mercredi 14 décembre 2011

Classique : Le manifeste du Parti Communiste

Un extrait tiré du manifeste du Parti Communiste de Karl Marx qui semble encore vrai aujourd'hui :
[...] la bourgeoisie depuis l'établissement de la grande industrie et du marché mondial, s'est finalement emparée de la souveraineté politique exclusive dans l'état représentatif moderne. Le gouvernement moderne n'est qu'un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière.
J'ai presqu'une larme...

mardi 6 septembre 2011

Mr. Nobody

Un film à revoir et dont il faut me souvenir... Je n'en dis pas plus.

mercredi 31 août 2011

T'es pas game...

T'es pas game de te mettre un bas de nylon sur la tête, d'entrer dans une banque et de faire un retrait. T'es pas game d'invoquer ta liberté de religion si l'on exige que tu retires le dit bas de nylon.

vendredi 26 août 2011

Fast, Cheap, Good - Choose any two

J'avais lu cette phrase dans un livre de Craig Larman a l'université. Elle peut etre interprétée comme suit : dans un projet de développement, étant donnée les ressources limités, il faut continuellement choisir de négliger (de sacrifier) un aspect du développement : le cout, la qualité ou le temps de livraison. J'ai retrouvé une équivalence moins élégante mais certainement plus vraie concernant les sliders avec lesquels peut jouer le gestionnaire de projet : le cout, la qualité, le temps et le nombre de fonctions. C'est ce que j'ai appris en travaillant avec Scrum. On peut confronter le client et lui demander de choisir quelles sont les fonctions dont on peut se passer.

dimanche 14 août 2011

Les langages spécialisés ou "niche languages"

Réflection intéressante inspirée de la lecture de mon dernier livre, Brooks parle de la tendance à la création de "niche languages", des languages voyant le jours pour la résolution de problèmes spécifiques. Celui-ci met en opposition les langages "tout-usage" classiques tels que C++ ou Ada à des langages plus spécialisés. Je ne peux pas m'empêcher de faire le lien avec la "nouvelle" passion, pas si nouvelle que ça, de Martin Fowler pour les langages spécialisés. Je fais également le lien avec le langage F#, un langage fonctionnel qui me rappelle que d'autres paradigmes existent pour solutionner des problèmes. Je dois approndir le sujet.

The mythical man-month

J'ai terminé la lecture de ce classique de la gestion de projets informatiques. Il est étonnant de constater jusqu'à quel point les problèmes essentiels du développement logiciel sont restés, à peu de choses près, les mêmes, depuis les tous débuts. Ce qu'il faut retenir : en développement logiciel, on n'augmente pas la productivité selon un ratio 1:1 en ajoutant un programmeur au projet. En particulier pour les gros projets. La manière la plus optimale de développer est une petite équipe. La petite équipe la plus efficace est la paire. Malheureusement, la plupart des gros projets logiciels sont trop grand et prendraient trop de temps à être réalisés par une si petite équipe. C'est pourquoi, pour bien planifier les plus gros projets informatiques, il faut tenir compte du facteur de la communication. L'auteur mentionne également que pour un maximum de cohérence et d'uniformité, (celui-ci appelle ça l'intégrité conceptuelle), il faut qu'une personne, un architecte ait une vision globale du projet, et possiblement plusieurs sous-architectes, coordonnés par un architecte-chef pour les plus gros projets. Un dernier point intéressant amené par l'auteur : la maintenance. Selon lui, toute réparation tend a détruire la structure et de ce fait, augmente l'entropie et le désordre du systeme. Meme les réparations les plus habiles ne font que retarder l'inévitable chute du logiciel dans un chaos irréparable, a partir duquel, il faut reconcevoir depuis le début. (traduction adlib).

En conclusion, ce livre est une sorte d'essai, réfléchissant et faisant le point sur la profession. Il m'a éclairé et montré une perspective très intéressante qui est, je crois, incontournable lorsqu'on s'intéresse au génie logiciel en 2011.

jeudi 11 août 2011

De la complexité des logiciels

Dans son livre "The mythical man-month", Brooks attaque le problème de gérer le développement de systèmes de grande taille. On y trouve une citation incroyable qui m'a frappée par sa vérité :

In my experience most of the complexities which are encountered in systems work are symptoms of organizational malfunctions. Trying to model this reality with equally complex programs is actually to conserve the mess instead of solving the problems.
Fascinant ! Probablement qu'un partie de la complexité que je rencontre dans mon travail vient d'une lacune de programmation de l'équipe mais il y a surement une partie qui pourrait être attribuable à un processus d'affaire mal optimisé.

mercredi 10 août 2011

Code kata

How do you get to be a great musician? It helps to know the theory, and to understand the mechanics of your instrument. It helps to have talent. But ultimately, greatness comes from practicing; applying the theory over and over again, using feedback to get better every time.

How do you get to be an All-Star sports person? Obviously fitness and talent help. But the great athletes spend hours and hours every day, practicing.

But in the software industry we take developers trained in the theory and throw them straight in to the deep-end, working on a project. It’s like taking a group of fit kids and telling them that they have four quarters to beat the Redskins (hey, we manage by objectives, right?). In software we do our practicing on the job, and that’s why we make mistakes on the job. We need to find ways of splitting the practice from the profession. We need practice sessions. source


Je trouve l'idée de faire des "code kata" absolument géniale. Seulement, ça prend beaucoup de motivation pour se perfectionner en dehors des heures de travail.

Combien ça coûte mourir ?

Sujet que personne n'aime vraiment aborder. Je regardais le prix des cercueils : on parle d'environ 1500$ pour un cercueil en bois; les prix varient beaucoup. Une urne : entre 150 et 200$. J'ai également trouvé en France une entreprise qui vend des cercueils en carton : beaucoup plus léger et moins cher (entre 100 et 600 euros).

Question du jour. Tout le monde sait que l'industrie funéraire ira probablement bien dans les prochaines années à cause de la courbe démographique que l'on connait. Étrangement, un peu comme pour l'industrie du mariage, les prix semblent uniformément et artificiellement gonflés. Imaginons que de nouveaux joueurs entraient dans ce marché et faisaient baisser les prix, croyez-vous que cela se passerait sans représailles ?

mardi 26 juillet 2011

Drogue : la guerre chimérique

Je viens de terminer la lecture du livre "Drogue : la guerre chimérique" de Roch Coté, journaliste au journal Le Devoir. Ce fut une lecture tres intéressante parce qu'elle m'a ouvert les yeux sur une perspective nouvelle. Habituellement, c'est une caractéristique que j'apprécie beaucoup. Je regrette que l'auteur n'ait pas vraiment abordé la problématique politique. Quelle est la faisabilité d'une telle législation ? Est-ce qu'on peut prévoir du chantage de la part des États-Unis si notre politique sur la drogue va a l'encontre de la leur ? Mais dans l'ensemble tres instructif.

vendredi 22 juillet 2011

Le choc de la décroissance

Je viens de terminer la lecture du livre "Le choc de la décroissance" de Vincent Cheynet. Excellente introduction à la pensée des objecteurs de croissance. L'auteur, un ancien spécialiste de la pub, tente de démolir tous les arguments des pro-croissance, avec à l'appuie beaucoup de références en bas de page. L'auteur, réaliste, admet à la fin qu'il ne croit pas vraiment que nous réussirons à décroître de manière civilisée. Je ne peux qu'abonder dans son sens, la tendance actuelle est complètement à l'opposée et l'inertie est grande.

En commentaires, j'ajouterais qu'il passe malheureusement très rapidement sur la problématique de la guerre. Il évoque que la rareté des ressources conduira fort probablement à des guerres mais il n'aborde pas comment une nation pourrait décroître tout en soutenant une armée suffisamment puissante pour tenir tête à une nation opposant l'idéologie de la décroissance. Pour décroître, il faut un changement de conscience collectif planétaire simultané, ce qui, selon ce que j'en sais, n'arrivera pas. Fait intéressant, qui n'est pas un problème en soit, mais qui mérite d'être relevé : Vincent Cheynet fait remarquer que la modernité élève en dogme la science, la croissance et la liberté individuelle (le droit de tout faire). L'homme ne peut pas croire en rien, et il mérite, je crois, de relever que dans le cas de l'auteur, c'est la démocratie qu'il élève en dogme, non négociable. Personnellement, je n'ai rien contre, mais je trouvais cela intéressant.

Finalement, après la lecture de ce livre, la décroissance m'apparait comme impossible à réaliser. La croissance à l'infinie également. La morale de l'histoire : comme des enfants qui doivent se planter pour apprendre les limites du réel, nous nous planterons. Je te parie un 20$ là-dessus Mathieu ;) En attendant, je vais placer le mien, peut-être qu'il aura pris un peu de valeur d'ici là grace à la croissance...

(23-juillet) Je viens de commencer à lire "Le développement a-t-il un avenir." Jusqu'à maintenant, c'est beaucoup plus scientifique et rigoureux. En comparaison, Vincent Cheynet parait plutôt démagogue et excité. Compte-rendu à venir.



lundi 11 juillet 2011

Revue de film : The tree of life

Vendredi, j'ai vu le film "The tree of life" de Terrence Malick. Ce film, tres difficile a classer est en fait un conte philosophique juxtaposant l'histoire d'une famille texane des années 50 et l'histoire de la création de l'univers. Assez spécial. Si on ne me l'avait pas dit a l'avance, je ne suis pas sur que j'aurais compris. Comme dans tout conte philosophique, l'objectif premier est de faire réfléchir et en cela, je dirais que l'auteur atteint son objectif. Il invite l'auditoire a remettre ne perspective sa vie, la place qu'il occupe dans l'univers, le sens qu'il donne a sa vie et invite a se questionner sur Dieu. Personnellement, il m'en est resté une forte impression que l'existence est sacrée et qu'il faut la chérir. J'aimerais que tout le monde ressente autant de plaisir a le voir que j'en ai eu. Malheureusement, je n'ai pas l'impression que cette sensation fut partagée (C'tu moi ça? dixit Émilie).

lundi 13 juin 2011

Les coopératives

Un projet que je murie depuis longtemps est de me partir un jour en affaire. Une condition qui me parait absolument indispensable à la réalisation d'un tel projet est la passion pour le projet et la certitude que le projet est socialement porteur. C'est pourquoi j'ai repensé aujourd'hui à l'idée de la coopérative.

mercredi 8 juin 2011

L'évolution

Un autre thème qui me tient particulièrement à coeur ces temps-ci : l'évolution. Au travail, je suis quotidiennement confronté à mes propres limites et aux limites des autres. C'est extrêmement difficile. Nous avons chacun des limites différentes et je crois que de bonne foi, nous avons tous la capacité de travailler sur nos limites pour nous dépasser et nous améliorer. Mais qu'arrive-t-il lorsqu'on ne veut pas s'améliorer sur un point. Qu'arrive-t-il lorsqu'un collègue (ou pourquoi pas un partenaire de vie) ne veut pas s'améliorer? Par expérience personnelle, j'affirme que la croyance en notre propre incapacité à surmonter l'obstacle est le problème. Il s'agit d'un problème de la même famille que celui de "Je n'ai pas le goût d'entreprendre ceci car c'est trop gros ou parce que je ne sais pas par où commencer". Il n'y a qu'une façon de changer cette croyance : l'expérience que c'est possible ! Mais avant de pouvoir créer les conditions idéales pour vivre ou faire vivre cette expérience positive, il faut d'abord admettre qu'on a un problème et ça, c'est tout un problème. J'ai donc trouvé une solution qui me permettra d'obtenir deux résultats importants : ma propre évolution et, si tout se passe bien, l'évolution de mes collègues. Je vais publiquement révéler une faiblesse/difficulté/défaut que j'admet avoir et m'engager à travailler dessus pendant les 2 prochaines semaines. Je demanderai également à mes collègues s'ils veulent s'engager à m'aider à me faire voir lorsque se manifeste le dit problème. Au bout de deux semaines, je vais faire le point sur ma progression. À chaque deux semaines, je vais ajouter un trait de ma personnalité qui me nuit dans mon travail et ce jusqu'à ce que je n'aie plus rien d'important à ajouter, et je recommencerai lorsque pertinent. Je crois fermement que cette démarche portera fruit pour moi et je crois qu'il pourra démontrer à ceux qui ne croient pas qu'on peut changer, que c'est possible.

mercredi 4 mai 2011

Revue de film : Inside Job

Vendredi passé, j'ai visionné le film Inside Job, un documentaire qui analyse de plus près les causes de la dernière crise économique. Un documentaire passionnant, sans complaisance et relativement peu démagogique. En fait, on constate à mesure que le film avance qu'il n'y a pas vraiment de place pour la démogogie : les faits parlent d'eux-même. On y apprend qu'aux États-Unis, cela fait maintenant plusieurs décénies que les gouvernements votent des lois pour "dérèglementer" les marchés financiers. Ce qui a mené à la dernière crise économique est tout simplement l'aboutissement logique de ces décisions passées. Bien qu'il s'agissait déjà d'un sujet que je connaissais, j'en ai gardé une forte impression de révolte. J'aimerais que tout le monde se fasse injecter de force dans le cerveau les informations contenues dans ce film. Peut-être que les choses bougeraient un peu...

mardi 12 avril 2011

La démocratie, la méritons-nous ?

Ca fait quelques jours que l'idée travaille dans ma tête. Je trouve que nous sommes vraiment privilégiés de bénéficier d'un système politique démocratique et de droit tel que le nôtre. Il n'est certainement pas parfait mais l'outil est là. Il faut seulement s'en servir avec intelligence. Cela m'enrage de constater jusqu'à quel point les gouvernements, provinciaux et fédéral, négligent d'enseigner l'outil a ses (futurs) citoyens. Ils négligent d'accorder de l'importance a cela. C'est déplorable car il m'apparait clair que la démocratie ne peut pas fonctionner sans une participation active de la majorité de ses citoyens. Je me rappelle très clairement la citation d'un certain Ernesto Guevara : "Un peuple qui ne sait pas lire est manipulable." J'adapterais cette citation à nous : "Un peuple qui ne s'intéresse pas à la manière dont est géré son pays est manipulable". J'ai également appris un fait intéressant en m'intéressant au système de la monarchie constitutionnelle à l'anglaise (système dont le nôtre est directement inspiré de) : le sénat est une institution législative qui se voulait un rempart contre les aléats d'opinion de la population qui, par définition ne connait rien aux affaires de l'état. J'ai perdu ma référence mais le lecteur réalisera bien que cela est tout à fait logique et cohérent. Le sénat sert de véto advenant le cas où la chambre des communes tenterait de faire passer une loi qui irait à l'encontre de certains "intérêts"... Mais j'avoue des fois, que je comprends pourquoi une telle institution existe. Il m'arrive parfois sincèrement de penser que nous ne sommes pas suffisamment mature pour nous occuper de nos affaires, de manière responsable. Je dis nous en parlant des citoyens, des électeurs, de tous les pays démocratiques de ce monde. J'observe des niaiseries comme la déroute de l'Islande, de la Grèce, du Portugal et tous les autres pays qui sont sur le bord de la faillite, et je me demande comment dans des pays riches et occidentaux, les gens ont pu amener leur propre pays - et leur vie - dans une pareille situation. J'ai lu concernant la déroute de l'Islande. J'ai entendu les nouvelles concernant la Grèce. Les Islandais ont vraiment manqué de s'occuper de leurs affaires. Ils ont laisser des hommes d'affaire sans scrupule mener le pays. Ils en payent aujourd'hui le prix puisque le niveau de vie des islandais a chuté dramatiquement. Je vois bien dans quel état sont nos finances au Québec et je ne puis que nous trouver bien chanceux d'avoir une économie beaucoup plus grande et un vaste pays abondant en ressources naturelles. Le Canada en entier, soit disant bien géré financièrement par le gouvernement sortant, devrait dire merci à la vie de contrôler une quantité de ressources naturelles aussi honteusement disproportionnée par rapport à la majorité des autres pays du monde. Nous vivons présentement une relative prospérité économique artificiellement gonflée par l'accès facile à toutes ces ressources - en particulier le pétrole - mais oui, également en ressources minières, hydroélectriques, forestières, agricoles et j'en passe. Nous croyons mériter le niveau de vie que nous avons présentement mais nous oublions de nous comparer. En asie, que ce soit en Corée du Sud ou au Japon, ou même dans des pays émergeants comme la Chine, l'Inde, le Brésil, etc, les gens travaillent BEAUCOUP plus que nous. Ils n'ont pas le choix. Alors pour revenir à la manière dont nous nous occupons de nos affaires, j'ai très peur que nous soyons en danger. Tout gouvernement qui essaierait présentement d'assainir les finances publiques en coupant, risquerait de ne pas se faire ré-élire. Parce que tout le monde proteste à chaque fois qu'on essaie de couper quelque part. Une lueur d'espoir à l'horizon : j'étais ravis de constater que la majorité des experts de divers domaines s'accordaient pour dire qu'il fallait hausser les frais de scolarité pour les étudiants du collégial et de l'université. Seul le Président de la Fédération étudiante collégiale du Québec s'y opposait, signe selon moi qu'il n'est pas au courant d'un certain nombre de choses. Je me sens capable d'affirmer cela, étant désormais un peu plus âgé et instruit. Il fut un temps où j'aurais protester. Et pour finir, je ne fais pas confiance au sénat. Je ne sais pas si je peux faire confiance en quelque forme de pouvoir que ce soit.

mercredi 9 mars 2011

Construire des ponts

Aujourd'hui, en lisant les nouvelles sur Linkedin, je suis tombé sur une idée qui me paraît très bonne; littéralement traduit : "Comment vaincre les résistances en construisant des ponts". Voici l'extrait :

When your good idea meets resistance, you may be tempted to push your agenda harder, convinced you can enlighten your ignorant audience. But, telling everyone you have the perfect answer rarely makes believers out of them. Don't despair. Instead, ask people to participate in shaping your idea, rather than expecting their unconditional buy in. Connect with them on their terms. Tell them what your vision is and then invite them to critique and add to it. You'll need to be open to other solutions and let go of your certainty that you've got it right. Chances are it will become a better idea and you'll have more people on board to help you make it a reality.

Ça fait un bout de temps que je me demande comment faire pour améliorer ma capacité à convaincre les gens. C'est tellement vrai qu'il ne suffit pas d'avoir une bonne idée : il faut surtout savoir se mettre dans la peau de l'autre lorsqu'on essaie de la vendre. Je suis persuadé qu'une idée est mieux reçu lorsqu'on ne se sent pas bousculé ou en compétition.



lundi 7 mars 2011

De l'enseignement

Je tiens fermement a présenter des cours intéressants, qui parlent aux étudiants. Toute la matière qui est présentée dans un cours est importante, mais il faut la présenter d'une manière telle que les étudiants en percoivent véritablement l'importance. La seule véritable manière de transmettre l'intéret et l'importance d'un sujet à des étudiants c'est de leur montrer un leader positif. Le rôle de l'enseignant, ce n'est pas seulement d'expliquer la matière, parce cela pourrait facilement être remplacé par un enregistrement, ou un livre. Non, le véritable rôle de l'enseignant, celui qui est irremplacable, c'est l'interraction entre une personne passionnée et expérimentée et une autre, réceptive a l'attitude du mentor.

samedi 5 mars 2011

Citation de Winston Churchill

You have enemies? Good. That means you've stood up for something, sometime in your life. (Winston Churchill)

mercredi 2 mars 2011

Ode a la programmation

Je sais pourquoi j'aime le métier de programmeur. J'aime ce métier parce que, au-dela du génie et de la science appliquée, il y a un art. L'art d'écrire du code, c'est surtout l'art de se faire comprendre, l'art de véhiculer l'intention. On peut le faire avec style ou avec simplicité. On peut le faire d'un premier jet, ou on peut le faire lentement, par révisions successives, jusqu'a froler la perfection. Pour bien programmer, l'artisan se doit de bien maitriser les langues : le langage de programmation et le langage courant. Parce que la nuance entre un mot et un autre peut faire toute la différence dans la réussite a communiquer l'intention de l'auteur. Il y a toutes sortes de programmeurs : des Céline et des Proust mais aussi des Simenon, des Higgins-Clark ou des Nothomb. Tous n'ont pas la meme intention et n'écrivent pas dans le meme objectif. Chacun doit trouver sa place.

lundi 21 février 2011

Le meilleur environnement de développement

Hier, j'essayais d'installer chez moi un environnement efficace pour programmer. Au bureau, j'ai atteint un niveau de confort jusqu'à ce jour inégalé pour me permettre d'être efficace et créatif. Il y a quelques années, j'aurais probablement crié à l'hérésie mais aujourd'hui je suis très heureux de travailler avec les produits Microsoft. Tout d'abord, Visual Studio est un environnement de développement très intuitif à utiliser. De plus, nous utilisons le langage C# qui est le langage le plus moderne (récent) avec le lequel j'ai travaillé. Finalement, nous utilisons un outil de refactoring extrêmement puissant du nom de Resharper. C'est parfait pour le bureau car, petit problème, les coûts de ces joujoux sont astronomiques. Visual Studio 2010 Professional : 1000$, Resharper 350$, sans compter notre environnement Team System dont je ne connais pas réellement le coût mais que je n'utiliserais pas à la maison de toute façon. Il est clair que je ne paierai pas une telle somme pour programmer pour le plaisir à la maison et j'aimerais être legit et ne pas pirater VS. J'ai donc essayé d'installer Resharper version personnelle sur la version gratuite de VS. Malheureusement, ces crapules avaient prévu le coût. Il n'est pas possible d'installer d'outils de Refactoring sur la version Express de VS. Il me restait donc une autre solution. Retourner voir ce que le monde Java a maintenant à m'offrir. Et je fus surpris. J'ai downloadé Eclipse (99Mb) et je l'ai testé. Tous les outils de refactoring auxquels j'étais habitués étaient présents. Gratuitement ! C'est comme magique. Je suis tout excité à l'idée de recommencer à coder en Java. Il y a certes quelques différences entre C# et Java mais ils s'équivalent. J'ai maintenant hâte de tester les environnements de travail en équipe gratuits ! Le monde m'appartient :)

Gérer, c'est coacher de Dany Dubé

J'ai pratiquement terminé de lire le petit fascicule Gérer, c'est coacher du l'analyste et ex-entraineur Dany Dubé. J'en suis encore renversé ! C'est le premier ouvrage que je lis sur le leadership, mais certainement pas le dernier. J'ai vraiment découvert un monde, une nouvelle perspective aux relations humaines, avec les gens qui m'entourent. Un nouveau paradigme de relations humaines, devrais-je dire ! Aller chercher le meilleur des gens qui nous entoure, partout, dans notre vie, être généreux, être magnanime et prêcher par l'exemple, voilà une façon brillante de Vivre.

Il va de soi que je le recommande chaudement à tous et j'espère qu'il vous touchera autant qu'il m'a touché moi.

samedi 19 février 2011

La démocratie détournée ?

Tel est le titre d'un article de Louis-Gilles Francoeur paru aurjoud'hui dans Le Devoir. Cet article m'a beaucoup fait réfléchir car il touche à la notion de liberté et à la démocratie, sujets qui me tenaient déjà beaucoup à coeur. Ce n'est certes pas la première fois que j'entends ou lis des trucs de la sorte : les chefs d'état sont des pantins, c'est l'argent qui mène le monde, la politique c'est du théatre, etc. Les exemples n'en finissent plus et à raison. Comme le dit si bien Francoeur : Si le citoyen se sent dépossédé de sa démocratie, c'est qu'il l'est, conclut l'analyse. Je cherche, à tord ou à raison, quel serait le moyen le plus efficace d'investir mon énergie pour changer le monde. Et évidemment, je n'ai toujours pas trouvé d'approche qui en vaille la peine. Alors je ne fais rien. et je rêve à la prochaine bouteille de vin que je boirai, au prochain magret de canard que nous ferons cuir. Comme le disait un de mes amis : "Tu es de la gauche caviar". Presque touché. Pas si sûr que je sois à gauche...

Mon nouveau mantra

  1. Écrire un test
  2. Écrire du code
  3. Exécuter les tests
  4. Refactorer
  5. Recommencer à l'étape 1

The King's speech de Tom Hooper

Mon temps est trop précieux pour que je me déplace voir des films médiocres ou ordinaires. Aussi, quand je vais au cinéma, cela relève de plus en plus de l'événement, aussi, j'en profites pour me gâter avec un popcorn trop cher. Ceci étant dit, lorsque j'entends dire qu'un film en vaut vraiment le détour, je m'excite et j'y vais. Ce fut le cas pour The King's speech qui ne m'a pas déçu. Tout comme Incendie, il est nominé pour un Oscar. C'est tout à fait compréhensible car tous les aspects du film sont de qualité : le sujet, l'histoire, les scénario, le jeu des acteurs, les décors. Tout était bien et j'ai vraiment passé un bon moment en compagnie de ma douce. J'en ai évidemment appris un peu plus sur cette époque et sur la monarchie anglaise, chose qui me concerne quand même un peu. J'en ai même profité pour parfaire mes connaissances au sujet de la monarchie constitutionnelle à l'anglaise. Vraiment fascinant...

Nouvelle citation

Any fool can write code that a computer can understand. Good programmers write code that humans can understand. (Martin Fowler)

lundi 31 janvier 2011

Valeurs et principes de programmation

Principes SOLID selon Robert C. Martin
  • Single responsibility
  • Open-closed
  • Liskov substitution
  • Interface segregation
  • Dependency inversion
(note) Liskov Substition et Single responsibility sont assez difficile à utiliser correctement.

Selon Kent Beck

Valeurs :
  • Communication
  • Simplicity
  • Flexibility
Principes :
  • Local consequences
  • Minimize Repetition
  • Logic and Data Together
  • Symmetry
  • Declarative Expression
  • Rate of Change

dimanche 30 janvier 2011

Les années-lumière : Le volcan de fin du monde

Ce reportage dont le sujet portait sur l'extinction massive qui eut lieu il y a 250 millions d'années m'a beaucoup fait réfléchir. Ce n'est pas tant à cause de la nouveauté du sujet mais plutôt parce que le moment était opportun. J'était mûr pour faire cette synthèse. Il faut savoir que j'ai lu le livre "Collapse" de Jared Diamond, qui est selon moi un incontournable, tout comme un autre de ses livres : "Guns, Germs and Steel". Ensemble, ces deux livres ont jeté les bases de ma compréhension de la société aujourd'hui.

La catastrophe

Dans ce reportage donc, on y mentionne qu'il y a 250 millions d'années, 95% des espèces marines et 70% des vertébrés sont disparus de la Terre. Cette extinction massive serait due à l'explosion d'un important volcan en Sibérie, et à la combustion d'une énorme quantité de charbon qui était présent en quantité dans cette région à l'époque. On croit que cette extinction aurait duré plus de 500 000 ans (suivant l'irruption du volcan). Le charbon et le volcan combinés auraient répandu d'immenses quantités de CO2 et autres gaz toxiques que la mer aurait lentement absorbé et qui aurait acidifié les océans jusqu'à en tuer la majorité des espèces qui y pullulaient. C'est quelque chose qui semble plausible de se reproduire puisque les humains sont maintenant si nombreux à brûler des combustibles fossiles, et cela, en si peu de temps.

Nos valeurs désuètes

Quand je regarde autour de moi, quand je discute, je réalise que les enjeux planétaires sont bien loins dans nos priorités personnelles, incluant les miennes. Il est étonnant de constater tout le chemin parcouru depuis l'aube de l'humanité. Les états, les gens, la liberté, la technologie... tout cela a beaucoup changé. Les technologies nous permettent maintenant de communiquer avec une quantité phénoménale de gens en même temps, pourtant, il est plus difficile que jamais d'arriver à s'entendre alors que certaines ressources commencent à se faire rare compte tenu de la population actuelle. Autant, il peut sembler vertueux et grand de valoriser la liberté individuelle, et je serai le premier à admettre que j'en bénéficie, et pourtant, cela causera probablement notre perte. À travers cette quête incessante de profit (de survie?) individuel, cette compétition finira par nous faire tous nous entre-tuer pour les terres encore fertiles, pour l'eau encore potable et toutes les autres ressources d'une quelconque rareté.

Voyez-vous, ce n'est pas tant que nos valeurs ne sont pas les bonnes, elles sont seulement rendue plus ou moins inapropriées pour le contexte. Malheureusement, les valeurs qui autrefois nous ont sauvées la vie, peuvent maintenant nous la faire perdre. L'inertie de l'attachement non fondé à des valeurs désuètes est considérable et rend toute société aussi rigide et adaptable qu'un kiwi de Nouvelle-Zélande. On persiste à dire qu'il faut travailler fort, qu'il faut être compétitif (nos entreprises notamment). Moi, j'en arrive au seul constat possible : la compétition nous tuera tous au bout du compte. Réalisons-nous pourquoi il faut travailler fort ? Deux raisons, de prime abord. Premièrement, les gouvernements, c'est-à-dire, tout le monde, est endetté jusqu'au cou à cause des générations précédantes, de la non-prévoyance et, oui, de l'individualisme collectif des générations passées (et présentes). Maintenant, on travaille donc aussi fort que les "boomers" mais on a moins en retour. En second lieu, nous voulons conserver notre niveau de vie tout en étant en compétition avec le monde entier, qui en majorité, vie bien en dessous de notre seuil de la pauvreté. Tout ce beau monde nous regarde aller et veulent eux aussi vivre comme nous. Et c'est le cercle vicieux de la compétition... Et c'est pathétiquement comique de réaliser que nos gouvernements occidentaux sont endettés des milliers de milliards (!) de dollars. À qui ? Qui prête cet argent ? Mais qui donc s'en met à ce point plein les poches en intérêts ? Les banques, et quelques autres pays qui vont biens ... comme la Chine.

Comment cuire une grenouille... Ainsi que la conscience et le devoir moral

J'ai longtemps crû que d'être conscient de quelque chose me coinçait dans un espèce de devoir moral d'agir et le conflit m'a habité un bon moment. Aujourd'hui, j'admets que je n'y peux rien, il y a des forces qui nous dépassent et je ne crois plus qu'on peut éviter la catastrophe. Par contre, je trouve cela extrêmement triste. Ce constat désolant que nous allons inéluctablement, petit à petit, détruire notre unique lieu de vie possible connu, ou pire, nous achever en même temps, me rend triste. De la même façon que je suis face à la mort. Je me sens impuissant. J'anthropomorphie (si le verbe existait) la planète, comme si c'était un être humain qui allait mourir et je vis les mêmes émotions. Même si c'est probablement pour dans encore très très longtemps...

Incendie de Denis Villeneuve


Ce soir, je suis allé voir le film "Incendies" de Denis Villeneuve. J'ai passé un moment de cinéma extraordinaire ! Le film m'a transporté, fait vivre des émotions intenses et finalement, laissé complètement abasourdi lorsque le générique est arrivé. Franchement, je ne crois pas avoir vu un film aussi bon depuis très longtemps. C'est un film dit "de répertoire", avec en arrière-plan le Liban durant la guerre de la fin des années 70. On y voit également quelques scènes du Liban d'aujourd'hui et au Québec. L'histoire est basée sur la pièce "Littoral" de Wadji Mouawad.

vendredi 28 janvier 2011

Message à mes coéquipiers concernant la qualité de notre code

J'ai adressé cette lettre à mes coéquipiers dans l'espoir de faire monter d'un cran le niveau de qualité du code que nous écrivons. Pour le contexte, cette lettre est la réponse à un problème d'engagement que notre patron soulevait par rapports à nos meeting de scrum (un processus de gestion de projet) mais qui avait des ramifications plus profondes, comme on peut le constater plus bas. Je suis fier de cette lettre car je trouve qu'elle résume bien la situation, et que par celle-ci, je fais preuve de leadership.

On ne peut pas être contre la vertue. C'est évident que je suis d'accord avec toutes les propositions pour le scrum.

Toute cette réflexion par rapport à notre identité et notre rôle d'ingénieur logiciel m'a fait réfléchir sur notre travail. Je dois vous admettre que quelque chose me dérange dans notre façon de travailler. Ce n'est pas un blâme, parce que, d'abord, je suis le premier à admettre que j'ai besoin d'aide pour produire du code de qualité. Ceci étant dit, je trouve que la qualité du code qu'on livre, en général, laisse beaucoup à désirer. Le premier indice (bad smell) qui nous indique nous avons un problème, c'est la clarté, la lisibilité et la maintenabilité de notre code. Les métriques de qualité comme la maintenabilité et la clarté sont très difficile à mesurer. Mais pensez seulement aux nombre de fois, qu'on se demande qu'est-ce que fait une méthode, qu'est-ce que fait tel test, pourquoi est-ce que telle variable existe, pourquoi avoir choisi ce design... pourquoi les tests sont aussi difficiles à maintenir. Je pense qu'il faut avoir l'honnêteté intellectuelle d'admettre qu'on a de la difficulté. C'est seulement une fois que nous aurons admis cela que nous pourrons avancer. Ceci étant dit, j'ai quelques solutions à proposer :

Ownership du code et responsabilisation

Nous devons tous avoir l'impression que le code nous appartient. Nous devons nous sentir responsable de ce qu'on fait ET de ce que les autres font. Quand quelqu'un constate qu'une partie du code n'est pas à la hauteur, il faut que ça nous fasse quelque chose. Est-ce que ça ne vous choque pas de voir du code tout croche ? N'avez-vous pas l'impression que c'est intolérable de produire du code tout neuf qui est déjà indéchiffrable et mal conçu ? Il nous faut tous ressentir ça. C'est la conséquence directe de la possession de quelque chose. Quand ce quelque chose nous appartient, on veut en être fier et on veut l'entretenir. Excuse-moi Hugues, je sais que tu n'aimes pas être en vedette mais je vais te prendre en exemple. Tout comme Hugues, il faut qu'on ait tous la rage de rentrer dedans et refactorer sans pitié. Je le sens que Hugues a autant à coeur l'entretient du code que l'entretient de sa maison, parce que, pour lui le code est sien.

Ce qui m'amène à mon second point.

Peer pressure

Je crois que nous sommes beaucoup trop complaisants envers les erreurs. Pas les nôtres ! Celles des autres. Nous n'avons aucune difficulté à admettre nos erreurs , mais encore faut-il être capable de les identifier. Pour cela, le regard des autres est très utile. Par contre, il semble que nous ayons beaucoup plus difficulté à parler des erreurs des autres que des nôtres ! Comment peut-on apprendre si on ne se corrige pas mutuellement. Les collègues doivent absolument pouvoir servir de miroir, pour que l'image qu'ils nous renvoient de nous-mêmes et de notre travail, soit juste. Ce n'est pas notre boss qui va nous corriger sur le code, il ne code pas. Je vais citer un article que je viens de lire concernant les builds pétés:

One of the best solutions to the problem of people not checking their code before they check it in is peer pressure. Anyone who checks in code without compiling it first ought to feel embarrassed by such a mistake, and if not, the other people around them should strongly encourage them to feel embarrassed. Shame, it turns out, is a strong motivator for avoiding antisocial behavior. Like many—or perhaps all—of KV's suggestions, shaming can be taken too far, but I suggest you try it and see how it works.

Depending on Mommy to tell off the misbehaving kids becomes tiresome both for you and the project management after a while. What you want to see is a good working culture develop, one in which people know that breaking the build is like taking a dump in the middle of the break room; funny once, but usually unacceptable.

Je pense que ceci s'applique également à nous. Si on ne réagit pas lorsqu'on voit des conneries, on ne sera pas émotivement affecté et on cela ne nous poussera pas à changer nos mauvaises habitudes. Je crois franchement que s'il est vrai qu'on est une équipe, il faut être solidaire et être engagé et ça passe par le peer pressure. Mais pour avoir envie d'appliquer le peer pressure, il faut avoir à coeur la qualité du code qu'on produit donc l'étape 1 (ownership du code) est un prérequis. Pour favoriser le ownership du code, il faut touchez à toutes les parties du code et participer aux refactor des parties qui nécessitent d'être améliorées.

Ce qui m'amène à ma dernière suggestion.

Pair programming

L'expérience que j'ai gagnée à programmer en paire (en jumelage?) est incalculable et cela s'est confirmé en le faisant avec Hugues depuis 2 jours. Je propose donc que nous pair programmions à tour de rôle en rotation ET/OU qu'Hugues pair programme à tour de rôle avec chacun d'entre-nous. Parce que je crois que grâce à son expérience, il peut apporter beaucoup à l'équipe en nous montrant étroitement comment il pense/travaille.

Voilà,

C'était ma montée de lait. Merci Pascal pour ton rappel à l'ordre. J'ai saisi l'opportunité au vol parce que tout ce dont je viens de parler, c'est aussi ça le professionnalisme et c'est aussi ça, être ingénieur logiciel.

Merci

Martin

mercredi 26 janvier 2011

La programmation

Quelle belle journée de programmation qui vient de s'achever ! Aujourd'hui, j'ai passé toute la journée à refactorer un morceau de notre logiciel. Étant donné que j'ai passé une grosse partie de mes temps libres cette semaine à lire des ouvrages sur la programmation et le génie logiciel, j'ai eu grand plaisir et j'étais même très excité de pratiquer mes nouvelles notions sur un vrai problème. C'était un véritable délice d'avoir pu partager cette tâche en pair programming avec mon team lead/architecte/senior qui me permet de raffiner ma vision et qui me partage son expérience. Je réalise que je suis privilégié de pouvoir travailler conjointement avec quelqu'un d'expérimenté et talentueux comme lui. D'ailleurs, je trouve que c'est très important d'être bien encadré par quelqu'un de plus expérimenté lorsqu'on est en début de carrière.

Dans un autre ordre d'idée, je suis fasciné par ce revirement qui s'est opéré chez moi cette semaine. La programmation devient tout à coup très intéressante ! Comme on dit en anglais, j'ai eu un "Aha! moment" récemment qui m'a soudainement rendu mon propre travail passionnant alors qu'il était jusqu'alors simplement intéressant. De plus, je sens que mon estime de moi a grandi. J'espère que cela durera, c'est très enthousiasmant en tout cas et me donne encore plus d'espoir quant à l'avenir concernant ma carrière. Cela confirme une chose importante : pour progresser dans sa carrière, il faut y investir du temps à l'extérieur de celle-ci.

De l'application des design patterns

Hier, je lisais un passage au hasard dans le livre Applying Domain-Driven Design and Patterns par Jimmy Nilson. Il s'agit d'un bloc en sidenote sur la manière dont on adopte les patrons de conception mais c'est plus général. Voici ce que ça donne :

Gregg Irwin said this about pattern adoption :
"For me, many concepts, like patterns, are learned in stages :
1. You use it without being aware that you are using it
2. You hear about it, read up on it, and tinker a bit
3. You learn more and start using it explicitly, if naïvely
4. You get the fire and evangelize (optional)
5. Something "clicks"
6. You learn more and apply it "less naïvely" and more implicitly
7. Time passes and you see flaws
8. You question the concept (often because you misapplied it)
9. You either forget about it or add knowledge and experience (Repeat 5-9 as necessary)
10. You use it without being aware that you're using it"

Ce que j'aime dans cet extrait c'est la généralisation qu'on peut en tirer par rapport à la manière d'apprendre et au fonctionnement de notre cerveau. J'ai certaintement appliqué ces étapes pour une panoplie de passions dans ma vie.

jeudi 13 janvier 2011

De l'importance de la langue en développement de logiciels

Ca fait des années que je réfléchis sur divers aspects du génie logiciel. Un des problèmes qui m'a toujours profondément frustré est la quasi totale arbitrarité de l'architectures et du code écrit par les développeurs (syn. programmeur). On a beau demander à ceux-ci de suivre des standards, il n'en reste pas moins extrêmement difficile d'arriver à une uniformité du code qui permette une compréhensibilité, une lisibilité et une maintenabilité acceptable. Dans le domaine du développement logiciel, on retrouve beaucoup de passionnés de logique, de mathématiques et d'algorithmie. Pourtant, le travail du développeur requiert de fortes aptitudes à comprendre la langue et le sens des mots. C'est parce que le développeur est apte à décrire précisément et clairement le dessein d'une méthode ou d'un objet que ses coéquipiers peuvent facilement comprendre le code qu'il écrit. Cela prend tout son sens lorsqu'on est seul avec le code, sans l'aide de l'auteur. Bien sûr, il est nécessaire d'avoir l'esprit logique mais d'un point de vue gestion, il peut être coûteux de travailler avec un programmeur déficient en langue même s'il est très fort en algorithmie. À un tel point, que je me demande comment il est possible, qu'encore de nos jours, on n'ait pas donné plus d'importance aux cours de langues dans les collèges et les universités. Je me rappelle d'avoir fréquenté au baccalauréat, un étudiant qui retournait sur les bancs d'école avec déjà en poche, un bacc en littérature. Le directeur du département d'informatique de l'UQAM était à l'époque Philippe Gabrini, qui avait la réputation d'être plutôt sévère lorsqu'il corrigeait ses TP. Un jour, lors de la remise des travaux, il affirma qu'il avait tellement été épaté par la qualité et la clarté du code de cet étudiant atypique qu'il lui a attribué 100%, ce qu'il ne fait habituellement jamais parce qu'il croit qu'aucun travail n'est parfait (il s'est gâté, qu'il a dit). Je trouve cet exemple éloquant quant à la pertinence de bien posséder sa langue lorsqu'on est développeur de logiciel. Le professeur avait bien compris cela.

mardi 11 janvier 2011

La déséducation

Série de vidéos plutôt déprimante sur le système d'éducation du Québec, la déséducation me fait plus penser à un Michael Moore démagogique qu'à un véritable documentaire. J'ai par contre une grande sympathie pour l'auteur car l'enseignement est un domaine qui m'intéresse au plus haut point et je pense de plus en plus à la manière dont j'éduquerai mes enfants. Le sujet m'intéresse d'entrée de jeu donc. Comme la série n'est pas terminée, je présume que les prochains vidéos suggèreront des solutions concrètes à nos problèmes. Encore une fois, je crains que malgré toutes les meilleures intentions du monde, si la volonté de la majorité de changer les choses n'est pas, aucun changement il n'y aura. J'envisage de plus en plus de m'occuper personnellement de l'éducation scolaire de mon enfant. L'école alternative est peut-être notre solution.

Gândhî ou l'éveil des humiliés de Jacques Attali

J'aimerais décrire succintement mon expérience de lecture de la biographie de Gândhî. Je ne terminerai probablement jamais le livre. Je me suis rendu jusqu'à la page 350 (sur 600). C'est malheureux, je déteste ne pas terminer un livre. Dans ce cas-ci, je dois dire que c'était au-delà de mes forces. Trop de détails inintéressants ou de répétitions ont fini par complètement me faire déconnecter. Remarquez, c'était peut-être en partie l'objectif, c-a-d, de nous faire ressentir certains aspects de sa personnalité. Gândhî décrit par Jacques Attali m'apparait comme un homme obsessionnel, dur, entêté, pieux et convaincu. C'est peut-être justement ces qualités qui font de lui un homme aussi remarquable. Mais la lecture en était rendue quasi-désagréable. Je souhaiterais lire une autre biographie de Gândhî mais plus courte, plus droit-au-but, parce qu'il me manque encore de nombreux faits marquants sur sa vie.

Gândhî, s'il était chrétien serait probablement un saint (l'histoire ne dit pas s'il a fait des miracles). Je le place au panthéon des hommes les plus grands que je connaisse, avec Benjamin Franklin et Nelson Mandela.

lundi 10 janvier 2011

Le parti Québécois et philosophie

(...suite) Le problème en ce moment, c'est le parti Québécois. Il n'existe présentement aucune autre alternative viable au parti Libéral, autre qu'un parti indépendantiste, pour gérer la province. C'est hallucinant ! Pour moi, la chose est TRÈS claire. Aux prochaines élections, si Pauline Marois, qui risque de gagner, prend le pouvoir, elle doit pour le bien être collectif, faire un référendum. Ce référendum devra avoir deux conclusions possibles. Soit la majorité vote oui et nous nous déclarons unilatéralement un pays souverain, soit la réponse est non et l'on procède à la dissolution du parti, une bonne fois pour toute. Selon moi, ce débat a suffisamment duré et il nous détourne des vrais problèmes. Pire, faute d'alternative non-indépendantiste, je soupçonne un nombre incalculable de québécois de voter libéral pour ne pas voter pour un parti qui veut la séparation du Québec, ce qui donne comme résultat, l'élection du même gouvernement (attention ! allégation) corrompu que l'on a présentement, trois mandats de suite...

Nous vivons présentement une époque très importante : la nôtre ! Nous avançons inexorablement vers une destinée des moins brillantes. Du moins, c'est ce que m'amène à conclure l'ensemble des connaissances que j'accumule. Non, le présent et le passé n'est pas garant de l'avenir. Vendredi dernier, je disais de manière tout à fait anodine à une dame que je respecte beaucoup que tant qu'il y aura des jeunes, il y aura de l'espoir. Et elle s'est instantanément allumée : "OUI! Exactement !". Cela m'a renforcé dans ma conviction. Cela dit, je disais cela parce que, je vois un tel désintérêt des adultes pour ce qui, à mon sens, devrait nous concerner prioritairement, qu'il n'y aucun autre espoir. Ce n'est pas tant parce que j'ai la "foi" en la jeunesse. Je ne crois pas que notre système d'éducation rend les jeunes de meilleurs citoyens, au contraire. Je déplore ce système éducatif, qui cherche à former des travailleurs en fonction des besoins du marché du travail. Je suis pessimiste par rapport à l'avenir. C'est un jugement. La terre sera peut-être plus polluée, plus chaude, plus chaotique, les ressources moins diversifiées. Elle n'en restera pas moins habitée par des humains, façonnée par des humains, pour des humains. La terre demain sera belle, mais elle ne sera plus ce qu'elle était. C'est de la nostalgie.

La démocratie à la québécoise

Quand je réfléchi à ce qui se dit dans les médias concernant les gaz de schiste, ce qui se dit entre-nous, citoyens intéressés, j'en viens tout hérissé tellement j'ai l'impression qu'on se fou de notre gueule et qu'on est en train de s'en faire passer toute une. Et ce n'est pas comme si on ne résistait pas (on étant les citoyens habitant le territoire concerné). Quand je réfléchi sur les solutions possibles pour arrêter ce cirque... J'ai des idées. Premièrement, j'aimerais rappeler à mes nombreux lecteurs (sic) qu'il vous reste encore un mois pour destituer Jean Charest. Les raisons sont multiples de vouloir sa destitution. Vous pouvez lire les plus importantes sur le site même de la pétition. Cette solution qui ne fonctionnera pas, a au moins le mérite d'être démocratique. Je disais donc que tout cela fait émerger des idées... Je me rappelle d'un livre fascinant que j'ai lu qui s'appelait "La guerre de guérilla" d'Ernesto "Che" Guevara. Dans ce livre, Che précise que c'est lorsque toutes les options légales ont échouées qu'on peut envisager la lutte armée. Je réalise fort bien que nous n'aurons jamais à nous rendre jusque là. Pourquoi ? Parce que c'est l'apathie, le désintérêt et la mauvaise foi du peuple qui nous arrêteront. Non, je regardais il y a quelques minutes, à combien de signature la pétition avait accumulée : 246875. On est très loin du compte. Je ne sais pas combien ça prend pour destituer un premier ministre mais présentement, on a environ 3% de la population. En fait je crois qu'il n'existe aucune loi encadrant la destitution d'un premier ministre (i.e. c'est impossible). Il faut soit attendre la prochaine élection, soit compter sur le bon sens du premier ministre en question : si le nombre est suffisamment élevé, il comprend le message et démissionne. Toute cela est évidemment ridicule. Jean Charest n'a pas besoin d'aide pour rester en poste, je constate à même mon entourage qu'un certain pourcentage de la population lui donne encore le bénéfice du doute et lui font suffisamment confiance pour ne pas s'intéresser réellement à toutes ses frasques. Ce qui m'amène à parler du véritable problème... La suite, prochain post.

dimanche 9 janvier 2011

La république, la politique et la liberté

Wow, que j'aime ce titre.

Des fois, je préfère même les titres à l'article parce que c'est parfois difficile d'expliquer tout ce que peut évoquer quelques mots.

Hier, je suis allé marcher au Mont St-Hilaire avec mon ami Maxime. Comme toujours, nous avons fait quelques échanges sur l'avenir du monde, la politique, l'environnement, les gaz de schiste, etc. À noter que Maxime est un environnementaliste convaincu, diplômé et actif dans sa communauté. Il a participé à quelques rencontres entre l'industrie du gaz, le gouvernement et les citoyens. J'ai retenu une chose très importante de notre entretien. Maxime croit que les gouvernements municipaux doivent avoir plus de pouvoir. Ça m'a fait réfléchir. J'ai pensé aux républiques, ces cités-états de la renaissance. Ce qui m'a fait penser aux républicains américains, qui prônent beaucoup la liberté individuelle, et qui se battent contre un état qui serait trop gros, trop fort. C'est drôle... à voir le gaspillage, la corruption, et la manière dont les gouvernements passés nous ont endetté et mis dans la merde, je crois bien que je suis en train de devenir républicain (ne pas comprendre conservateur, ne pas comprendre néolibéral). Me reste à voir comment j'intègre ça dans ma vision du partage des richesses, de l'accès pour tous aux soins de santé et à l'éducation.

Déséducation, globalisation, etc

J'étais en train d'écouter les mini-documentaires sur la Déséducation quand l'une des personnes interviewée, un prof de cégep, a parlé du livre L'impasse de la globalisation de Michel Freitag. La description va comme suit :

La globalisation économique est devenue l'évolution naturelle de l'économie, le repère incontournable, l'inévitable prolongement d'un commerce aujourd'hui supranational. Sans doute pouvons-nous réfléchir encore à un développement durable qui nous permettrait de continuer à consommer et à vivre de la même façon, tout en prolongeant notre durée de vie. Finalement une sorte d'assistance respiratoire qui nous permettrait d'assister à notre propre fin! Mais continuer, écrit Michel Freitag, c'est faire l'impasse sur le véritable enjeu posé par le «parti de la mondialisation»: la redéfinition du rapport entre l'économie et le politique. Car la libéralisation de l'économie à l'égard de toutes réglementations institutionnelles n'est au fond qu'une façon de vendre un projet politique - le néolibéralisme - qui ne consiste en rien de moins qu'à abolir le politique. L'impasse de la globalisation plonge dans les racines du capitalisme, en analyse la genèse, l'évolution puis sa mutation en un capitalisme financier spéculatif et globalitaire. Comment du terme grec Oikonomia (règles qui présidaient à l'organisation et à la gestion du «domaine», dans le cadre privé) en sommes-nous venus à une science économique, justification idéologique d'un nouvel ordre social global? Comment, depuis Marx jusqu'à la naissance de ce capitalisme spéculatif autonome, comprendre l'évolution historique du capitalisme?

Reconnaître l'impasse et en analyser précisément les origines permet de dessiner des voies. Après cette mise en perspective, Michel Freitag réfléchit-il, dans un deuxième temps, aux formes que devrait prendre un réaménagement post-capitaliste des conditions sociales de notre vie sur terre. Il propose une nouvelle manière de penser le rapport entre économie, individus, sociétés et civilisations et montre la nécessité de repenser et de recréer le politique par-delà les cadres de l'État-nation. Mais notre capacité d'action n'est rien si nous ne définissons pas, au préalable, individuellement et collectivement ce que nous souhaitons réellement préserver et redonner ainsi un sens à la vie autre qu'utilitaire.

Personnellement, je trouve que ça l'air trop intéressant et je met ça immédiatement dans ma liste de livres à lire. Je dois néanmoins dire une chose avant de changer de sujet. Le malheur par rapport au capitalisme, c'est que ses effets pervers sont difficiles à admettre car ceux-ci nous dépassent. Quand on regarde le capitalisme à l'échelle humaine, on voit bien qu'investir notre argent dynamise l'économie. Une économie sans investissement est bien moribonde (ex: Cuba). On comprend également qu'investir notre argent permet à ceux qui l'investissent de la faire fructifier par retour sur l'investissement. Par contre, il est plus difficile de saisir toute la portée de la globalisation/mondialisation. L'envergure des grandes multi-nationales est parfois telle, qu'on ne peut pas voir les effets néfastes qu'elles engendrent. On le voit pourtant de plus en plus. Les petites économies (et parfois pas si petites) sont aujourd'hui acculées au bord de la faillite. Le Portugal, l'Espagne, l'Islande, l'Irlande, l'Écosse et finalement, la Grèce, pour ne nommer que celles-là, sont dans une situation si grave qu'ils vont éventuellement atteindre le niveau de vie des actuels pays émergents. Comment en sont-ils arrivées là? La dette de tous ces pays est si grande, qu'il faudra taxer de manière démesurée ses citoyens pour en venir à bout. Le Québec n'est pourtant pas si loin d'un tel scénario. Heureusement pour nous, nous possédons un vaste territoire et des ressources naturelles qui font l'envie de tous. Il est d'ailleurs étonnant que la Chine ne nous ait pas encore attaquée... Il doit y avoir un peu des États-Unis là-dessous. Mais revenons à la globalisation... Une des raisons importante expliquant pourquoi ses pays vont aujourd'hui si mal (alors que d'autres vont si bien). Les multi-nationales exportent les emplois dans les pays émergents, là où la main d'oeuvre coûte encore, pour l'instant, moins cher. C'est exactement pour cette raison que des pays comme l'Espagne finissent par atteindre des taux de chômage de 20%. Bien que la théorie économique prédise que la mondialisation va engendrer plus de richesse (ce qui semble vrai), elle va surtout faire deux choses. Premièrement redistribuer les richesses sur la planète. On doit convenir que la richesse était injustement distribuée entre les pays. Par contre, ce qu'on doit surtout noter c'est que les super-riches vont s'enrichir encore plus alors que les classes moyennes et pauvres des pays riches va s'appauvrir. Il est très intéressant de constater qu'à travers notre recherche du prix toujours plus bas, sans conscience sur les conséquences de nos achat (n'oublions jamais qu'acheter c'est voter!), nous encourageons ces déplacements d'emplois vers les pays émergents. Encore une fois, je ne peux pas être contre la vertue et je trouve cela tant mieux pour les habitants des pays émergents. Par contre, je trouve cela plutôt ironique que nous nous soyons nous-même en train de nous envoyer dans la pauvreté en oubliant de planifier l'avenir. Oh, ça doit être parce que je suis trop occupé à essayer d'accumuler l'argent nécessaire pour un "cash down" sur ma première maison. *soupir*

mardi 4 janvier 2011

Civilization

Ça fait un bout de temps que je pense à me monter un répertoire de citations et de pensées et quel meilleur endroit que mon blog pour ça ! J'ai donc créé une section à cet effet que je mettrai à jour à mesure que j'en trouve de nouvelles. En fait, aujourd'hui, je fais du ménage dans ma montagne de papiers et j'ai décidé de centraliser pas mal toutes ces idées que je note sur des post-it et de les classer. Certaines sont facilement classables (comme les pensées, les proverbes et les citations). Pour d'autres c'est plus difficile, mais je tiens à me les rappeler et les pourquoi pas les partager.

Je vais créer ici une catégorie toute spéciale : les citations de Civilization. Je viens d'en retrouver une que j'avais entendue pour la première fois dans le jeu Civilization 4. Je vais l'inscrire ici et mettre à jour la liste à mesure que j'en retrouverai d'autres (probablement en jouant) =)

  • Everything in life is somewhere else, and you get there in a car...
  • Corporation. An ingenious device for obtaining individual profit without individual responsibility. Ambrose Bierce
  • Those who would give up essential liberty to purchase a little temporary safety deserve neither liberty nor safety (and loose both). Benjamin Franklin
Je crois que Benjamin Franklin est le plus grand homme que je connaisse.