Toujours concernant Amir Khadir, j'ai lu les textes de Mathieu Bock-Côté ainsi que Boycott d’Israël: réplique à Jean-François Lisée de David Ouellette. Extrêmement intéressant. Concerne cette fois plus le fond de la question. M. David Ouellette est clairement un homme renseigné sur le conflit Israélo-palestinien. Je comprends toutefois une position très nette en faveur d'Israel et je crois qu'un de ses arguments fort est qu'Israel est le seul bastion de la démocratie dans cette région du monde. C'est important de comprendre l'échelle de valeurs d'un individu lorsqu'on veut comprendre ses positions. C'est encore très sommaire comme analyse puisque la découverte de son blogue est vraiment providentielle. C'est également une mine d'or d'information, entre autre, sur le communisme.
mardi 28 décembre 2010
Amir Khadir vs Lysiane Gagnon : chroniqueuse ?
J'ai lu en très peu de temps de multiples articles qui ont été écrits depuis mon texte sur Amir Khadir. C'est vraiment fascinant. J'ai lu le texte de Jean-François Lysée sur son blogue ainsi que la réponse de M. Khadir concernant sa vision du Hezbollah et du Hamas. De loin le meilleur texte, le plus nuancé. J'ai également lu la chronique de Lysiane Gagnon Khadir, le fanatique sur Cyberpresse, la réplique d'Amir Khadir Ni fanatique ni antisémite et la réplique définitive de Mme Gagnon (le chroniqueur a toujours le dernier mot lors de tels échanges). Dommage qu'il soit impossible d'écrire des commentaires sur Cyberpresse. Peut-être sont-ils réservés pour les abonnés. Néanmoins, je n'en vois aucun donc je vais présumer que c'est impossible.
La réplique de Mme Gagnon à M. Khadir me confirme tout simplement que son souçi premier est, et je cite :
"il passe complètement à côté du sujet de ma chronique, qui était la participation d'un député à une opération de boycottage d'un petit commerce de son propre comté."
Mais qu'est-ce qu'on s'en fou !!! Et depuis quand s'agit-il d'une opération de boycottage d'un petit commerce ? Il s'agissait une opération de boycottage des produits Israéliens. De plus, s'il y a vraiment du monde qui trouvent ça grave, qu'ils ne votent pas pour lui lors des prochaines élections. Fin de la question. Pourquoi tenir à ce point à le discréditer. C'est peut-être discutable, mais quand on s'attaque au contenant, je crains que c'est parce qu'on n'a pas compris le contenu. Peut-être que notre chroniqueuse devrait étudier un peu mieux l'individu sur lequel elle écrit la prochaine fois. J'ajouterais que le patron de Mme Gagnon aurait peut-être dû commissionner ce sujet à quelqu'un d'autre. En fait, je suis content que celle-ci n'ait pas tenté un article plus en profondeur sur le sujet, elle se serait probablement cassé les dents. Tant de qualificatifs gratuits sans explication ne peut s'expliquer que par une vision très sommaire de l'individu. Un radical ? Un fanatique ? Antisioniste ? Wow. Un révolutionnaire tant qu'à faire ? Comment serait-il possible qu'un député élu démocratiquement, dans une des circonscription supposément habitée par des milliers d'intellectuels et de gens instruits, puisse être un radical fanatique. Un radical fanatique qui fait selon à peu près tout le monde, y compris Mme Gagnon elle-même, très bien son travail à l'Assemblée Nationale. Comment peut-on commencer une chronique dans un journal par une phrase en caractère gras comme celle-ci : "Amir Khadir s'est distingué à l'Assemblée nationale par quelques interventions pertinentes et bien documentées. Hélas, sa vraie nature - celle du radical fanatique qui voyait un complot américain dans les attentats du 11 septembre - vient une fois de plus de remonter à la surface". Eille, plus je me documente, plus c'est faible. Peut-être que Mme Gagnon devrait aller lire ce qu'Amir Khadir a dit exactement au sujet de la théorie du complot sur le 11 septembre. C'est légèrement plus nuancé. Et tant qu'à y être, on pourrait peut-être se demander qu'elle est la responsabilité d'un journaliste quant à l'explication et la nuance du propos.
La réplique de Mme Gagnon à M. Khadir me confirme tout simplement que son souçi premier est, et je cite :
"il passe complètement à côté du sujet de ma chronique, qui était la participation d'un député à une opération de boycottage d'un petit commerce de son propre comté."
Mais qu'est-ce qu'on s'en fou !!! Et depuis quand s'agit-il d'une opération de boycottage d'un petit commerce ? Il s'agissait une opération de boycottage des produits Israéliens. De plus, s'il y a vraiment du monde qui trouvent ça grave, qu'ils ne votent pas pour lui lors des prochaines élections. Fin de la question. Pourquoi tenir à ce point à le discréditer. C'est peut-être discutable, mais quand on s'attaque au contenant, je crains que c'est parce qu'on n'a pas compris le contenu. Peut-être que notre chroniqueuse devrait étudier un peu mieux l'individu sur lequel elle écrit la prochaine fois. J'ajouterais que le patron de Mme Gagnon aurait peut-être dû commissionner ce sujet à quelqu'un d'autre. En fait, je suis content que celle-ci n'ait pas tenté un article plus en profondeur sur le sujet, elle se serait probablement cassé les dents. Tant de qualificatifs gratuits sans explication ne peut s'expliquer que par une vision très sommaire de l'individu. Un radical ? Un fanatique ? Antisioniste ? Wow. Un révolutionnaire tant qu'à faire ? Comment serait-il possible qu'un député élu démocratiquement, dans une des circonscription supposément habitée par des milliers d'intellectuels et de gens instruits, puisse être un radical fanatique. Un radical fanatique qui fait selon à peu près tout le monde, y compris Mme Gagnon elle-même, très bien son travail à l'Assemblée Nationale. Comment peut-on commencer une chronique dans un journal par une phrase en caractère gras comme celle-ci : "Amir Khadir s'est distingué à l'Assemblée nationale par quelques interventions pertinentes et bien documentées. Hélas, sa vraie nature - celle du radical fanatique qui voyait un complot américain dans les attentats du 11 septembre - vient une fois de plus de remonter à la surface". Eille, plus je me documente, plus c'est faible. Peut-être que Mme Gagnon devrait aller lire ce qu'Amir Khadir a dit exactement au sujet de la théorie du complot sur le 11 septembre. C'est légèrement plus nuancé. Et tant qu'à y être, on pourrait peut-être se demander qu'elle est la responsabilité d'un journaliste quant à l'explication et la nuance du propos.
mardi 21 décembre 2010
L'art de maîtriser
Pourquoi faire une maîtrise ? On peut avoir un paquet de préjugés sur ceux qui décident d'en faire une. On peut s'imaginer plein de choses avant d'en faire une soi-même. La réalité c'est que bien malin celui qui saisira avec justesse la plus-value réelle de cet outil en général plutôt mal connu.
J'ai moi-même décidé d'en faire une pour plusieurs raisons qui, après coup, me semblent plutôt mauvaises, mais qui pourtant, à l'époque, avaient une signification. Aujourd'hui travailleur, plus mature de quelques entrevues et plus expérimenté de la rencontre de mes semblables, je puis affirmer sans trop me tromper que 95% des gens ignorent ce qu'apporte réellement une maîtrise. J'ai d'ailleurs eu droit aux tristement célèbres : "Vous êtes trop qualifié" et "Vous êtes trop spécialisé". Quelle tristesse, en effet, quand on réalise en terminant sa maîtrise que, bien loin d'être sur-qualifié, on est plutôt sous-qualifié par rapport à ceux qui travaillent depuis 2 ans. L'apprentissage d'un étudiant de maîtrise est si théorique qu'on se demande bien ce qu'on va pouvoir faire de toutes ces notions. Alors, à quoi ça sert de faire une maîtrise (si ce n'est pas pour continuer au doctorat) ? La réponse est simple : apprendre à prendre du recul. Faire une maîtrise c'est bénéficier de deux années supplémentaires dont on peut se servir pour prendre de la maturité par rapport à sa profession. Ce sont deux années de réflexions supplémentaires sans la pression d'un employeur ou de la clientèle. Quand le tourbillon du marché du travail nous prend d'assaut, on n'a plus vraiment le temps de prendre son temps. On n'a pas vraiment le temps de prendre des décisions éclairées et mûries. Pourtant, c'est souvent nécessaire. Le maître se doit d'encourager cette idéologie autour de lui et de donner l'exemple. Non, le finissant en maîtrise n'est pas plus spécialisé que son collègue depuis deux ans sur le marché du travail. Le finissant en maîtrise doit lui aussi recevoir un encadrement et de la formation pour exercer son métier comme les autres. La seule responsabilité supplémentaire qui lui incombe, c'est celle de faire mûrir les réflexions jusqu'à l'autre niveau, celui qu'on laisse souvent tomber, faute de temps.
J'ai moi-même décidé d'en faire une pour plusieurs raisons qui, après coup, me semblent plutôt mauvaises, mais qui pourtant, à l'époque, avaient une signification. Aujourd'hui travailleur, plus mature de quelques entrevues et plus expérimenté de la rencontre de mes semblables, je puis affirmer sans trop me tromper que 95% des gens ignorent ce qu'apporte réellement une maîtrise. J'ai d'ailleurs eu droit aux tristement célèbres : "Vous êtes trop qualifié" et "Vous êtes trop spécialisé". Quelle tristesse, en effet, quand on réalise en terminant sa maîtrise que, bien loin d'être sur-qualifié, on est plutôt sous-qualifié par rapport à ceux qui travaillent depuis 2 ans. L'apprentissage d'un étudiant de maîtrise est si théorique qu'on se demande bien ce qu'on va pouvoir faire de toutes ces notions. Alors, à quoi ça sert de faire une maîtrise (si ce n'est pas pour continuer au doctorat) ? La réponse est simple : apprendre à prendre du recul. Faire une maîtrise c'est bénéficier de deux années supplémentaires dont on peut se servir pour prendre de la maturité par rapport à sa profession. Ce sont deux années de réflexions supplémentaires sans la pression d'un employeur ou de la clientèle. Quand le tourbillon du marché du travail nous prend d'assaut, on n'a plus vraiment le temps de prendre son temps. On n'a pas vraiment le temps de prendre des décisions éclairées et mûries. Pourtant, c'est souvent nécessaire. Le maître se doit d'encourager cette idéologie autour de lui et de donner l'exemple. Non, le finissant en maîtrise n'est pas plus spécialisé que son collègue depuis deux ans sur le marché du travail. Le finissant en maîtrise doit lui aussi recevoir un encadrement et de la formation pour exercer son métier comme les autres. La seule responsabilité supplémentaire qui lui incombe, c'est celle de faire mûrir les réflexions jusqu'à l'autre niveau, celui qu'on laisse souvent tomber, faute de temps.
lundi 20 décembre 2010
Amir Khadir versus le reste du monde
Bon. Encore un qui a de l'énergie à revendre qui se fait descendre par tout le monde lorsqu'il décide d'agir. En allant sur Facebook prendre des nouvelles, je suis tombé sur le vidéo d'Amir Khadir se faisant interviewer par Mario Dumont. Tous les commentaires que j'ai pu lire étaient, disons, pro-Khadir.
Résumons. Amir Khadir, député de la circonscription de Mercier (Plateau Mont-Royal) est allé manifester devant un commerce de chaussures vendant un certain nombre de souliers importés d'Israel. Si j'ai bien compris, le commercant est également juif. La cause : dénoncer les abus de l'état d'Israel contre le peuple palestinien.
En toute modestie, je crois avoir constaté une lacune dans l'analyse journalistique des derniers jours de la situation Khadir vs le reste du monde. Tout n'a pas été dit encore...
J'ai trouvé qu'Amir avait vraiment la réplique facile. J'ai trouvé que l'explication qu'il donnait pour justifier sa sortie contre "l'appartheid d'Israel" à l'endroit des palestiniens très logique (allons, un peu d'humilité, vous verrez pourquoi plus loin). Ensuite, j'ai cherché sur Twitter et j'ai trouvé beaucoup de "tweets" négatifs à son endroit alors j'ai décidé d'investiguer un peu plus loin. Les articles que j'ai trouvé m'ont surpris pour deux raisons. D'abord, j'ai été surpris de constater jusqu'à quel point il est vrai que le discours d'Amir était démagogique. Une très grande quantité de failles et de sophismes ont été relevés par les anti-partisans de M. Khadir, qui semblent nombreux d'ailleurs. Par contre, j'ai crû également relever de la partisanerie et de la démagogie, dans l'autre sens, sur le premier. On montre clairement l'incohérence du discours de Khadir mais on omet volontairement de parler de toutes les bonnes raisons que pourraient avoir des manifestants pro-palestiniens de manifester contre Israel.
Deuxièmement, l'analyse de Joseph Facal sur l'événement est nettement plus tranchante et bien ficelée. J'ai néanmoins relevé là-aussi une certaines partisanerie et de la démagogie. Sauf votre respect, M. Facal, vous commencez votre texte par une raillerie de deux longs paragraphes sur les positions de gauche anti-capitaliste de M. Khadir. Pardonnez-moi si je me trompe sur le terme exact mais il me semble que tenter de discréditer quelqu'un à propos de quelque chose qui n'a aucun rapport avec le sujet, ça se rapproche du sophisme. Heureusement, l'article a de la profondeur et vous mettez en évidence, vous aussi, les incohérences du discours de M. Khadir.
Nous avons donc maintenant les deux côtés de la médaille : je pense qu'on peut maintenant se faire notre propre opinion. J'observe qu'on a ici un beau cas de deux camps qui ne s'écoutent pas. La dernière fois que j'ai vérifié, il me semblait qu'on avait le droit de choisir ses causes. La dernière fois que j'ai vérifié même, il n'y avait pas de mauvaise cause. Il y a une évidence qui saute aux yeux pour quiconque s'intéresse le moindrement à la politique internationale : Amir Khadir est iranien d'origine: l'état d'Iran a peu de sympathie pour l'état d'Israel. En fait, quel état du moyen-orient a de la sympathie pour Israel ? Pas besoin de Wikileaks pour savoir cela. Personnellement, j'ai de bonnes raison de croire que culturellement, Amir Khadir a des affinités pour cette cause. Plus pour cette cause que pour la cause des tibétains, du Darfour, ou du Timor Oriental, ou des inuits, ou des iraniens... on s'entend. Je trouve vraiment déplorable que ce soit un petit commercant de chaussure (sur qui je n'ai aucune information, remarquez-bien) qui fasse les frais de cette manifestation qui n'aura pas plus d'impact qu'une manifestation d'étudiants qui découvrent l'activisme (scusez pour la référence cynique à ma grève d'un mois en 1998). Il n'y a pas à dire, Amir Khadir est un méchant personnage. Malgré ses frasques, ses sorties mal choisies, je suis prêt à subir encore plus de Khadir. Il nous manque d'hommes de sa trempe en politique. De l'énergie, du charisme, des idées... C'est exactement ce que ça nous prend pour faire bouger les choses. À quand un retour en politique M. Facal.
Résumons. Amir Khadir, député de la circonscription de Mercier (Plateau Mont-Royal) est allé manifester devant un commerce de chaussures vendant un certain nombre de souliers importés d'Israel. Si j'ai bien compris, le commercant est également juif. La cause : dénoncer les abus de l'état d'Israel contre le peuple palestinien.
En toute modestie, je crois avoir constaté une lacune dans l'analyse journalistique des derniers jours de la situation Khadir vs le reste du monde. Tout n'a pas été dit encore...
J'ai trouvé qu'Amir avait vraiment la réplique facile. J'ai trouvé que l'explication qu'il donnait pour justifier sa sortie contre "l'appartheid d'Israel" à l'endroit des palestiniens très logique (allons, un peu d'humilité, vous verrez pourquoi plus loin). Ensuite, j'ai cherché sur Twitter et j'ai trouvé beaucoup de "tweets" négatifs à son endroit alors j'ai décidé d'investiguer un peu plus loin. Les articles que j'ai trouvé m'ont surpris pour deux raisons. D'abord, j'ai été surpris de constater jusqu'à quel point il est vrai que le discours d'Amir était démagogique. Une très grande quantité de failles et de sophismes ont été relevés par les anti-partisans de M. Khadir, qui semblent nombreux d'ailleurs. Par contre, j'ai crû également relever de la partisanerie et de la démagogie, dans l'autre sens, sur le premier. On montre clairement l'incohérence du discours de Khadir mais on omet volontairement de parler de toutes les bonnes raisons que pourraient avoir des manifestants pro-palestiniens de manifester contre Israel.
Deuxièmement, l'analyse de Joseph Facal sur l'événement est nettement plus tranchante et bien ficelée. J'ai néanmoins relevé là-aussi une certaines partisanerie et de la démagogie. Sauf votre respect, M. Facal, vous commencez votre texte par une raillerie de deux longs paragraphes sur les positions de gauche anti-capitaliste de M. Khadir. Pardonnez-moi si je me trompe sur le terme exact mais il me semble que tenter de discréditer quelqu'un à propos de quelque chose qui n'a aucun rapport avec le sujet, ça se rapproche du sophisme. Heureusement, l'article a de la profondeur et vous mettez en évidence, vous aussi, les incohérences du discours de M. Khadir.
Nous avons donc maintenant les deux côtés de la médaille : je pense qu'on peut maintenant se faire notre propre opinion. J'observe qu'on a ici un beau cas de deux camps qui ne s'écoutent pas. La dernière fois que j'ai vérifié, il me semblait qu'on avait le droit de choisir ses causes. La dernière fois que j'ai vérifié même, il n'y avait pas de mauvaise cause. Il y a une évidence qui saute aux yeux pour quiconque s'intéresse le moindrement à la politique internationale : Amir Khadir est iranien d'origine: l'état d'Iran a peu de sympathie pour l'état d'Israel. En fait, quel état du moyen-orient a de la sympathie pour Israel ? Pas besoin de Wikileaks pour savoir cela. Personnellement, j'ai de bonnes raison de croire que culturellement, Amir Khadir a des affinités pour cette cause. Plus pour cette cause que pour la cause des tibétains, du Darfour, ou du Timor Oriental, ou des inuits, ou des iraniens... on s'entend. Je trouve vraiment déplorable que ce soit un petit commercant de chaussure (sur qui je n'ai aucune information, remarquez-bien) qui fasse les frais de cette manifestation qui n'aura pas plus d'impact qu'une manifestation d'étudiants qui découvrent l'activisme (scusez pour la référence cynique à ma grève d'un mois en 1998). Il n'y a pas à dire, Amir Khadir est un méchant personnage. Malgré ses frasques, ses sorties mal choisies, je suis prêt à subir encore plus de Khadir. Il nous manque d'hommes de sa trempe en politique. De l'énergie, du charisme, des idées... C'est exactement ce que ça nous prend pour faire bouger les choses. À quand un retour en politique M. Facal.
mercredi 20 janvier 2010
Une game de "Trou d'cul"
Plusieurs sujets me tiennent particulièrement à coeur ces temps-ci, mais le cas qui nous intéresse aujourd'hui c'est : sommes-nous manipulés par des forces, par des intérêts, qui passent outre les lois, la morale et les règles d'éthique qui nous paraissent les plus élémentaires, les plus humaines, les plus sensées? La déclaration des droits de l'homme concerne-t-elle seulement la masse alors qu'une petite élite peut s'en laver les mains. Sommes-nous confinés à une grosse partie de "Trou de cul" où pour lutter contre les institutions qui abusent, il faut suivre des règles "justes" alors que ceux qui en ont les moyens les outrepassent allègrement? Ou, autrement dit, sont-ce ceux qui dirigent qui énoncent les règles du jeu ou est-ce réellement les dirigés, comme il se devrait en théorie dans toute société démocratique ?
Nous avons donc en réalité de multiples questions à répondre. Traitez-moi de conspirationiste si vous le voulez, je me réclame tout simplement du droit de réfléchir et de remettre en question les présupposés établis.
Il y a un principe fondamental, un présupposé sur lequel je ne reviendrai pas, pour l'instant, c'est à dire, la liberté d'expression. C'est l'outil le plus essentiel, le plus indispensable pour lutter contre les institutions en place, contre l'ordre établi.
Premier constat alarmant : le désintérêt de la population pour les questions politiques qui la concerne. Il est dramatique de constater que même lorsqu'on lui donne les outils pour lutter, et pour choisir ce qui est bon pour elle, la population ne s'en sert pas. La population ne veut plus jouer. Je devrais immédiatement changer de vocabulaire : chaque individu de cette société semble de plus en plus désintéressé par ce qu'il advient de notre propre sort. Qu'est-ce qui l'intéresse alors ? Son divertissement. Son bonheur. Son propre sort ? Et encore, ça reste parfois dans le très court terme. Sa petite personne prime. MA petite personne prime. Et on a de plus en plus l'impression que la réponse à notre bonheur personnel, ne passera pas par le bien être collectif. Soit. Alors quelle direction prendront les dirigeants que nous élisons les yeux fermés ? Prions pour que ce soit celle qui nous avantages...
Les inéquités sociales entre les pays riches et les pays pauvres sont aussi abhérantes que les inéquités entre les riches et les pauvre au sein de mon propre pays. Dans un cas comme dans l'autre, j'ai vaguement l'impression que grace à un système sophistiqué dont toutes les ramifications sont paraissent encore difficiles à saisir, les pauvres travaillent pour les riches. Les pays comme les individus. Les gens sont captifs d'un mode de vie, d'un ordre établi selon lequel, les gens bien établis, font travailler pour eux les gens qui doivent échanger un service pour subvenir à leurs besoins, quels qu'ils soient.
Nous avons donc en réalité de multiples questions à répondre. Traitez-moi de conspirationiste si vous le voulez, je me réclame tout simplement du droit de réfléchir et de remettre en question les présupposés établis.
Il y a un principe fondamental, un présupposé sur lequel je ne reviendrai pas, pour l'instant, c'est à dire, la liberté d'expression. C'est l'outil le plus essentiel, le plus indispensable pour lutter contre les institutions en place, contre l'ordre établi.
Premier constat alarmant : le désintérêt de la population pour les questions politiques qui la concerne. Il est dramatique de constater que même lorsqu'on lui donne les outils pour lutter, et pour choisir ce qui est bon pour elle, la population ne s'en sert pas. La population ne veut plus jouer. Je devrais immédiatement changer de vocabulaire : chaque individu de cette société semble de plus en plus désintéressé par ce qu'il advient de notre propre sort. Qu'est-ce qui l'intéresse alors ? Son divertissement. Son bonheur. Son propre sort ? Et encore, ça reste parfois dans le très court terme. Sa petite personne prime. MA petite personne prime. Et on a de plus en plus l'impression que la réponse à notre bonheur personnel, ne passera pas par le bien être collectif. Soit. Alors quelle direction prendront les dirigeants que nous élisons les yeux fermés ? Prions pour que ce soit celle qui nous avantages...
Les inéquités sociales entre les pays riches et les pays pauvres sont aussi abhérantes que les inéquités entre les riches et les pauvre au sein de mon propre pays. Dans un cas comme dans l'autre, j'ai vaguement l'impression que grace à un système sophistiqué dont toutes les ramifications sont paraissent encore difficiles à saisir, les pauvres travaillent pour les riches. Les pays comme les individus. Les gens sont captifs d'un mode de vie, d'un ordre établi selon lequel, les gens bien établis, font travailler pour eux les gens qui doivent échanger un service pour subvenir à leurs besoins, quels qu'ils soient.
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