnellement, je ne peux pas m'empêcher de penser à l'ïle de Pâques, où les chefs des différents clans se seraient fait la guerre de celui qui pisse le plus loin en construisant des statues toujours plus grandes à la gloire de leurs chefs. Certains pensent que ce genre de comportements annoncent souvent le début de la fin pour une civilisation (voir l'excellent ouvrage écrit par Jared Diamond Collapse : how societies choose to fail or succeed.  Est-ce ce qui nous attends?  Je ne pourrais dire mais je crois reconnaître un pattern.  Enfin...

La corruption
Dans le cas qui nous intéresse, les jeux de Sochi, j'ai vu un reportage intéressant hier.  La Russie ne serait-elle pas tout simplement en train de faire une extraordinaire passe de corruption? Des prix gonflés pour enrichir les poches des amis du régime Poutine, qui doit lui même avoir des intérêts personnels dans la chose. Le gouvernement de Poutine semble le parfait outil pour faire cela.  Derrière ce qui semble être le projet personnel d'un homme, derrière la fierté nationale de recevoir le monde entier et d'en mettre plein la vue à tous, n'y a-t-il pas là tout ce qu'il faut pour fourrer tout le peuple russe en toute impunité ? Ce n'est même pas mon argent et je suis révolté ! Il faut dire que j'ai l'impression qu'on se fait faire la même chose ici (à plus petite échelle, j'espère). Le stade Olympique de Montréal, au prix de 1.47 milliard (2006) n'a-t-il pas coûté bcp trop cher? Ouille ! Et attention ! Nous ne sommes pas à l'abri d'autres escroqueries : les projets du CHUM, de l'échangeur Turcot et du pont Champlain sont d'autres projets de plusieurs miliiards de dollards ! Il faut qu'on s'occupe de nos affaires... Et les jeux de Beijing ? et les jeux de Londres ? et les jeux de ... ? 

I would prefer not to

"I would prefer not to"... phrase a été reprise par le mouvement occupy Wall Street.  Cette phrase fut d'abord mise dans la bouche du personnage de Bartleby de la nouvelle "Bartleby, the scrivener" par l'auteur américain Herman Melville (auteur du fameux roman Moby-Dick), au milieu des années 1800.  La phrase inspire aujourd'hui à la résistance passive face à des forces souvent trop grandes pour être combattues directement.  

Un débat imposé
J'ai le goût d'appliquer ce principe à des faits de l'actualité.  Prenons le débat sur la charte de la laïcité au Québec.  Je me suis rendu compte, en prenant un peu de recul, que le gouvernement en place, à travers les médias, m'a imposé un débat.  Leur stratégie est à peine dissimulée.  On crée un débat sur un enjeu qui vient chercher le québécois là où il est sensible : son identité. Le parti au pouvoir fait sienne la position la plus populaire et on a une très belle stratégie pour obtenir une victoire électorale.  Ce n'est absolument pas nouveau comme stratégie.  Est-ce que c'est juste moi où c'est juste tellement plus clair cette fois-ci ? Difficile à dire mais ça apparaissait également assez clairement pendant le débat sur les frais de scolarité.  Toujours est-il que je disais qu'on m'a imposé un débat.   

Un enjeu électoral
Le gouvernement, "démocratiquement élu" par le peuple serait donc mandaté, de par dans son programme électoral, de proposer une charte des valeurs de la laïcité, etc.  Je n'ai pas vérifié si c'était clairement indiqué dans leur programme électoral.  Assurez-vous au passage de déranger le plus de minorités possibles avec la dite charte et de réconforter les tendances racistes ou idéalistes d'une majorité silencieuse et vous avez tout ce qu'il faut pour polariser le débat, que les médias s'en mêlent jusqu'au cou, tellement c'est croustillant comme échange. Et puis après, quand on va tous être bien réchauffés, on va nous dire que c'est un enjeu électoral et on va me demander mon vote pour que je prenne parti (oui étant le parti au pouvoir, non étant tous les autres partis).   

En être conscient, je m'élève au dessus du débat...
C'est bizarre, pourquoi est-ce que j'ai l'impression qu'on essaie de me manipuler en me demandant mon vote?   Pourquoi est-ce que j'ai l'impression qu'on essaie de m'inclure dans un système dont je n'aime pas du tout le fonctionnement?  Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que les vrais enjeux ne sont jamais discutés? Non, je ne peux pas combattre directement cette puissante machine qu'est le gouvernement, c'est vrai. Mais je peux résister passivement.  Quand on me fait le coup, comme on le ferait à un enfant de deux ans qui répondrait toujours non à tout, et qu'on m'offre le choix entre des toasts et des céréales pour me forcer à répondre quelque chose, alors je m'élève au dessus de la question, comme un être conscient, et je répond "I would prefer not to".

jeudi 6 février 2014

TDD is just a software practice

Today, I’d like to talk about Test-Driven Development (TDD) and its place in our developer life. Especially, since it is a software practice that has received a lot of attention recently, especially in the Agile World.

I’ve had many discussions with my colleagues about TDD.  Don’t get me wrong, I like the intention behind TDD but I just can’t convince myself that we should always use TDD, everywhere.  Of course, using words like “always” and “everywhere” makes it easy not to be convinced of anything!  There are always exceptions and I’m sure my colleagues would agree with that, so in a way, we’re on the same page ;)

What makes me skeptical is how a small group of individuals, with evangelistic motivation (lecturers, consultants and the likes), are now taking a lot of place in the prevailing discourse, having found THE way (or should I say “the silver bullet”) to develop every kind of software.  The TDD practice is very appealing (or not), in a way, because the principles behind it are so simple.  More people are quickly adopting the practice, as if it was bad not to adopt it.  But wait a minute…  Why should someone change his software practice if it’s working for them, for their context, etc ? In fact, many people don’t because they don’t feel they need to and I think they might be right.

Read recently on a forum post answering the question “What do I lose by adopting test driven design?.  This post was supposedly written by Uncle Bob (Robert C. Martin), writer of several good books on software design, lecturer and a very active proponent of TDD.


You lose the ability to say you are "done" before testing all your code.

You lose the capability to write hundreds or thousands of lines of code before running it.

You lose the opportunity to learn through debugging.

You lose the flexibility to ship code that you aren't sure of.

You lose the freedom to tightly couple your modules.

You lose option to skip writing low level design documentation.

You lose the stability that comes with code that everyone is afraid to change.

You lose the title of "hacker".


Ok, on the surface, it is funny but the content is debatable.  First, the way he writes is misleading, because he is suggesting that he knows (or implies) what software practice the reader uses.  What about people carefully writing their tests last and carefully designing first? What about people writings tests first without doing TDD ? What about designing by contract ? Why is Uncle Bob implying that if I’m not doing TDD then I must not be testing my code or I must be designing it badly ? Was all software badly written before TDD ? Of course not ! But it seems to me that this kind of discourse is way too common these days.  I really like Uncle Bob, he is very charismatic .  Unfortunately, the way he talks, the way he writes, when he sells TDD and professionalism, is demagogic .  I’ve heard him debate with Jim Coplien, a well-known writer, lecturer and researcher, and he is a lot less demagogic when he is challenged.  I cannot prove the following assertion but it looks to me like he decided to stop the interview when he concluded that he could not convince Jim Coplien. I’d like to add that Uncle Bob did not convince me that a good architecture would emerge efficiently, using TDD, when responding to Coplien’s example of programming  a bank account.

Now back to TDD.  I’m not saying TDD is bad, all the contrary.  But the burden of proof is on the side of the proponents of TDD.  There is not enough empirical studies on the matter to conclude anything yet.  The studies I have read conclude often to mitigated results because it is very difficult to isolate the factors influencing the metrics.  For me, it is very clear that convincing people to adopt TDD by showing coding kata demonstrations and a persuasive argumentation is not enough.  Sure, it will influence people.  But we should ask for numbers ! Show me the numbers! And I don’t care if Kent Beck successfully applied TDD to every projects.  Kent Beck is hardly representative of the common programmer.

Moreover, I claim a more global approach in choosing our software practices.  Certainly, I agree that there is a general need for improvement of the software quality delivered in the industry.  Certainly there is still a need for more professionalism. TDD might have served its purpose in bringing testing software quality at the center of the discussion.  TDD also served its purpose in bringing software design on the front line.  But now that we are more conscious about that, could we consider choosing other alternatives?   There are many ways to achieve quality software.  And what is quality software anyways…

I’d like to conclude on the following note; my latest thoughts and readings on the subject got me deeply interested to know more about Design by Contract programming, which seems to me like a more formal approach to testing software than TDD is.


Bye !

vendredi 18 octobre 2013

Citation Bob Marley

Ça pourrait s'appliquer à une femme aussi...

“He’s not perfect. You aren’t either, and the two of you will never be perfect. But if he can make you laugh at least once, causes you to think twice, and if he admits to being human and making mistakes, hold onto him and give him the most you can. He isn’t going to quote poetry, he’s not thinking about you every moment, but he will give you a part of him that he knows you could break. Don’t hurt him, don’t change him, and don’t expect for more than he can give. Don’t analyze. Smile when he makes you happy, yell when he makes you mad, and miss him when he’s not there. Love hard when there is love to be had. Because perfect guys don’t exist, but there’s always one guy that is perfect for you.”

jeudi 10 octobre 2013

Ma souffrance

La souffrance que je me crée dans le présent est une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est.  Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement.  Sur le plan émotionnel, c'est une forme de négativité.  Maintenant que j'en ai pris conscience, la prochaine étape est de cesser de résister et d'accepter (lâcher-prise).  Quand j'aurai fait cela, alors peut-être, je laisserai mes pulsions créatives me guider et cesserai de prendre des décisions par rapport à ma vie, dictées par mon mental.  J'essaie, dès maintenant... GO !

mercredi 25 septembre 2013

Agile & Iterative Development, a Manager's Guide par Craig Larman

Je viens de recommencer à lire du Craig Larman.  C'est un retour au sources parce que c'est ce qu'on nous faisait lire à l'université.  Ce n'est pas le même livre (celui-ci est plus orienté Agile) alors il y a surement quelque chose d'intéressant à comprendre, un autre point de vue, etc.  Une chose que j'avais beaucoup aimé lors de mes premières lectures, c'est ses choix de citations en introduction de chapitre.  Ce livre ne fait pas exception, la touche personnelle de Larman est là. Première citation qui m'a bien fait sourire au chapitre 1 :

Logic is the art of going wrong with confidence - Joseph Wood Krutch

et au chapitre 2 :

Experience is that marvelous thing that enableds you to recognize a mistake when you make it again - F. P. Jones

Et vlan ! ;)


mardi 3 septembre 2013

Henry David Thoreau said in Civil Desobedience

"As for adopting the ways which the State as provided for remedying the evil, I know not of such ways.  They take too much time, and a man's life will be gone.  I have other affairs to attend to.  I came into this world, not chiefly to make this a good place to live in, but to live in it, be it good or bad."

Cité hors contexte, mais ça m'inspire.

lundi 2 septembre 2013

Développement guidé par les tests d’acceptation (ATDD/BDD) au ministère de la défense nationale, un retour d’expérience

J'ai finalement reçu la nouvelle vendredi ! Ma proposition de présentation a été acceptée au Agile Tour Montréal 2013 ! Je vais donc présenter pendant une heure mon expérience d'implantation du processus de développement guidé par les tests d'acceptation au sein de mon équipe au ministère de la défense nationale.
La description de la présentation
L’équipe du projet Forteresse a choisi de mettre en place des tests d’acceptation automatisés rédigés avec le vocabulaire du métier.  Le développement de toute nouvelle fonctionnalité passe d’abord par l’écriture des scénarios de test en langage Gherkin, favorisant ainsi une meilleure communication entre les acteurs du projet, tôt dans le processus.  L’équipe a développé une structure et un cadre d’application pour aider à la rédaction des scénarios de tests.  Tous les membres de l’équipe participent à l’écriture des scénarios en langage Gherkin qui sont ensuite testés en C# avec nUnit, SpecFlow et Watin.  

Des signes à ne pas ignorer

Il m'est souvent arrivé par le passé de regarder des films, par exemple, et de ressentir un profond malaise quand je vois des personnages dans certaines situations ou en train d'aborder certains types de problèmes.  Je réalise maintenant qu'il s'agit de signes à ne pas ignorer pouvant me conduire à mieux me connaître et à voir les choses telles qu'elles sont réellement.   Trop souvent j'ai fermé la télé.  Trop souvent j'ai préféré ignorer ces signes car ils sont également signes de douleur.  Maintenant, il est temps d'affronter ces peurs, même si ça peut faire mal.

jeudi 13 juin 2013

La France, c'est différent

J'ai beau avoir passé pas mal de temps dans ce pays, il y a encore des choses que je ne comprends pas.  

Les choses moins biens

Pourquoi est-ce que dans plein d'endroits publics, il n'y a pas de siège sur les toilettes !? Si la raison c'est qu'ils ont peur de se les faire voler, la question naturelle qui émerge c'est qui voudrait voler un siège de toilette ?! Ou alors, est-ce parce que c'est trop de trouble à laver parce que les hommes pissent toujours dessus.  Alors comment expliquer que les sièges soient manquants aussi dans les toilettes des femmes. Mystère...

Ou encore on nous répond en anglais quand on parle.  5 fois dans tous le voyage.  Va savoir, il parait que quand on parle on a un accent anglais... américain peut-être, je ne sais pas mais c'est quand même un peu vexant ! La réponse :  "Vous pouvez parler français, on est québécois !"

Les choses mieux

Bon moi je n'en raffole pas mais les gants de toilette, c'est introuvable ici et c'est pourtant très bien, ça reste mieux dans la main qu'une débarbouillette ! Ou alors, les autoroutes... ils ont des haltes routières à tous les 5 km (sans exagérer).  Pour les voyages avec bébés c'est formidable.  Pourquoi on n'a pas ça ? Ou encore les salles à langer ! Il y en avait pratiquement partout et elles étaient super bien aménagées, avec des rouleaux de papier comme chez le médecin pour la salubrité.  Ça s'était génial !

Sur la route encore, j'ai bien apprécié avoir une Hyundai i40 diesel manuelle 6 vitesses, voiture non disponible au Canada.  D'abord, je ne connais pas les spécifications parce que ça ne m'intéresse pas beaucoup, mais j'ai trouvé que l'accélération était vraiment folle, je ne me rappelle pas d'avoir conduit une voiture aussi performante (bon, il faut dire que j'ai seulement chauffé une Tercel, une Corolla et une Sentra).  Ensuite, je faisais environ 900 km avec une tank.  Je trouvais ça vraiment économique au début mais finalement ya quand même une tank de 70 litres donc ça ferait un ratio de quasiment 8 litres / 100 km ce qui est pas si impressionant que ça.  Mais peut-être que c'est à cause d'une autre chose que je trouve vraiment mieux qu'au Canada... La vitesse max est de 130 km/h ! Mais gare à celui qui veut faire de la vitesse.  Il n'y a pas pratiquement plus de police sur les routes mais c'est truffé de radars ! Grrrr



Et la nourriture, c'est vraiment ce qu'il y a de mieux ! Ahhhh, c'est formidable la nourriture ! Les milliers de sortes de fromages, des allées complètes de saucisson et de vin.  Tout à un prix ridiculement bas ! Mais il y a aussi, les maquereaux à la moutarde, le cassoulet en conserve et autres petits plats préparés de toutes sortes, le chocolat Côte d'or, le foie gras, la brandade de Morue et j'en passe ! 

mardi 11 juin 2013

La France, Gruissan et fin du congé de paternité

Malheureusement, c'est la fin de mon 2e congé parental et nous venons tout juste de revenir à la maison et nous retombons maintenant sur nos pieds.  Les valises sont défaites, le courrier presque traité et l'épicerie complétée (dont 2 visites au Marché Jean-Talon déjà !).  

J'ai passé un mois formidable en famille et j'ai pu voir évoluer ma petite puce de près ! Nous avons pu réaliser un de nos rêve que nous avions de partir à l'étranger avec notre bébé pendant notre congé parental.  Nous avons découvert et explorer dans le détail (ou redécouvert pour Émilie) le village de Gruissan (c'est beau Gruissan) et passé en coup de vent à La Rochelle, Ézanville (Paris), Clisson (Nantes), Narbonne, Collioure, Llança et ... Barcelone ! Nous avons mangé comme des porcs de la nourriture de qualité comme du fromage, du saucisson, du pain, des pâtisserie (figues et autres tartes aux pignons).  Personnellement j'ai bu beaucoup de vin en plus mais comme j'ai fait du jogging, j'ai réussi à ne pas prendre une livre !!! J'ai même pu prendre mon cours d'initiation à la voile (hourra!) et loué une planche à voile (criss que c'est dur).

Ci-bas, quelques photos du voyage...




Martin qui fait du voilier

Fromage fort qui pue en criss !




Saucisson à la cèpe à 20 euros (!!!)


Port de Barcelone

Villa de Gruissan 
Maintenant, ne me reste plus qu'à profiter de mon été au Québec que j'espère chaud, ensoleillé et plein de picnics !


2e journée á Barcelone

Post rétroactif en date du 31 mai, étant donné l'accès médiocre à internet...

Bon, comme rien n'est jamais parfait, je dois rectifier certains points dans mon dernier post.  Tout d'abord, nous ne sommes pas dans une hotel mais bien une auberge (hostal et non hostel).  Il y a donc des aires communes et malheureusement parfois bruyantes.  De plus, comme notre fille (que nous appellerons M) ne fait pas encore tout a fait ses nuits, il faut gérer comme on peut ses pleurs la nuit. On essaie de les faire cesser le plus vite possible question de ne pas trop déranger les autres chambreurs mais ce n'est pas toujours facile ou possible.  Finalement, notre porte du balcon craquait avec le vent et nous réveillait souvent... Ca fait qu'on n'a pas tres bien dormi la nuit derniere.

Mais ca fait partie du voyage, le bon comme le moins bon.  Du bon inconnu par exemple, c'est d'avoir rencontré des gens lors des Festéjades à Gruissan qui nous ont suggéré de passer par Collioure pour aller a Barcelone.


Aujourdhui, nous avons pris le Bus touristique, comme on le fait souvent dans les grandes villes qu'on ne connait pas.  Cétait bien, quand même.  Nous n'avons pas pu l'utiliser autant que nous aurions voulu mais la formule avec bébé était bonne.  Comparé au taxi c'est beaucoup moins compliqué.  Par contre, ca aurait plus valu la peine si on l'avait pris pour 2 jours.  A Barcelone il y avait des ascenseurs pour toutes les stations de métro que nous avons faites, ce qui en fait définitivement le moyen de transport le plus efficace.


Encore une fois M a super bien fait ca.  Je sais que c'est également le bon age pour faire voyager mais je suis certain que ca aurait pu être pire.  On touche du bois pour les prochains voyages.  M mange maintenant régulierement des céréales et elle en redemande (malgré une pose de quelques jours ou elle ne voulait plus rien savoir) ! En revenant a Gruissan nous allons essayer les patates douces, je sens qu'elle va aimer ca (confirmation en date du 11 juin : oui elle adore ça). 

Cétait vraiment une grosse journée aujourdhui.  Nous avons entrevue la Sagrada Familia.  J'en dirai plus une autre fois car nous n'avons pas pu la visiter aujourdhui, il fallait réserver nos billets d'avance sinon il y a une file d'attente de 2 heures.  Disons seulement que c'est beaucoup plus gros que la Cathédrale Notre-Dame a Paris.  Aussi, nous avons vu 2 batiments résidentiels concus par Gaudi mais nous ne sommes pas entrés pour des raisons de temps et de logistique.  Nous avons passé une grande partie de notre temps au parke Guell, une autre conception Gaudi.  C'est encore une fois grandiose mais c'est fou comme on n'est pas tout seul a penser ca ! Il y avait tellement de monde, jamais je n'aurais pensé qu'à ce temps-ci de l'année il y aurait autant de touristes, je ne veux même pas imaginer en août !).  

Parke Guell

Finalement, nous avons tenté notre chance avec M au bar à Tapas 24 Tapas propriété du chef Carles Abellan, également propriétaire du resto Comerç 24 (1 étoile Michelin).  Ça s'est passé pas trop mal mais les tapas arrivaient trop vites et souvent tous en même temps et comme nous avions M a faire manger, ça plus été le bordel qu'autre chose.  Mais c'était vraiment bon, pour ça on n'est pas déçu.






jeudi 30 mai 2013

3 jours á Barcelone

Nous sommes finalement arrivé á Barcelone aujourdhui.  Wow ! Quelle ville magnifique du peu que j'en sais jusqu'á maintenant.  Nous sommes arrivé en voiture par l'autoroute.  Apres, il a fallut se débrouiller pour naviguer les rues du centre-ville... pas facile avec toutes ces voies réservés, pour cyclistes, pour bus, pour taxi ! Ensuite se garer en double pour débarquer tout le stock avec M qui pleurait et monter plein de marche jusqu'á l'ascenseur (wtf), puis aller se garer dans un stationnement sous-terrain ou tout est minuscule.  M a quand meme dormi presque tout le voyage, mais a ce stade, elle etait juste vraiment fatiguée d'etre assise lá et avait faim.  Habituellement, quand elle a faim, ya pas grand chose qui peut lui changer les idées.

Par contre, malgré les quelques difficultés, je ne peux que lancer des fleurs a ma bible, le Lonely Planet (maintenant le livre le plus vendu dans le monde ( plus que la bible parait-il )), parce que l'hotel qu'on a choisi au centre-ville, Hostal Goya, est vraiment impeccable et les services, exactement ce qu'on avait besoin.  Tout est neuf, propre et les employés super accueillants. Ils avaient meme un parc d'installé pour M ! Et j'ai enfin Internet a porté de main (pour 3 jours)!

Quand on sort, par exemple pour un premier diner, tous mes sens sont éveillés par la nouveauté : les odeurs surtout.  Pour résumé le bouquet, je dirais un mélange de Lima et de Paris.  Ca semble plus peuplé et achalandé que Montréal et les chiffres le confirme sur Wikipedia.  Tous les batiments sont assez élevés comme á Paris (genre 6 étages en moyenne).  Par contre, ce qui est troublant, malgré qu'on le sache á l'avance, cest l'omniprésence de la langue Catalane.  Bien que tout le monde parle espagnol, on peut se faire aborder en catalan et on beaucoup d'écrits sont en catalan également.  C'est peut etre l'effet que ca fait quand on est touriste á Montréal... 

Demain, nous prendrons le bus touristique pour faire le tour de la ville.  Je pourrai enfin voir les oeuvres de Gaudi, dont la fameuse Sagrada Familia, le parc Guell et la maison de Gaudi.  J'ai tres hàte !

Hasta luego pour peut-etre d'autres histoires...



En direction de Barcelone

J'écris rétroactivement comme si jétais hier...

Ce matin, nous avons quitté Gruissan pour 3 nuits en direction de Barcelone.  Nous avons choisi de prendre le long chemin sur le bord de la Méditerrannée en passant par Collioure parce qu'il parait que c'est tres beau.  En effet, je confirme, c'est vraiment magnifique.  Nous sommes arretés pour diner lá et avons visité un peu le centre du village.  Cétait jour de marché alors c'était tres animé.  Bien que tout petit, il y a une forteresse a coté du port qui rappelle un peu celle de La Rochelle.  Enclavée entre les montagne, cest vraiment beau.  Cest touristique mais quand meme de bon gout.  Nous avons super bien mangé dans un resto avec une vue superbe sur le port, juste a temps pour s'abriter de l'orage dans l'auto.  Ne restait plus qu'á conduire jusquá notre hotel de l'autre coté de la frontiere, á Llança, en passant par plusieurs petits villages enclavés dans les montagnes, tous tres semblables á Collioure.  En passant par la pas de douane en Espagne, nous avons pris quelques belles photos sur l'eau d'une couleur particulierement attrayante, probablement a cause des nuages. 

Notre hotel est super.  Recommandé par le petit futé, trouvé sur Internet par Émilie, nous n'en revenons toujours pas comment on a eu beaucoup pour pas cher.  L'hotel est entouré de superbes jardins, une fermette, une super grande piscine extérieure, un restaurant et des chambres sobres mais tres propres.  Pour le meme prix qu'un motel a chier au Québec. 

Demain, nous partons pour Barcelone pour de vrai.  A date on est chanceux et/ou prévoyants, M fait toujours sa sieste quand on fait des longs stretchs de route.     

Hasta pronto

samedi 27 avril 2013

Citation du jour

Citation du jour pour mon ami Mathieu : You manage what you measure.

Tiré de http://www.happiness-project.com/happiness_project/2009/09/secrets-of-adulthood/

lundi 4 mars 2013

Revue de film : Argo

Comme toujours, j'adore les films au contexte exotique.  J'ai donc choisi de voir un film en lien avec l'Iran : Argo.  Je n'ai pas la patience d'entrer dans les détails ce soir mais juste pour dire que j'ai beaucoup aimé.  Ma conjointe et moi on était tellement captivé, on était stressé comme si c'était nous qui devait sortir d'Iran avec de faux passeports. J'exagère, mais c'était vraiment bon.  Et pas aussi Hollywood que je l'aurais imaginé.  À voir.

mardi 26 février 2013

L'informatique : une formidable aventure humaine

Si on nous avait dit ça au secondaire... Si on nous avait expliqué les défis du développement des gros logiciels, peut-être que plus de femmes se seraient inscrites au DEC ou au BACC en informatique.  Oui, bien entendu, si tous les développeurs passent leur temps reclus dans leur cubicule, à ne parler à personne d'autre qu'à leur machine, c'est évident qu'aucune femme bien dans sa tête ne voudra choisir cette discipline.  Mais comme c'est quelque chose qui tend à changer, avec les méthodes agiles, la programmation en paires, l'ATDD, etc, on pourrait penser que le temps est venu de faire la promotion de notre beau métier auprès de l'autre sexe.  En particulier, à cause de l'ATDD (Acceptance Test Driven Development) où le contact et l'encadrement du client est essentiel.  Je m'imagine très bien faire une tournée des écoles secondaires et aller faire la promotion du développement logiciel.  J'aime cette discipline et c'est exactement ce que ça prend à des jeunes à la recherche du métier qu'ils feront plus tard : il leur faut un modèle convainquant !


vendredi 15 février 2013

Revue de film : Serge Gainsbourg, vie héroïque

Un de mes idôles, Serge Gainsbourg, cette bête de la chanson française et ce séducteur pas très beau ! Ça fait tellement longtemps que je voulais voir ce film !

Le format est très original.  Une sorte de personnage qui pourrait être sa conscience ou sa deuxième personnalité apparait fréquemment tout le long du récit.  Ça pourrait agacer mais j'ai trouvé cela plutôt intéressant.  J'ai beaucoup apprécié tous les petits détails accordés à faire revivre les différentes époques qu'il a traversé.

J'ai probablement trouvé le film particulièrement bon parce que j'avais hâte de me faire raconter en détails tout ce qu'on m'avait dit de manière décousu à son sujet à travers les années.  Je ne fut pas déçu et j'y ai cru.  Quand je vois les cigarettes passer et les nuages de fumée omniprésents, je me suis dis : "c'est vraiment dégueulasse".

mardi 12 février 2013

Revue de film : Trishna

Entre deux boires, ma conjointe et moi adorons se faire des soirées thématique : regarder des films du monde et se faire livrer de la bouffe qui va avec.  La dernière en liste, une soirée indienne avec à l'affiche le film Trishna.  C'est un drame, qui se construit tranquillement et subtilement et c'est une histoire d'amour d'une tristesse infinie.  Très bien joué.  La ravissante Freida Pinto (Slumdog Millionnaire) est tout à fait à sa place dans ce film où le thème de la liberté des femmes indienne revient une fois de plus nous faire réfléchir sur les conflits de valeurs entre la culture occidentale et la culture traditionnelle indienne (voir post précédant).




Revue de film : La source des femmes


Excellent film, une histoire d'amour, dont l'intrigue se passe quelque part au Maghreb, ça pourrait se passer n'importe où... C'est le choc entre la tradition et la modernité.  Parfois, cela peut avoir de violentes répercussions, comme partout où l'on essaie de changer l'ordre établi.  J'ai de la difficulté a rester neutre quand on me propose ce confli

t.  J'ai tendance a prendre la parti de l'opprimé : ici les femmes.  Mais tout n'est pas noir ou blanc, jamais.  Autrefois, il y avait une plus grande équité.  Les hommes du village qui aujourd'hui semble ne plus rien faire de leurs journées ont autrefois été des guerriers et des chasseurs.  Mais aujourd'hui, c'est la paix et il n'y a plus de gibier, alors les hommes ont perdu leur utilité dans leurs rôles traditionnels.  Combien de temps encore vont-ils attendre avant de changer leur rôle de leur plein gré.  Parfois, il les choses vont un peu plus vite quand on les bouge un peu...

Dans un autre ordre d'idée, j'entendais un reportage à Radio-Canada hier à l'émission de Catherine Perrin, sur des touristes qui sont allé vivre une expérience rurale en Inde, à travers une ONG bienfaisante.  Les gens racontaient comment lors de leur visite, une femme, leur hôtesse, s'est immolée par le feu un soir.  La femme n'est pas morte mais fut gravement brûlée.  Selon eux, cette femme en est venue à un tel acte à cause de la venue des touristes.  Ces touristes procurent à la familles des revenus supplémentaires permettant à la famille de rehausser leur niveau de vie.  Toutefois, une très grande partie du travail supplémentaire engendré par la réceptions de ces gens imcombe à la femme de la maison, celle-ci étant traditionnellement responsable de ces tâches.  Celle-ci, mariée de force à un très jeune âge, se retrouve dans une sorte de prison de laquelle elle peut difficilement sortir.  Confronté à d'autres gens et surtout d'autres femmes, de cultures très différentes, souvent très libérales et libérées, cette femme indienne a pu prendre conscience de sa propre prison et n'a trouvé d'autre solution que le suicide comme porte de sortie.  C'est extrêmement triste. Doit-on continuer ce type de tourisme ? Les touristes en question croient que oui, car si la génération actuelle est difficile à changer, les enfants eux, on le pouvoir de changer les choses.  À force de voir des exemples d'une plus grande justice, les traditions pourront changer.  Même si souvent, cela peut avoir de violentes répercussions...


Un psychologue comme scrum master

Vendredi passé, nous avons eu une formation d'équipe : L'efficacité professionnelle, collaboration efficace et proactive.  C'était excellent, je crois, en grande partie parce que l'animatrice était une psychologue de formation.  On dit souvent que le Scrum Master a comme rôle de débloquer les obstacles qui bloquent l'équipe.  Je crois que dans bien des cas, ces obstacles sont d'ordre émotifs et relationnels.  Donc dans cet même perspective, je me demande si avoir un Scrum Master psychologue de formation ne serait pas une bonne idée.  D'ailleurs, la formation de SM est tellement courte qu'on peut finalement imaginer n'importe quelle formation préalable pour ce rôle, dans la mesure où cette personne est intéressée.

vendredi 25 janvier 2013

lol... Dernière citation de programmeur lue


Always code as if the guy maintaining your code would be a violent psychopath and he knows 
where you live.

jeudi 24 janvier 2013

Le concept de la métaphore d'Extreme Programming est également un vieux concept

(...)We all know that the only mental tool by means of which a very finite piece of reasoning can cover a myriad cases is called “abstraction”; as a result the effective exploitation of his powers of abstraction must be regarded as one of the most vital activities of a competent programmer. In this connection it might be worth-while to point out that the purpose of abstracting is not to be vague, but to create a new semantic level in which one can be absolutely precise. (...)

Et oui, les 2 derniers post sont tirés de l'article The Humble programmer écrit par Edsger W. Dijkstra en 1972.  C'est fou comme un invente rien...

 

Quiz : qui a écrit ça ?

But: program testing can be a very effective way to show the presence of bugs, but is hopelessly inadequate for showing their absence. The only effective way to raise the confidence level of a program significantly is to give a convincing proof of its correctness. But one should not first make the program and then prove its correctness, because then the requirement of providing the proof would only increase the poor programmer’s burden. On the contrary: the programmer should let correctness proof and program grow hand in hand.

On est pas loin du concept de TDD...

Mise à jour (4 février 2014)

Je viens de lire ceci dans un article sur le TDD :

An early reference to the use of TDD is the NASA Project Mercury in the 1960's (Larman and
Basili 2003).  Je ne suis pas allé vérifier.  Je suis quand même conscient que l'état d'esprit à l'époque était tellement différente que ça n'a probablement rien à voir mais je trouvais ça intéressant de le mentionner.

dimanche 22 juillet 2012

Le patron de conception "Dependency injection"

Samedi, ou quelques jours avant en fait, j'ai eu une conversation avec Alex sur l'utilité du framework Spring.  Pour moi, mon souvenir de Spring c'est essentiellement son mécanisme pour implémenter le patron de conception Dependency Injection et la configuration des classes dans un fichier xml.  Je repensais à notre utilisation de Unity.  Au bureau, je pense, qu'on est 2 ou 3 sur une équipe de 7 programmeurs à vraiment comprendre pourquoi nous utilisons ce pattern.  Je faisais remarquer à la blague à un autre ami consultant que dans la plupars des équipes, il devait y avoir seulement 2-3 personnes qui savaient pourquoi il fallait utiliser le patron "Dependency Injection".  Il n'a pas nier qu'effectivement, ce n'est pas la majorité qui sait pourquoi on utilise ce patron. Mais comment peut-on produire du bon code avec un bon design si la majorité ne sait pas pourquoi on doit configurer les classes dans le fichier xml.  Expérience à l'appuie : on ne peut pas.

Je suis toujours surpris de constater jusqu'à quel point avoir une discussion sur un sujet peut m'aider à clarifier ma pensée et ma compréhension de celui-ci.    

Management 3.0

Je suis encore en train de lire Management 3.0 (de Jurgen Appelo) et à mesure que j'avance, je découvre de très beaux extraits.  En voici quelques-uns qui me touchent particulièrement :

Laozi, 2600 ans av. J-C
Intelligent control appears as uncontrol or freedom.  And for that reason it is genuinely intelligent control.  Unintelligent control appears as external domination.  And for that reason it is really unintelligent control.  Intelligent control exerts influence without appearing to do so.  Unintelligent control tries to influence by making a show of force.
Jurgen Appelo


What you are less aware of is that micromanagement - even if you intend it to be temporary - often prevents the workers from being able to self manage or otherwise show that they could handle more authority.  So they continue to work in a dependent way (...)

Jurgen Appelo expliquant "The hidden Power of Social Networks"


They found that people's expertise is not the most important indicator of their performance.  Instead, what actually makes a difference is their connectivity in the organization.


Cockburn


Given that much of the knowlege used in projects is tacit knowledge (undocumented and hard to transfert), the people in an organization need to share it through "osmotic communication" and working together.  And therefore it is imperative that our software teams consist of people who want to share and work together.


dimanche 15 juillet 2012

Acheter de l'art

Ceux qui me connaissent savent que j'ai toujours été intéressé par l'art.  Récemment, je passais dans une galerie dans le Vieux-Montréal et j'ai pu admirer la dernière collection d'Arcade Latour.  La dame responsable de la galerie m'a expliqué brièvement qui est le monsieur et je lui ai parlé de cette idée récente de se servir de l'art comme investissement long terme.  Parait-il, me dit-elle, qu'on peut obtenir des déductions d'impôt pour acheter de l'art au Canada. Vraiment ? J'ai vérifié.  Sans rentrer dans les détails qui me sont vites apparus compliqués, si l'on est une entreprise et qu'on achète une oeuvre d'art dans le but d'obtenir des revenus, alors la dite oeuvre peut faire l'objet d'une déduction fiscale amortie sur plusieurs années.  Acheter une oeuvre d'art dans le but d'obtenir des revenus ? Ça signifie que l'oeuvre doit être placée dans un endroit où les clients pourront la voir et celle-ci pourra alors augmenter le prestige de la compagnie et donc, contribuer à convaincre des clients d'acheter dans notre entreprise.  Donc pas question de demander une déduction si l'oeuvre d'art n'est pas en vue des clients.  C'est intéressant, mais comme je n'ai pas d'entreprise, cette déduction ne m'est d'aucune utilité.  C'est vraiment dommage. 

Par contre, j'ai entendu parlé d'une idée qui me parait vraiment utile cette fois.  Plusieurs amateurs d'art, ayant les mêmes goûts, peuvent se mettre ensemble et partager leurs oeuvres.  De cette manière, on peut sans frais supplémentaires changer le décor et ne pas se lasser de l'oeuvre.  J'aime bien.  À investiguer.

mercredi 11 juillet 2012

La théorie de la complexité et la société

J'ai commencé à lire le livre Management 3.0. À date, c'est très intéressant. Je suis à la section expliquant la théorie de la complexité et les nuances entre quelque chose de complexe, compliqué, simple et simplifié. Vraiment, je vois un peu où ça s'en va et j'adore.

Cela m'a fait faire le lien avec une autre information que j'entendais ce matin à Radio-Canada. Un bon nombre de scientifiques nous informent qu'une catastrophe écologique planétaire est imminente si l'on ne change pas nos habitudes de vie radicalement. Cela fait longtemps que nous le savons mais oui, le temps passe et cela commence à se faire de plus en plus pressant, c'est évident. Je faisais donc le lien entre la théorie de la complexité dans les organisations, corporations et autres dont il est question dans le livre. Je me suis dit qu'au fond, les humains vivant sur cette planète, doivent certainement se comporter globalement comme un immense système complexe.

Ce qui m'amène à penser qu'il y a un problème de taille à l'horizon si l'on veut changer les comportements et les habitudes en place. Il faut gérer cette complexité mais malheureusement, ceux qui gèrent n'ont pas clairement établi qu'ils mettaient leurs efforts dans la direction qui pourraient nous aider. De plus, ceux qui nous gèrent, n'ont pas un gestionnaire central qui établi la vision. Finalement, on peut imposer des lois, mais cela ne changera pas la manière de penser des gens et ceux-ci tenteront de les contourner ou finiront par se révolter. Il faut plutôt une combinaison de lois et des campagnes de sensibilisation à l'échelle de la planète. Ce qui m'amène à la conclusion suivante. Étant donné qu'une grande majorité de gens ne voit pas la nécessité de changer radicalement ses habitudes de vie (moins d'auto, moins d'avion, moins de consommation, etc), ils n'éliront pas de politiciens qui changeront significativement les choses (ex: de grandes campagnes de sensibilisation verte, adaptation des programmes des d'éducation). De plus, étant donné que les lobbies anti-changement et capitalistes sont très influent, les choses risquent encore moins de changer puisque les politiciens auront déjà un mandat faible de changer les choses.

J'en profites au passage pour rappeler que l'actuel gouvernement canadien est un des pires qu'on puisse avoir pour changer les choses, il nous fait même régresser. On aurait pu croire qu'en cette période sombre, il y aurait une tendance généralisée vers le vert, mais non, les lobbies anti-environnementaux doivent être trop fort. Pour balancer, je tiens à souligner tout de même que seulement environ 30% de la population canadienne a voté pour le parti qui est au pouvoir, le système britannique parlementaire à 1 tour de scrutin permettant ce genre d'abbérrations.

Tout cela étant dit, avec des gouvernements et des pays aussi peu alignés dans la direction souhaitable, et pas les moindre (les États-Unis en tête de file), il me parait loin le jour ou l'on va éviter la catastrophe. En fait, je ne crois pas qu'on va l'éviter. Nos enfants vivront sur une planète bien différente de celle que nous avons connue au début de notre vie. C'est malheureux mais il faut l'accepter. Je ne dis pas qu'il faut baisser les bras, au contraire, chaque geste compte toujours et chaque mot que l'on dit peut avoir une influence sur les autres, il ne faut jamais l'oublier. Et comme le dit si bien Laure Warridel d'Équiterre, acheter, c'est voter ! Donc continuons d'acheter de manière consciente et d'en parler autour de nous. Mais je ne crois pas que parce qu'on a pris conscience du problème, qu'il faille moralement se consacrer à une vie d'activisme ou de politique. On peut lutter toute sa vie pour tenter de convaincre les gens de changer leurs habitudes sans réussir. On ne peut pas forcer les gens à changer, il faut laisser la plante pousser et cela peut prendre du temps. Les activistes sont des impatients qui n'acceptent pas et ne respectent pas le rythme des autres. Ils pourraient même nuire à la cause en tentant de brusquer des gens à changer leurs croyances. Malheureusement pour nous, la seule solution, je crois, réside dans l'acceptation de la situation, c'est à dire, que la catastrophe écologique arrivera. Mais il faut continuer d'agir consciemment dans la bonne direction lorsqu'on peut influencer les gens et le pouvoir. Et il faut également garder espoir. Tant qu'il y aura des enfants, il y aura de l'espoir.

mardi 10 juillet 2012

Se sentir connecté

Ce midi, je me sentais déconnecté.  Curieusement, ce n'était pas un sentiment de coupure par rapport aux relations humaines, c'était plus profond.  J'ai décidé d'aller  marcher dans le champ de mais en face de ma job.  J'étais au soleil, seul, à marcher dans la terre sèche, entouré de végétation et j'entends le vent dans les feuilles des arbres. Là, j'ai resenti quelque chose que je n'avais pas senti depuis très longtemps : je ressentais l'existence.  J'ai presque cesser de penser.  J'ai compris que ce qui me manquait, c'était cette connexion.  Cette conscience de ce qui est plus grand que nous.  Il est si facile de se perdre dans les détails de notre vie et d'oublier qui l'on est et où l'on se trouve.  J'ai également fait du yoga avec Émilie hier, cela m'a fait également un effet similaire. Je suis résolu à présent, je ne veux plus perdre de vue ces choses là, je le conscientise dès aujourd'hui, maintenant !

mardi 17 avril 2012

La ligne du cycle de vie

Je me suis réintéressé à la fameuse ligne du cycle de vie du logiciel. Celle de Boehm, c'est celle montrant que la correction d'une erreur dans le logiciel coûte exponentiellement plus cher à mesure qu'on avance dans le projet. Celle de Beck, c'est la ligne montrant qu'en gardant le code toujours propre, toujours flexible, toujours bien entretenu, le coût n'augmente pas avec l'avancement du projet. Je ne sais pas si c'est mon abattement devant la vision d'un chemin encore long à parcourir mais je suis en train de douter que la ligne de Beck existe ! A-t-on seulement déjà mesuré cette fameuse ligne horizontale dans de véritables projets ? Y-a-il des programmeurs qui ont déjà eu la sensation que tout le code de leur projet permettait cela? Je gagerais que non. Bon, peut-être que j'ai mal compris la théorie. Peut-être que ce que Beck dit c'est que SI le code était toujours impeccable partout, ALORS une modification à n'importe quel moment ne coûterait jamais plus cher. Question suivante ? Qu'est-ce que du code impeccable ? Comment ça se mesure (si ça se mesure) ?

Supposons que c'était possible de mesurer parfaitement tout le travail de plusieurs équipes, peut-être pourrions-nous définir ce qu'est du code impeccable, en faisant du "data mining" sur l'ensemble des différents codes source et en en extrayant les particularités communes. Je réfléchi tout haut. Je crois que nous connaissons déjà les caractéristiques générales du "beau" code. Bon. À approfondir...

vendredi 13 avril 2012

Toute l'histoire du monde

Je viens de recommencer à lire le livre "Toute l'histoire du monde, de la préhistoire à nos jours". Il s'agit d'un livre de poche écrit par Jean-Claude Barreau et Guillaume Bigot à l'intention de ceux qui n'ont pas eu la chance d'étudier un ouvrage complet et chronologique de l'histoire du monde. C'est complètement mon cas, j'ai l'impression d'avoir toujours reçu des cours d'histoire en pièces détachées. Oui j'ai bien dessiné une ligne du temps en secondaire 2 mais ça fait longtemps et ce n'était tellement pas la même chose que de lire un livre d'histoire écrit chronologiquement. Mais bref, ça doit être la 4e fois que j'entreprends la lecture de la plus belle histoire, celle du monde. Il y a à chaque fois des détails que j'oublie et que j'espère me rappeler cette fois-ci...

Il y a dans ce livre, de petits bijoux de phrase que j'adore comme :

Qu'est-ce que l'homme ? Un être qui sait qu'il va mourir et qui a besoin de se raconter des histoires. Se raconter des histoires pour supporter cette idée insupportable de la finitude, pour conjurer la nécessité inéluctable de la mort. Se raconter des histoire pour se rapprocher de ses semblables, se réchauffer de leurs paroles, former avec eux une humanité.

Je trouve cela magnifique. L'auteur en vient à parler de ça parce qu'il était à expliquer les conséquences de l'invention du langage : la névrose de l'avenir. Parce que pouvant anticiper le futur, l'homme peut anticiper sa propre mort et celui-ci développe l'angoisse de mourir. C'est que, toujours selon l'auteur, la névrose humaine est originelle.