Si on nous avait dit ça au secondaire... Si on nous avait expliqué les défis du développement des gros logiciels, peut-être que plus de femmes se seraient inscrites au DEC ou au BACC en informatique. Oui, bien entendu, si tous les développeurs passent leur temps reclus dans leur cubicule, à ne parler à personne d'autre qu'à leur machine, c'est évident qu'aucune femme bien dans sa tête ne voudra choisir cette discipline. Mais comme c'est quelque chose qui tend à changer, avec les méthodes agiles, la programmation en paires, l'ATDD, etc, on pourrait penser que le temps est venu de faire la promotion de notre beau métier auprès de l'autre sexe. En particulier, à cause de l'ATDD (Acceptance Test Driven Development) où le contact et l'encadrement du client est essentiel. Je m'imagine très bien faire une tournée des écoles secondaires et aller faire la promotion du développement logiciel. J'aime cette discipline et c'est exactement ce que ça prend à des jeunes à la recherche du métier qu'ils feront plus tard : il leur faut un modèle convainquant !
mardi 26 février 2013
vendredi 15 février 2013
Revue de film : Serge Gainsbourg, vie héroïque
Un de mes idôles, Serge Gainsbourg, cette bête de la chanson française et ce séducteur pas très beau ! Ça fait tellement longtemps que je voulais voir ce film !
Le format est très original. Une sorte de personnage qui pourrait être sa conscience ou sa deuxième personnalité apparait fréquemment tout le long du récit. Ça pourrait agacer mais j'ai trouvé cela plutôt intéressant. J'ai beaucoup apprécié tous les petits détails accordés à faire revivre les différentes époques qu'il a traversé.
J'ai probablement trouvé le film particulièrement bon parce que j'avais hâte de me faire raconter en détails tout ce qu'on m'avait dit de manière décousu à son sujet à travers les années. Je ne fut pas déçu et j'y ai cru. Quand je vois les cigarettes passer et les nuages de fumée omniprésents, je me suis dis : "c'est vraiment dégueulasse".
mardi 12 février 2013
Revue de film : Trishna
Entre deux boires, ma conjointe et moi adorons se faire des soirées thématique : regarder des films du monde et se faire livrer de la bouffe qui va avec. La dernière en liste, une soirée indienne avec à l'affiche le film Trishna. C'est un drame, qui se construit tranquillement et subtilement et c'est une histoire d'amour d'une tristesse infinie. Très bien joué. La ravissante Freida Pinto (Slumdog Millionnaire) est tout à fait à sa place dans ce film où le thème de la liberté des femmes indienne revient une fois de plus nous faire réfléchir sur les conflits de valeurs entre la culture occidentale et la culture traditionnelle indienne (voir post précédant).
Revue de film : La source des femmes
Excellent film, une histoire d'amour, dont l'intrigue se passe quelque part au Maghreb, ça pourrait se passer n'importe où... C'est le choc entre la tradition et la modernité. Parfois, cela peut avoir de violentes répercussions, comme partout où l'on essaie de changer l'ordre établi. J'ai de la difficulté a rester neutre quand on me propose ce confli
t. J'ai tendance a prendre la parti de l'opprimé : ici les femmes. Mais tout n'est pas noir ou blanc, jamais. Autrefois, il y avait une plus grande équité. Les hommes du village qui aujourd'hui semble ne plus rien faire de leurs journées ont autrefois été des guerriers et des chasseurs. Mais aujourd'hui, c'est la paix et il n'y a plus de gibier, alors les hommes ont perdu leur utilité dans leurs rôles traditionnels. Combien de temps encore vont-ils attendre avant de changer leur rôle de leur plein gré. Parfois, il les choses vont un peu plus vite quand on les bouge un peu...
Dans un autre ordre d'idée, j'entendais un reportage à Radio-Canada hier à l'émission de Catherine Perrin, sur des touristes qui sont allé vivre une expérience rurale en Inde, à travers une ONG bienfaisante. Les gens racontaient comment lors de leur visite, une femme, leur hôtesse, s'est immolée par le feu un soir. La femme n'est pas morte mais fut gravement brûlée. Selon eux, cette femme en est venue à un tel acte à cause de la venue des touristes. Ces touristes procurent à la familles des revenus supplémentaires permettant à la famille de rehausser leur niveau de vie. Toutefois, une très grande partie du travail supplémentaire engendré par la réceptions de ces gens imcombe à la femme de la maison, celle-ci étant traditionnellement responsable de ces tâches. Celle-ci, mariée de force à un très jeune âge, se retrouve dans une sorte de prison de laquelle elle peut difficilement sortir. Confronté à d'autres gens et surtout d'autres femmes, de cultures très différentes, souvent très libérales et libérées, cette femme indienne a pu prendre conscience de sa propre prison et n'a trouvé d'autre solution que le suicide comme porte de sortie. C'est extrêmement triste. Doit-on continuer ce type de tourisme ? Les touristes en question croient que oui, car si la génération actuelle est difficile à changer, les enfants eux, on le pouvoir de changer les choses. À force de voir des exemples d'une plus grande justice, les traditions pourront changer. Même si souvent, cela peut avoir de violentes répercussions...
Un psychologue comme scrum master
Vendredi passé, nous avons eu une formation d'équipe : L'efficacité professionnelle, collaboration efficace et proactive. C'était excellent, je crois, en grande partie parce que l'animatrice était une psychologue de formation. On dit souvent que le Scrum Master a comme rôle de débloquer les obstacles qui bloquent l'équipe. Je crois que dans bien des cas, ces obstacles sont d'ordre émotifs et relationnels. Donc dans cet même perspective, je me demande si avoir un Scrum Master psychologue de formation ne serait pas une bonne idée. D'ailleurs, la formation de SM est tellement courte qu'on peut finalement imaginer n'importe quelle formation préalable pour ce rôle, dans la mesure où cette personne est intéressée.
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